Monarchie Parlementaire

chute de la monarchie absolue, la France a expérimenté, en quatre-vingts ans, sept régimes politiques : trois monarchies constitutionnelles, deux républiques et deux empires. Ces difficultés contribuent à expliquer les hésitations de l'Assemblée nationale, qui met neuf ans, de 1870 à 1879, pour renoncer à la royauté et proposer une troisième constitution républicaine. Formant une constitution de compromis, les lois constitutionnelles de 1875 établissent une république parlementaire de type bicaméral

l'Angleterre le modèle. II - Des idées nouvelles L'Eglise est critiquée. Les philosophes veulent la tolérance religieuse. Ils réclament toutes les libertés (expression, réunion, presse...) et l'égalité des droits. Montesquieu (1689-1755) propose une monarchie tempérée avec séparation des pouvoirs. Rousseau (1712-1778) réclame la démocratie. Voltaire (1694-1778) rêve d'un despotisme éclairé. Diderot et d'Alembert dirigent la publication de l'Encyclopédie (17 volumes de textes et 11 volumes de planches

l'aide duquel on a adapté l'état politique à l'état social, les faits aux idées, les lois aux mœurs Eloge de la monarchie pure : I) Louis de Bonald Bonald : Auteur hostile à la révolution Bonald : « L’Etat doit faire peu pour le désir des hommes, assez pour leurs besoins et tout pour leur vertu ». Or le seul pouvoir qui peut assurer cette fonction est la monarchie. Une monarchie non souillée d’éléments empruntés à d’autres gouvernements « Un gouvernement mixte c’est la polygamie politique

la séparation de ces derniers (c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas se trouver entre les mains d’une seule personne. Pour comprendre l’origine de cette pensé, il faut replonger dans le système politique de l’époque ; c’est-à-dire le temps de la monarchie absolue ; où les trois pouvoirs étaient détenus par un seul homme, choisit parmi tous les autres par la justification d’une volonté divine. A l’époque les lettres de cachets qui tombaient sur n’importe quel individus au bon vouloir du souverain sévissaient

lèse-majesté divine », car c’est un acte de soumission : « livrer son cœur, son esprit et sa conduite sans aucune réserve » l.30. Ainsi, il fait allusion à la monarchie parlementaire anglaise, qu’il présente comme meilleure que le régime français. Par tous ces raisonnements, Diderot critique donc implicitement les fondements de la monarchie absolue. Néanmoins, il suppose aussi que Dieu n’existerait pas et que les rois s’en serviraient pour donner de la légitimité à leur autorité : « ce pouvoir de

l’organisation de la société. Pourtant, dès le XVIII° siècle, les critiques sont abondantes vis-à-vis du pouvoir absolu du roi et des privilèges de la noblesse et du clergé. En 1789, alors que la monarchie française tente de se réformer, le système éclate. C’est la Révolution. En raison d’un déficit budgétaire de la monarchie, Louis XVI convoque les Etats généraux qui se rassemblent le 5 mai 1789. Les députés représentent les 3 ordres de la société. Le 17 juin 1789, les députés bourgeois du tiers-état se proclament

définir ce que doit être l’état ; comment doit-on passer de l’état de nature à l’état civil. Cependant, Locke considère qu’il faut poser des limites au pouvoir du souverain. Son œuvre majeure est le traité du gouvernement civil. Il est partisan des parlementaires anglais qui contestaient le pouvoir Royal lors des révolutions en Angleterre. Locke part de deux idées différentes de Hobbes : Pour Locke, à l’état de nature, les hommes vivent libres et égaux en droits car ils disposent d’un ensemble de droits

née d'une volonté de changement structurel profond & devant la capacité du pouvoir central de s'adapter à ses nouvelles conditions, la révolution éclate. En réalité, ce que réclamait les bourgeois, c'était l'adaptation du pouvoir à une monarchie parlementaire. Mais les mauvais choix des dirigeant et la situation économiques catastrophiques du pays onduisent à la révolution. I- L'influence philosophique. Parmi les philosophes, il y a Montesquieu qui met au point une nouvelle gestion de l'autorité

durerait aussi longtemps. En effet en 1870 la IIIème république accouche dans la guerre contre la Prusse débutée par le second empire. Pendant ses 10 premières années de vie, elle restera dans l’incertitude d’être renversé pour un rétablissement de la monarchie en France. Malgré le contexte hostile, la décennie 1870-1880 permet de voir que même une France abattu, humilié et au bord du gouffre a su se rétablir pour retrouver sa dignité et envisager un retour sur la scène internationale en luttant contre

un régime autoritaire e centralisé qui se transforme en monarchie héréditaire, ratifiée, elle-aussi, par plébiscite. L'Empire autoritaire (1852-1860) Proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon III, il exerce un pouvoir absolu à l'intérieur ; à l'extérieur, il engage la guerre de Crimée (1854-1856), jette les bases de l'Empire colonial français et aide l'Italie à se libérer de la domination autrichienne. L'Empire parlementaire et la déroute militaire Devant le développement des mécontentements