Monologue Le Cocu Imaginaire

Le monologue au théâtre Introduction : Le théâtre est un des grands genres littéraires. Cet art repose en majorité sur le dialogue qui permet l’échange entre les personnages. En revanche il existe des monologues ancrés dans la majorité des pièces. Ce mot vient du grec « mono » qui signifie seul et « logos » qui veut dire discours, donc étymologiquement le discours qu’un personnage tient seul sur scène. A première vue le monologue semble alors être une forme « anti théâtrale » puisqu’il se fait

présente comme le « cocu présomptif » de la classification de Charles Fourier, à savoir « celui qui, longtemps avant le mariage, redoute le sort commun, se met l'esprit à la torture pour y échapper, et souffre le mal avant de l'éprouver réellement ». Comment Molière parvient-il à unir le comique au cocuage ? Dans son livre Molière ou l’invention comique (1966), Marcel Gutwirth souligne que « Molière a fort bien compris, toute question de bienséances mise à part, que le comique du cocu vient moins de

comique (1966), Marcel Gutwirth souligne que « Molière a fort bien compris, toute question de bienséances mise à part, que le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari ». Dans quelle mesure ce jugement vous paraît-il pouvoir s’appliquer à L’Ecole des femmes ? I. Le comique du cocu vient moins de l’inconduite de sa femme que de l’impuissance du mari 1. Le cocuage chez Molière : un comique farcesque par le choix des

Médecin volant | ? | La Jalousie du barbouillé | ? | L'Étourdi ou les Contretemps | 1655 | Le Dépit amoureux | 16 décembre 1656 | Les Précieuses ridicules | 18 novembre 1659 | Sganarelle ou le Cocu imaginaire | 28 mai 1660 | Dom Garcie de Navarre ou le Prince jaloux | 4 février 1661 | L'École des maris | 24 juin 1661 | Les Fâcheux | 17 août 1661 | L'École des femmes | 26 décembre 1662 | La Critique

certaines gens ! Cet extrait est issue de la pièce de théâtre « L’école des femmes », de Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière. L’artiste naît en 1662 à Paris et meurt en 1673, lors de la première représentation du Malade Imaginaire. Etant un grand dramaturge de son époque il créera Dom Juan (1665), L’avare, Le misanthrope et bien d’autre. Molière, à quarante ans, épouse Armande Béjart, âgée de dix-neuf ans, la fille de sa maîtresse, Madeleine, ce qui lui vaut de nombreuses

gestes de conquérants, séducteur, il dit a Molière qu’il serait près a épousé sa femme ) Dans cette pièce il y a des références à la pièce « Médecin malgré lui », « Malade imaginaire »  Cette pièce est écrit en Alexandrin. Votre avis sur la pièce  Avis : Je n’ai pas apprécie cette pièce du fait qu’il y avait trop de monologue, la pièce était assez compliqué a comprendre notamment par le langage employé.  Eléments appris : Molière n’est pas mort sur scène, ce dernier admire Corneille, sa

troupe du roi, et reçoit une pension de 6000 livres. Molière meurt en 1673, quelques heures après avoir joué le Malade Imaginaire. Ses principales comédies sont: Les Précieuses Ridicules (1659), l'École des Femmes (1662), Tartuffe (1664-69), Don Juan (1665), Le Misanthrope (1666), L'Avare (1668), Le Bourgeois Gentilhomme (1670), Les Femmes savantes (1672), Le Malade imaginaire (1673). Ses comédies ballets: (Genre dramatique, musical et chorégraphique, la comédie-ballet est inventée par

narrateur-personnage « Ma »l.5 ; « me tournant »l.7 ou encore « je »l.6 comme le décèle la focalisation interne. Le discours direct utilisé par Claudel « Vous venez sans doute aussi prendre la mesure du monde ? »l.23 et le discourt indirect libre perçu comme le monologue intérieur de son héroïne chez Flaubert (Ah ! il était parti, le seul charme de sa vie, le seul espoir possible d’une félicité ! Comment n’avait-elle pas saisi ce bonheur-là, quand il se présentait ! »l.30) octroient de l’intensité au récit, qui

distinguer de la fable, de la mythologie. Retour à la philosophie sceptique. II – la représentation du fou. Parmis toutes les manières de faire de la satyre à l’époque, une récurrente passe par la figure du fou. L’imaginaire du fou est déjà un imaginaire visuel. Le fou a toujours un bonnet à oreilles d’âne, il a des grelots (lié au bruit), une marotte (= baton, parodie de sceptre avec au bout une tête de fou), souvent des lunettes sur son bonnet. Cette représentation du fou est ambivalents. D’un

cinquante départ en mission!” (l.11-12), ou encore “Adrien chéri, un vrai bandit, un réussisseur de la vie de première classe!” (l.18). Ces gradations hyperboliques montrent qu’il est très absorbé par lui-même, au point de se moquer des choses à peine imaginaires dans lesquelles il prend fierté. Les pensées égocentriques du personnage sont accompagnées par une attitude vaniteuse, qui est symbolisée par le miroir de poche à la ligne 16. Adrien a une affinité marquée pour les miroirs, puisqu’ils reflètent