Mondes possibles

Ferney, située à cheval sur la frontière franco-suisse, pour se mettre à l'abri. C'est cette année là qu'il rédige Candide, conte philosophique qui contredit la théorie de l'optimisme selon laquelle tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, mais sans la détruire tout à fait puisque la plupart des personnages finissent par cultiver sagement leur jardin en renonçant à la métaphysique. Il sera publié en 1759, sous couvert de l'anonymat, puis du pseudonyme en 1761. Dans cet extrait

punie plus que récompensée, juste après la fin des mises à mort, une nouvelle catastrophe survint et causa encore beaucoup de mort. Ces actes dits religieux ont même ébranlé les certitudes de Candide sur « le meilleur des mondes » : « Si c'est ici le meilleur des mondes possibles, que sont donc les autres ? » lignes 27 à 28. Le jeune homme fait un bilan tragique de tout ce qui lui est arrivé et prend lentement conscience que l’optimisme n’a pas sa place dans ce monde fait de morts, d’injustices et

en apprenant les sentiments que Candide nourrit pour sa fille, le chasse de ses terres. Ainsi va commencer une suite interminable de malheurs qui infirmeront définitivement la devise de Pangloss (« tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »), menant Candide de Westphalie en Hollande, puis à Lisbonne où il survivra au tremblement de terre de 1755, et de là aux Amériques, au merveilleux pays d’Eldorado, au Surinam, à Venise et enfin à Constantinople. Candide retrouvera Pangloss

d'ouverture « il y avait en Westphalie » donne le ton d'emblée. On apprend ensuite que le cadre de l'action est un « château »,  « le plus beau », appartenant au « plus grand baron de la province » et à la « meilleure des baronnes possibles ». Le « meilleur des mondes possibles », en général aristocratique, est un archétype du conte traditionnel, et Voltaire utilise fortement les marques du genre. La construction d'ensemble du récit est également un archétype du conte. Tout d'abord, la situation initiale

donc on a une SI de conte. un monde idyllique. en apparence, tout est merveilleux : « dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure baronne possible » mais on se rends compte que le texte comporte des éléments problématiques. On a l'impression que tout est bien dans le meilleur des mondes car en fait on a une description à travers les yeux (innocents) de Candide. II – La parodie et la satire a. Les

en apprenant les sentiments que Candide nourrit pour sa fille, le chasse de ses terres. Ainsi va commencer une suite interminable de malheurs qui infirmeront définitivement la devise de Pangloss (« tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles »), menant Candide de Westphalie en Hollande, puis à Lisbonne où il survivra au tremblement de terre de 1755, et de là aux Amériques, au merveilleux pays d’Eldorado, au Surinam, à Venise et enfin à Constantinople. Candide retrouvera Pangloss

afin de ne pas choquer le lecteur “environ neuf mille” (l.4), “quelques milliers” (l.5), “une trentaine de mille” (l.6). Les hyperboles telles que “rien n’était” (l.1), “une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer” (l.2-3) et “le meilleur des mondes” (l.4) renforcent cette idée du positivisme de la guerre. Dans ce paragraphe Voltaire utilise un vocabulaire précis et différents figures de style qui atténuent et cachent les malheurs de la guerre. Il symbolise donc le point de vue innocent et naïf

Candide qui, semble t-il, vit dans le meilleur des mondes, entouré de nombreuses personnes. C’est dans cette introduction aux allures de conte parfait, de conte de fées, que l’on sent déjà les première ironies de Voltaire qui dénonce là un monde fondé sur l’illusion.   Chapitre 2 Candide est chassé du paradis terrestre lorsqu’il doit fuir le chateau du baron de Thunder-ten-tronckh. Il passe d’un univers rêvé, le meilleur des mondes possibles, à celui difficile de la vie sur les routes, sans le

du nom « Candide » en latin signifie « candidus », le blanc éclatant, il évoque l’innocence, la naïveté. L’optimisme vient d’origine latine « optimus » qui signifie le meilleur, une doctrine philosophique selon laquelle le monde est le meilleur possible. On donc déjà pensée que l’œuvre présente un personnage : Candide, naïf qui va pénétrer dans un monde qui le guidera car i l est trop inconscient pour avoir sa propre opinion. C’est un conte philosophique qui illustre l’humanité au XVIIIème siècle

leur faut à tous travailler de leurs mains pour assurer leur subsistance. Le « meilleur des mondes possible » de Pangloss est peut-être là, dans cette existence, mais il se mérite par le travail que chacun fournit pour l’accomplir. Le récit s’achève sur cette célèbre citation : « Pangloss disait quelquefois à Candide : “Tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles ; car enfin si vous n’aviez pas été chassé d’un beau château à grands coups de pied dans le