Monologue Koltès

décompose ; – selon les auteurs du Nouveau roman (mouvance née dans les années 1950, à Paris), le roman n’est pas un moyen de connaissance. Il est, avant tout (et peut-être seulement), une écriture. Beckett, par exemple, propose, dans ses romans, de longs monologues, ou discours, de personnages dont on ne sait presque rien. Les consciences sont impossibles à explorer, tout est opaque ou morcelé, les points de vue sur un même objet se multiplient sans former une image nette ; le personnage n’est plus qu’une

1953 - Fin de partie, 1957) [11] . Ajoutons quelques noms d'aujourd'hui qui montrent que le texte de théâtre demeure vivant à côté des expériences dramaturgiques des metteurs en scène actuels : JeanClaude Grumberg (L'Atelier- 1979), Bernard-Marie Koltès (Roberto Zucco, 1988) ou Jean-Claude Brisville (Le Souper, 1989) [12] . 2.3 Le roman du XXe siècle Ce genre très large voit la continuation du roman traditionnel mais aussi des innovations et des remises en cause comme celles du statut du narrateur

formation, il participe au projet Angels in America de Tony Kushner m.e.s. par Aurélien Gomis dans le rôle de Roy Cohn, ainsi qu'à Personne ne sait qu'il neige en Afrique, un spectacle m.e.s. par Jean Bellorini autour de textes de Bernard-Marie Koltès. L'Atelier Volant de Valère Novarina, m.e.s. par Thibault Mulot est son premier projet professionnel, donné au Arènes de Lutèce, au Festival d'Aurillac 2009 ainsi qu'à la maison d'arrêt de Melun en juillet 2010. Le second se porte sur la pièce

la légèreté et de l’humour des comédies traditionnelles. Elle est donc l’expression non plus d’une réalité sociale mais l’analyse d’une psychologie. Elle est souvent remplacée par une relation plus vaste dominant-dominé. Le théâtre de Bernard-Marie Koltès, par exemple, met en scène l’exploitation des Africains par les Européens. Dans les farces tragiques du théâtre de l’absurde, ce thème n’a plus cours, les héros ont perdu à la fois leur grandeur et leur drôlerie. On rit encore mais c’est un humour

lecteur : Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834 ..............121 Séquence 8 L’évolution du tragique : des héros aux personnages ordinaires .....129 Séquence 9 Histoire des arts : De l’espace sacré antique à la scène moderne ....152 Vers le bac : « Monologue et solitude dans le théâtre contemporain » .............157 Vers le bac : « La lettre, accessoire de jeu » .......................................................160 Chapitre 3 Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours ..

lecteur : Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834 ..............121 Séquence 8 L’évolution du tragique : des héros aux personnages ordinaires .....129 Séquence 9 Histoire des arts : De l’espace sacré antique à la scène moderne ....152 Vers le bac : « Monologue et solitude dans le théâtre contemporain » .............157 Vers le bac : « La lettre, accessoire de jeu » .......................................................160 Chapitre 3 Écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours ..

le décasyllabe dans une succession de laisse. Genre oral et formulaire, riche en phrases toutes faites, à syntagmes fixes. Ex : l’épithète homèrique : « Achille aux pieds légers » 1)les techniques narratives : Omettre est l’inventeur : - du monologue intérieur - du début « in médias res » - du retour en arrière - du travelling, focalisation - alternances de scènes dialoguées et d’actions relatées. Aristote : La Poétique : « L’épopée va de pair avec la tragédie » le point commun :

imposée) : Lectures analytiques : 1. Acte I : « BÉRENGER : Vous êtes soigneux, vous [...] LA MÉNAGÈRE : Ah ! Oh !  [...] » 2. Acte II, tableau II : « BÉRENGER : Réfléchissez, voyons [...] malgré la poussée contraire que l’on devine. […] 3. Acte III : monologue de Bérenger, depuis « Je suis tout à fait seul maintenant » jusqu’à la fin. Documents complémentaires : Eugène Ionesco, Rhinocéros, extrait étudié en lecture synthétique : la faillite du langage. Acte I, BÉRENGER à JEAN : « Vous avez de la force

Accablé sous le poids de la haine de Bérénice, Antiochus n’attend plus pour partir que la tombée de la nuit et la confirmation que la reine n’a pas, par désespoir, cherché à attenter à ses jours (III, 4). Acte IV. Au début de l’acte IV un bref monologue de Bérénice nous révèle son profond et douloureux désarroi : Phénice ne revient pas assez vite lui annoncer que Titus accepte de la rencontrer (IV, 1). Au retour de Phénice, elle refuse de se laisser apprêter par elle, l’image visible de son désespoir

se comporter en héros de roman ? II. Travaux d’écriture Vous traiterez au choix l’un des trois sujets suivants. Sujet 1 : commentaire de texte Vous ferez le commentaire du texte de Maupassant. Vous pourrez notamment étudier : – le monologue intérieur du personnage qui oppose les rêves de l’amour à la réalité du mariage ; – la manière dont la mélancolie de l’héroïne se projette sur le paysage observé. Sujet 2 : dissertation « Tu te sens peu fait pour vivre, pour agir, pour façonner