Monologue De Perdican

sont en enfer, ils commencent à s’affronter. Effectivement, Garcin pense qu’il n’a aucun reproche à se faire. Contrairement à lui, Inès pense elle qu’ils doivent payés pour tous les gens qu’ils ont fait souffrir. Par ailleurs, on affirme que le monologue est aussi propice aux débats qui peuvent exister dans les rapports humains. En effet, dans ce cas particulier, le personnage délibère avec lui-même. Ainsi, on a pu voir que certains héros romantique comme Chatterton sont prédisposés à ce genre de

c Perclican est amoureux de sa cousine Camille, qu'il doit êpouser. Mais elle repousse son amour car elle a dêcidé d'entrer au couvent. Les deux ieunes gens ont eu une discussion animée. Seul sur scène, Pedican s'interroge Acte lll, Scène Perdican. I Devant le château. 10 tant soii peu cavalièrer, pour une fille dê dix-huit ans ; d'un autre' les idées que ces nonnes2 lui ont fourrées dans la tête auront de la peine à se corriger. De plus, elle doit partjr aujourd'hui. Diable, je

disposent de leurs mots pour exprimer leurs sentiments ; en effet, le dialogue occupe une place plus importante que les didascalies et les tirades sont nombreuses dans une pièce de théâtre : ce sont des passages importants, estimés et grâce aux monologues, aux apartés, le lecteur ou le spectateur connait les pensées des personnages. Néanmoins les personnages ne disposent pas que de leurs mots pour exprimer leurs sentiments. Leurs gestes et leurs actions sont utilisés aussi, comme la mise en scène

Amphore : vase antique, à deux anses. 1 2 Petits Classiques Larousse -2- Ruy Blas de Hugo Voilà notre plus grande écuelle ; buvez, maître Blazius ; le vin est bon ; vous parlerez après. Maître Blazius Vous saurez, mes enfants, que le jeune Perdican, fils de notre seigneur, vient d'atteindre à sa majorité, et qu'il est reçu docteur1 à Paris. Il revient aujourd'hui même au château, la bouche toute pleine de façons de parler si belles et si fleuries, qu'on ne sait que lui répondre les trois quarts

lorsqu'un personnage parle, son discours s'adresse, finalement, au public. Ainsi, lorsqu'il faut informer le spectateur, notamment dans les scènes d'exposition, les répliques des personnages peuvent singulièrement manquer de naturel. Plus encore, les monologues portent l'artifice à son sommet : le personnage, soit pour exprimer ses tourments intérieurs, soit pour renseigner le public, parle seul, tout haut. C'est ainsi que George Dandin, dans la pièce éponyme de Molière, ouvre la pièce en nous confiant

personnage parle, son discours s'adresse, en dernier lieu, au public. Ainsi, lorsqu'il faut informer le spectateur, notamment dans les scènes d'exposition, les répliques des personnages peuvent singulièrement manquer de naturel. Plus encore, les monologues portent l'artifice à son sommet: le personnage, soit pour exprimer ses tourments intérieurs, soit pour renseigner le public, parle seul, tout haut. C'est ainsi que George Dandin, dans la pièce éponyme de Molière, ouvre la pièce en nous confiant

rituel de la séduction. Ils séduisent simplement par la parole. Ensuite, nous allons voir quel est le rôle de la séduction dans le théâtre avec l’œuvre d’Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, écrite en 1834. En effet, ici la séduction de Perdican, qui est son arme, a une dimension à la fois dramatique, psychologique et tragique. Le théâtre est le seul genre littéraire à être représenté, c’est ce qui fait sa particularité. Cela explique le fait qu’il soit un genre littéraire privilégié pour

se répondent (stichomythie) aux répliques longues et élaborées qui constituent des tirades (exemple : le récit de Théramène à la fin de Phèdre de Racine). Quand le personnage est seul sur scène (ou se croit seul) et s’exprime, il s’agit d’un monologue. Celui-ci a pour fonction l’information du spectateur et l’introspection du personnage qui fait le point avec lui-même comme Figaro (Le Mariage de Figaro, acte III, scène 5) et parfois délibère comme Rodrigue dans les stances du Cid (acte I, scène

qu’il assiste à une représentation. Les monologues peuvent avoir le même effet. ! Ionesco nous rappel que « la mesure du théâtre est dans la démesure » ce qui va favoriser de la part des acteurs l’exagération des expressions, de la gestuelle etc.. Lorenzo pousse à l’extrême son personnage de débauché « j’aime encore le vin et les femmes ; c’est assez, il est vrai, pour faire de moi un débauché », il assume ce statut qu’il s’est attribué lui même. Perdican dans On ne badine pas avec l’amour, lui aussi

imposée) : Lectures analytiques : 1. Acte I : « BÉRENGER : Vous êtes soigneux, vous [...] LA MÉNAGÈRE : Ah ! Oh !  [...] » 2. Acte II, tableau II : « BÉRENGER : Réfléchissez, voyons [...] malgré la poussée contraire que l’on devine. […] 3. Acte III : monologue de Bérenger, depuis « Je suis tout à fait seul maintenant » jusqu’à la fin. Documents complémentaires : Eugène Ionesco, Rhinocéros, extrait étudié en lecture synthétique : la faillite du langage. Acte I, BÉRENGER à JEAN : « Vous avez de la force