Monologue Le Cocu Imaginaire

dont il donne une vision cosmique, matérialisant ainsi sur la scène le désespoir de Platonov. Il est tourmenté par quelques questions existentielles, la réflexion pointant (mais n’émergeant pas) dans ses rapports avec les autres et à travers ses monologues intérieurs. Il est entouré de jeunes trentenaires qui sont des artistes et intellectuels blasés, plus névrosés les uns que les autres, proches de l'hystérie ; autrefois socialistes, il ont déjà renoncé aux idéaux de leur jeunesse pour adopter des

Philémon et Mme de Montalembreuse, qui joueront ses parents. Il leur fait répéter leurs rôles, leur dit comment il voit le père idéal et la mère parfaite qu’il aurait su aimer, et les supplie d’être fidèles, l’espace d’une soirée, aux portraits imaginaires dont ses vrais parents lui ont offert de si décevantes répliques. Il a fabriqué, à l’intention de celle qu’il aime, un environnement faux et séduisant. Au deuxième acte, les vrais parents de Georges et son ami, Robert, font surgir son vrai passé

Philémon et Mme de Montalembreuse, qui joueront ses parents. Il leur fait répéter leurs rôles, leur dit comment il voit le père idéal et la mère parfaite qu’il aurait su aimer, et les supplie d’être fidèles, l’espace d’une soirée, aux portraits imaginaires dont ses vrais parents lui ont offert de si décevantes répliques. Il a fabriqué, à l’intention de celle qu’il aime, un environnement faux et séduisant. Au deuxième acte, les vrais parents de Georges et son ami, Robert, font surgir son vrai passé

son chapeau, et, après quelques grimaces et quelques soupirs, débita, moitié avec la bouche, moitié avec le nez, un galimatias tiré de l'Évangile, à ce qu'il croyait, où ni lui ni personne n'entendait rien. Quand ce faiseur de eut fini son beau monologue, et que l'assemblée se fut séparée toute édifiée et toute stupide, je demandai à mon homme pourquoi les plus sages d'entre eux souffraient de pareilles sottises. « Nous sommes obligés de les tolérer, me dit-il, parce que nous ne pouvons pas savoir

la pièce, c'est l'évocation des actes de Jacques par les membres de sa famille. Décision de plus en plus ferme de rejeter l'image mentale qu'il avait laissée chez sa famille. Il s'agit d'un ivrogne, d'un criminel, de quelqu'un qui rendait son frère cocu, il ne respectait pas sa propre mère, il avait même essayé d'assassiner son meilleur ami, qui est resté paralysé, il aimait torturer les animaux quand il était tout petit. Désir de rejeter tous ses rapports, amnésique, il finit par reconnaître sa personnalité

le toupet de me répondre : "Eh ! bien, vous ne pouviez pas le dire ?" Ah ! bien, plus souvent que je me dérangerai encore pour un porc-épic pareil ! Finache, qui le contemple depuis un instant. - Eh ! bien, quoi donc, l’ami Camille, on récite des monologues maintenant ? Camille, sursautant. - Hein ? Ah ! c’est vous, docteur. Non, j’étais en train de bougonner après quelqu’un qui m’attrapait parce que... Finache, qui ne comprend pas. - Oui, bon, ne vous donnez pas la peine... (Changement de ton.) Et

l’ironiste et l’observateur de l’ironie sur ses propos. Ainsi y a-t-il connivence et communautarisme des rieurs : « Si franc qu’on le suppose, le rire cache une arrière-pensée d’entente, je dirais presque de complicité, avec d’autres rieurs, réels ou imaginaires » (Bergson, 1963, p.390). Hamon se demande si, « ‘[p]ragmatiquement’ parlant, toute communication ironique sollicite-t-elle le lecteur comme un complice partageant quelque chose – et notamment un système de valeurs – avec l’émetteur de cette communication

dans le contexte signifie le bourleversement du peuple lors de l'exécution de Jeanne. Les Américains appellent cette vue à la verticale bird's eyeview ou bird's eye shot. E) CHAMP / CONTRE-CHAMP / HORS-CHAMP Le champ est la portion d'espace imaginaire contenue à l'intérieur du cadre de l'image. Le hors-champ est lié au champ, il n'existe qu'en fonction de lui : c'est l'ensemble des éléments (personnages, décor...) qui, n'étant pas inclus dans le champ, lui sont néanmoins rattachés imaginairement

théâtre. Quelles sont les particularités du texte théâtral ? En quoi le théâtre se diférencie-t-il des autres genres littéraires ? Qu’est-ce que la double énonciation* au théâtre ? Défnissez les termes suivants : réplique, tirade, stichomythie, monologue, aparté... A quoi servent les didascalies ? Défnissez un genre théâtral : comédie, tragédie, drame... Défnissez ces registres : comique, tragique, dramatique, lyrique... Quelles sont les diférentes formes de comique au théâtre ? Qu’est-ce qu’un quiproquo

boîte de conserves rouillée posée sur trois cailloux joua le rôle de samovar, d'autres cailloux posés sur un disque de papier faisaient office de verres à thé. Nous sirotâmes gravement un thé mythique mais combien délicieux, mangeâmes des gâteaux imaginaires, distribuâmes des compliments à l'aînée des filles, notre hôtesse. Ensuite, nous décidâmes de jouer à la mariée. La plus petite des filles fut choisie pour figurer la mariée. L’aînée se contenta du personnage de la negafa, une de ces femmes expertes