Monologue De Marguerite

la première fois qu’il tue : sur le versant descendant, c’est au contraire le destin qui rejoint Don Juan et qui le précipite vers sa perte. -Le Dom Juan de Molière répond à une structure différente, en cinq actes. La pièce commence avec un long monologue de Sganarelle (un fameux éloge du tabac), et c’est dans sa relation à son valet qu’apparaît Dom Juan dès son entrée dans la deuxième scène. Les aventures se succèdent, selon une même logique d’accumulation inhérente au mythe. Surprise : la mort du

coup de tonnerre dans un ciel chrétien : à la tour de Nesle, les trois brus du roi sont arrêtées pour adultère. Sur les trois, deux seulement sont coupables d’avoir eu une liaison extraconjugale. Elles s’appellent Marguerite et Blanche. La troisième, Jeanne, est simple complice. Marguerite est l’épouse de l’héritier du trône et la future reine de France. Elle est enfermée dans la chambre haute de Château-Gaillard, une forteresse en Normandie. Elle y meurt vite. On dit qu’elle a été étranglée avec ses

sais». Il fallait à la fatalité un instrument pour le détruire, et c’est le traître Passe-Partout. Ce qui rend plus tragique, cependant, le dénouement de la pièce et qui explique en même temps le ton, nettement plus lyrique, du troisième acte et du monologue final, c'est qu'il signifie également l'impossibilité de l'amour. Ce thème, le plus discret peut-être dans cette pièce, en est pourtant l'un des plus importants. Il évolue lentement d'abord, comme en contrepoint de l'action dramatique. On le devine

II y a trois adolescents du m~ me age: Bernard, Olivier et Armand, ils representent trois for mes d'apprentissage et de revolte. Dans la famille Moliner Vincent, Olivier et Georges representent trois types de £aibl~ se . Les femmes mariees, Marguerite Profitendieu, Pauline Mo linier et Melanie La Perouse evoquent trois formes d'echec con jugal. Laura, Rachel et Sarah, trois manieres d'envisager la condition feminine. Lorsque Gide cree un personnage i l privilegie 1a facon dont i1 s'exprime

je le sais. Il fallait la fatalit un instrument pour le dtruire, et cest le tratre Passe-Partout. Ce qui rend plus tragique, cependant, le dnouement de la pice et qui explique en mme temps le ton, nettement plus lyrique, du troisime acte et du monologue final, cest quil signifie galement limpossibilit de lamour. Ce thme, le plus discret peut-tre dans cette pice, en est pourtant lun des plus importants. Il volue lentement dabord, comme en contrepoint de laction dramatique. On le devine, la manire

propres à toute l’humanité. « On y entend l’écho d’inquiétudes, d’aspirations et de déconvenues qui sont ceux d’une époque et pas seulement d’elle. »3 Pour nous rendre Hamlet plus familier, Shakespeare le fait s’exprimer en prose, surtout dans ses monologues, et lui fait jouer un rôle d’acteur (le fou) au milieu d’une véritable représentation de comédiens. Cette insertion du théâtre dans le théâtre était répandue à l’époque, surtout quand il s’agissait de faire éclater une vérité cachée. Mais si

différentes pour aboutir à une prise de décision. Ainsi dans un jury, chacun donne son avis et défend sa position jusqu’à la décision finale. Le dialogue est le lieu privilégié de la délibération, et le théâtre en donne de nombreux exemples. On parle de monologue délibératif lorsque, dans une tragédie, le héros, face à un dilemme, se demande que faire et expose les arguments en faveur de l’un ou l’autre choix devant lequel il se trouve. 3 Situations et enjeux de l’argumentation A Polyphonie et dialogisme

monde (riches et pauvres) à sa cour et procure à ses convives tout l’éventail des divertissements et des aliments qu’il est possible de trouver à l’époque. ... à vous de lire la plainte de Tristan... (p. 35) 1. Les marques de l’émotion dans le monologue La fonction expressive du langage (voir les théories de Roman Jakobson) tient un grand rôle dans cette lamentation dont l’énoncé met en évidence l’investissement affectif du locuteur, Tristan. On relèvera : – les invocations à Dieu qui, récurrentes

Pareillement, Anne Ubersfeld a attiré l’attention sur l’emploi et les formes d’un nouveau type de soliloque dans le théâtre contemporain, et notamment chez Reza, qu’elle appelle ‘quasi-monologue’.8 Les deux contributions mettent ainsi en relief une particularité du théâtre de Reza qui consiste dans l’insertion de monologues ou soliloques dans le dialogue, interrompant ainsi l’action pour un instant et créant un second niveau de jeu. Le fonctionnement de cette pratique, que Reza utilise systématiquement

tremble qu’ils ne se forment mal au récit que je voudrais en faire. Le nombre seul des événements qu’il faudra relater, m’effare (…)18. Notons ainsi l’enchaînement stupéfiant des faits : une petite cause peut avoir de grands effets. Au Livre I, Marguerite donne à manger aux rats de son mari, destinés à des expériences scientifiques ; ce dernier, devant la dévotion de sa femme qui prie et agit pour qu’il soit sauvé et pardonné, se met en colère. Il fracasse alors avec sa béquille une statue de la