Monologue Sur La Liberté

lorsqu'un personnage parle, son discours s'adresse, finalement, au public. Ainsi, lorsqu'il faut informer le spectateur, notamment dans les scènes d'exposition, les répliques des personnages peuvent singulièrement manquer de naturel. Plus encore, les monologues portent l'artifice à son sommet : le personnage, soit pour exprimer ses tourments intérieurs, soit pour renseigner le public, parle seul, tout haut. C'est ainsi que George Dandin, dans la pièce éponyme de Molière, ouvre la pièce en nous confiant

importante à la société lui est permise car celui ci utilise une critique détournée impliquant ses personnages. Les monologues notamment permettent une réflexion plus profonde sur les problèmes qui animent la société, c'est le moment idéal pour laisser éclater ses idées, ses revendications, puisque le personnage est face à lui-même (et au spectateur). C'est le cas dans le célèbre monologue de Figaro, seul sur scène (dans l'acte V, scène 3), exprime ses déboires amoureux, se livre à une longue réflexion

morale : Dom Juan) BUT rôle social = fonction ludique plaire et instruire (théâtre divertissement a la base), fonction morale (corrige mœurs par le rire = castigat ridendo mores), critique (dénonce ses cibles par satire) FONCTION CRITIQUE EX liberté de l'auteur à caricaturer les événements, situations, traits de caractères des personnages pour dénoncer * Aristophane Vème siècle avant JC, désacralise mythes en se moquant de leurs personnages (héros ou dieux). S’attaque violemment perso contemporains

fonde sur l’idée de « l’intentionnalité » d’Husserl, la conscience n’est pas une intériorité, elle est tout en son dehors : mouvement d’éclatement. Être, c’est être dans le monde. Nous sommes des consciences de quelque chose : il faut respecter la liberté des personnages. Il n’y a pas d’observateur privilégié. Le romancier est « en situation », ce qui compte, c’est la succession et surtout la limitation des points de vue. (Dos Passos) Camus, le roman comme destin : pas de réalisme subjectif et de

logorrhée A. Une parole solitaire et égarée -L’étude onomastique du nom Malone dans le titre est déjà annonciateur de ce qu’il va se passer. En effet Malone = alone (seul) annonce un personnage seul -Utilisation de la 1ere personne du pluriel -monologue intérieur = il se parle à lui-même il est récepteur et émetteur B. Se raconter des Histoires -Il tente de se rassurer en s’interpellant lui-même en utilisant des tournures pronominales réfléchies « me suis regardé vivre ? » et « me suis-je jamais

Jupiter représente une synthèse de discours religieux et philosophiques qui donnent une explication globale de l’univers. Quel sont, dans cette scène, les rapports entre Oreste et Jupiter ainsi que leurs conceptions de la liberté ? I. Le monologue de Jupiter II. La liberté selon OresteConclusion : Cette scène expose donc le dialogue entre Oreste et Jupiter où se trouve débattue la question des rapports de l’homme et de Dieu, c-a-d du moi et de l’autre. De façon quasi-permanente, Sartre

la forme du conflit tragique. Le conflit tragique apparaît comme une expérience du déchirement de la conscience. Il y a conflit tragique lorsque le héros a la liberté de choisir mais qu’il ne peut pas trancher. Il s agit plus d’une illusion de liberté car il ne peut pencher ni d' un cote  ni de l autre c est ce que Descartes appelle la liberté d' indifférence le choix est alors impossible a faire. -Agamemnon dans Iphigénie qui doit choisir entre perdre la guerre ou sacrifier sa fille. Les dieux avait

ce passage est en effet un long paragraphe l8 à 35 qui semble enfermer le lecteur dans la conscience du personnage. L’utilisation du point de vue interne souligné par les verbes « considérer » et « envisager » nous permet en effet d’assister au monologue intérieur de Jean Valjean. Comme Jean Valjean, le lecteur est enfermé dans ce dilemme cruel. La profondeur et la durée de la réflexion sont suggérées par la longueur du paragraphe. -L’utilisation du discours indirect libre renforce cette impression

connait le but, la date approximative, l’auteur) Moment solennel => vouvoiement Dialogue : -Au début : Philippe dirige la discussion, il témoigne de sa volonté d’agir (L.4) « Eh bien ! oui que l’injustice faite à ma famille soit le signal de la liberté. Pour moi, et pour tous, j’irai ! » -Philippe veut prendre part à l’action. Il est sensible, humain. Il a une certaine assurance (L.6-9) ---------->interrogations. Progression du dialogue : -Lorenzo s’investit de plus en plus dans sa confession

forme de nourrice, c’est le cas d’Oenone ou de gouverneur, c’est le cas de Théramène. Il est à peine nécessaire de souligner l’importance toute particulière d’Oenone dans la progression de l’action.(Phèdre) Non seulement, grâce au confident, le monologue est devenu dialogue, mais le confident est la conscience du héros (cf à cet égard les analyses de Moreau dans sa thèse). Par un artifice scénique, la confidente peut assister à une scène sans l’entendre – c’est le cas de Zaïre à l’acte I, scène