Monologue Pyrrhus

impuissant à aller vers les autres. La dernière scène évoque en ce sens son incapacité à crier. Mais les autres personnages aussi vont tour à tour dire à quel point ils se trouvent isolés parmi leurs contemporains. Même la façon de s’exprimer par monologue est une prévue de l’isolement dans lequel se trouvent tous les personnages. La parole : les non-dits, la difficulté à ne pas se heurter aux mots, le besoin de passer aux aveux, la difficulté à garder un secret, le soliloque, la domination par

En fait, la première scène de la pièce suffit au lecteur / spectateur d'apprendre tous les éléments desquels résulte la crise tragique de l'œuvre ainsi que l'amour d'Oreste pour Hermione, les refus de celle-ci, l'amour d'Hermione pour Pyrrhus, celui de Pyrrhus pour Andromaque, la résistance de cette dernière, l'ambassade dont Oreste est chargé et même son indifférence à sa mission qui va pourtant déterminer la prise politique de l'empire. «Oreste: - J'aime: je viens chercher Hermione en ces

par un contact direct (« sur sa tête… » au vers 1) à la tête légère de Perrette , l’espace d’expansion de sa rêverie. L’allure de la laitière anticipe la capacité de propagation du rêve. Le long monologue intérieur renforce l’identification du lecteur à cette figure en même temps que le passage au discours direct des vers 12 à 21 met en valeur l’envahissement de la réalité par le rêve . On admire, d’une certaine manière, le pouvoir de

5 j e retiens Les caractéristiques du discours théâtral Les répliques Ce sont les paroles prononcées par les personnages. Elles peuvent être de différentes natures. • le dialogue : échange de répliques entre plusieurs personnages. • le monologue : un seul personnage parle devant les spectateurs. • l’aparté : un personnage s’exprime sans être entendu des autres personnages, à l’intention des spectateurs. • la tirade : c’est une longue réplique. La double énonciation est propre au genre théâtral

Andromaque Roi d’Epire, Pyrrhus, le fils d’Achille et le vainqueur de Troie, s’est épris de sa captive, Andromaque, veuve du chef troyen Hector, tué par Achille. Il délaisse Hermione, qu’il doit épouser et qui, par amour pour lui, avait éconduit Oreste, roi d’Argos. Andromaque, elle, n’aime pas Pyrrhus et veut rester fidèle à son défunt époux. Cependant, pour sauver son fils, Astyanax, qu’Oreste est venu demander, au nom des Grecs, elle consent à épouser Pyrrhus, avec le projet secret de se

d’un gentilhomme ridicule. » Andromaque (1667) Racine   Après la prise de Troie, Andromaque, veuve d’Hector, et son fils Astyanax sont échus en partage à Pyrrhus, roi d’Épire. Celui-ci, déjà fiancé avec Hermione, fille de Ménélas, diffère de jour en jour son mariage parce qu’il est épris de sa captive. Mais Pyrrhus n’a pas compté avec la haine des Grecs contre la race d’Hector. Irrités d’apprendre que le roi d’Épire songe à épouser Andromaque, ils envoient Oreste auprès de lui pour

même arrêter sa mère, sansmotif particulier. C’est ce qui apparaît aux vers 1090-1093, lorsque Néron déclare qu’il veut qu’on « retienne » sa mère. Plus encore, il refuse d’écouter Burrhus, et le menace à son tour, notamment aux vers 1097-1098. Le monologue de Burrhus à la scène 2 était donc particulièrement prophétique : « Cette férocité […] est prête à s’affranchir. / En quels excès peut-être elle va se répandre ! » (v. 801-803). ❻ Dans la scène 4, Agrippine se confie à Albine : tenue à l’écart du

tradition du Pierrot de la Lune, en relation avec la mise en scène de D. Mesguish - les élèves ont vu en classe une mise en scène moderne de Dom Juan. (Daniel Mesguish) Lecture cursive : extraits de tragédies classiques du XVII ème siècle (le monologue tragique) : en quoi s’agit-il d’une pièce classique ? (perspective générique) Comment se manifeste le trouble du personnage dans chaque extrait ? (perspectives thématique et sémantique) Bérénice de Racine : Andromaque de Racine Activités

(susceptibles de retenir l’attention fuyante de spectateurs occupés à tout autre chose qu’à la représentation)et de scènes posant des questions politiques (réflexion sur le pouvoir et l’usurpation), des questions existentielles, métaphysiques (les monologues d’Hamlet) et/ou métalinguistiques (scène des fossoyeurs). S’explique ainsi le collage de registres très différents (lyrique, polémique, tragique, comique -clowneries des fossoyeurs mais aussi d’Hamlet lui-même). 2. Le théâtre élisabéthain a

répliques de « Jean ! » à « salade », cernées de deux monologues. Le premier justifie les accessoires saugrenus. Le second dévoile les ambitions et les angoisses du personnage. Labiche recourt au monologue pour souligner la solitude du personnage, forcé de dissimuler une tare qui doit rester secrète : quand on ne connaît pas l’orthographe, on est bien seul ! 3. L’aparté que Jean marmonne en sortant de scène (l. 14-15) se rapproche du monologue dans la mesure où Jean se parle à lui-même. Cette