Monophysisme

querelles doctrinales. Il y a plusieurs façons de concevoir le rapport à dieu, l’existence du Christ. On opposait le nestorianisme qui était une doctrine du patriarche de Constantinople qui considérait le Christ comme un homme plus qu’un dieu et le monophysisme qui voyait dans le Christ un dieu. Egalement, ces querelles doctrinales ont donné lieu à des querelles politiques. Par exemple, les byzantins considéraient que l’empereur pouvait être divinisé parce qu’il était lié au Christ. Il y a aussi la querelle

intérêt aux ouvrages des théologiens de l'école d'Antioche, où l'on a connu tant de grands hommes comme saint Ignace, Théophile d'Antioche, Jean Chrysostome et Nestorius et où se trouvait le centre de nombreuses controverses religieuses (arianisme*, monophysisme*, et nestorianisme*). En ll20 nous le retrouvons en Espagne, où il porta le secours à Alphonse d'Aragon contre les Almoravides. L'Espagne, le pays où entre autres, Ibn Hazm*(Cordoue, 994l064) a écrit son Collier de la Colombe, ou De l'Amour et

le Concile de Chalcédoine, proposa la doctrine du monoénergisme, selon laquelle la nature humaine du Christ serait restée passive et neutre, son énergie propre ayant été absorbée par l’énergie du Verbe de Dieu. En fait, il ne s’agissait que d’un monophysisme à peine déguisé, où l’on remplaçait le terme « nature » par celui d’« énergie ». En 630, l’empereur nomma Cyrus de Fasis patriarche d’Alexandrie, avec la mission de réaliser l’union avec les monophysites, particulièrement nombreux en Égypte. Aussitôt

s’entre-déchirent en Orient et utilisent les moines comme troupes de choc. L’affaire rebondit avec Eutychès qui brouille le débat tout en voulant contredire Nestorius. Eutychès soutient que la nature du Christ est une et fonde une nouvelle hérésie, le monophysisme… le concile de Chalcédoine en 451 condamne ces nouveaux errements. L’Eglise de l’empire chrétien a bien du mal à maintenir son unité. Même, avec l’empereur Zénon, l’empire d’Orient deviendra monophysiste, rompant avec Rome ; 3) les institutions

Yémen pour atteindre La Mecque. Comme si cela ne suffisait pas, pour faire bonne mesure, les orientalistes ont encore fait appel aux Ghassanides de Syrie bien sûr, mais aux Lakhmides de Hira qui pratiquaient le Christianisme sous la double forme du monophysisme et du nestorianisme, sans oublier les tribus du désert à l'image des Kalb, des Tanoukh, des Taghlib, des Hanifa, ainsi que de quelques centres urbains isolés, et d'autres anachorètes anonymes. (Francesco Gabrieli. Mahomet et les grandes conquêtes