Monophysisme

conquêtes impériales des anciens territoires romains. Le VIe siècle voit aussi le commencement d’une longue série de conflits avec les voisins de l’Empire, comme les Perses sassanides, les Slaves et les Bulgares. Des crises théologiques, comme le monophysisme dominent aussi l’Empire. Justinien a peut-être déjà exercé le pouvoir durant le règne de son prédécesseur, Justin (518-527). Justin est un ancien officier de l’armée impériale qui a été chef des gardes sous Anastase, et qui a été proclamé empereur

Dederiana (province de Dardania) dans une humble famille paysanne. Après s'être enrôlé dans l'armée, il combattit les Isauriens et les Perses et contribua à supprimer la révolte de Vitalien. Si son prédécesseur, Anastase, avait été partisan du monophysisme, Justin revint à l'orthodoxie religieuse et fit alliance avec le pape Jean Ier qui visita Constantinople. Toutefois ses tentatives pour affirmer son autorité politique à l'Ouest conduisirent à des frictions avec Théodoric. À l'Est, Justin chercha

natures se mélangent, le mélange est si fort que l'humain disparaît. Le mélange n'est pas égalitaire. On parle alors de monophysisme. Leur but est de condamner la doctrine de Nestorius, le dyophysisme. Un quatrième conseil œcuménique se réuni en 451 dans la ville de Chalcédoine. Lorsque le moine développe sa théorie, le Pape intervient (Leon Ier) en étant hostile au monophysisme: il va parler de deux natures « sans confusion ni séparation ». Le Concile de Chalcédoine retient cette dernière doctrine

pose la question de l’âme humaine du Christ : une seule nature pour eux) mais va plus loin que proclamer l’unité des deux natures (monophysisme), il les sépare en affirmant que Marie est seulement mère de l’homme Jésus et pas mère de Dieu). Elle n’est plus Theotokos mais Christotokos (donc dyophysisme). Face à cette conception, des partisans extrêmes du monophysisme apparaissent autour d’Eutychès en 447. B. Des fragilités nouvelles à l’ouest -le donatisme : rappel : naît en Afrique du Nord au

vers 320; elle affirme que dans la Trinité le Père seul est vraiment Dieu, les autres personn~s étant INTRODUCTION AU VOCABULAIRE USUEL 23 d s créatures. Deux hérésies contradictoires déchirèrent l 'S siècles suivants, le nestorianisme et le monophysisme (du grec monè : seule et phusis: nature) f~rmules extrêmes et durcies de l'enseignement antagomste des (' 'oies de théologie d' Antio~he et d' Al~xandri~: Nest~1 ius, patriarche de Constantinople, enseigna q~ Il Yava.lt dans le Christ deux personnes:

décida donc d’imposer le baptême aux Juifs en Orient. Il était, en effet, convaincu de son rôle de garant de l’orthodoxie du christianisme. D’autre part, la reconquête des provinces orientales plaça de nouveau l’empire devant le problème du monophysisme. Le patriarche Serge s’efforça de restaurer la paix dans l’Eglise. Il trouva l’appui dans une doctrine qui venait des provinces orientales, celles d’une seule énergie dans le Christ. Cette thèse des deux natures jetant un pont entre les chalcédoniens

successeur de Zénon, l'empereur Anastase Ier (491-518) réorganise la perception de l'impôt, ce qui favorise le commerce et l'artisanat des villes et renforce les capacités financières de l'Empire. En revanche, ses positions religieuses en faveur du monophysisme provoquent de fréquentes révoltes à Constantinople14. La puissance de Justinien L'apogée de l'Empire byzantin avec les conquêtes de Justinien. Justinien. Au VIe siècle, sous le règne de Justinien Ier (527-565), ses deux généraux

Négation de la consubstantialité. Particularité : l’accent est mis sur la nature humaine du Christ : le christ est d’abord un homme dans lequel Dieu est venu habituer ensuite. En 431, les nestoriens sont condamnés au Concile d’Ephèse. * Monophysisme Inverse du Nestorianisme. Nature divine du Christ : c’est Dieu et puis c’est tout. Très présents en Egypte et Syrie. Condamné en 451 au Concile de Calcédoine. Il y a donc un problème politique : les empereurs byzantins veulent asseoir leur

Vérité ( ّ َ ‫.) َ ل ا‬ Les différents conciles qui se tinrent au 4ème et au 5ème siècles et qui fixèrent la croyance officielle de l’Eglise, n’ont pas mis un terme aux divergences des chrétiens. L’arianisme (Jésus est créé et subordonné à Dieu), le monophysisme (Jésus n’a qu’une nature : la nature divine, à laquelle s’adjoint un corps humain), le nestorianisme (la nature divine et humaine de Jésus ne sont pas unies, mais juxtaposées en Jésus) ont perduré. L’église de Perse (et aujourd’hui une des églises

réalité et non fictivement ". Le Christ est " monté aux cieux avec le même corps " et " viendra avec le même corps ". Notons que le Symbole de saint Athanase est l'un des nombreux textes dogmatiques et liturgiques qui écartent sans ambiguïté le monophysisme prêté à l'Eglise apostolique arménienne. Quant au " Filioque " (formule affirmant que l'Esprit saint procède du Fils comme du Père), il ne figure pas dans le Symbole d'Athanase, pas plus que dans le texte original du Symbole de Nicée-Constantinople