Monstre Ignorance

représentation. Or, si l'homme a le sentiment de la liberté et s'il agit comme s'il était libre, l'est-il réellement ? Selon le philosophe Spinoza, la liberté telle que la conçoit l'homme n'est qu'une illusion; elle n'est que la simple marque de son ignorance des causes qui le déterminent. Dans la présente lettre LVIII adressée en 1674 à son ami médecin, Schuller, il aborde le thème de la liberté. Spinoza présente sa conception de la liberté, mais réfute, avant, la conception traditionnelle de la liberté

Double à la simple ignorance (p.27) : Donc, quand tu fais malgré toi des réponses contradictoires sur une chose, c’est une marque infaillible que tu ne la connais pas. Selon moi, Socrate veut dire que si tu ne connais pas la réponse, mais que tu crois la connaître, alors tu vas dire des choses qui te semblent claire, mais qu’en réalité, ce n’est pas fiable comme réponse. Tu penses que ce que tu dis est vrai, mais si l’on pousse la question de plus en plus, alors tes réponses seront de plus en plus

et de l’obscurité à la lumière. Ce que Platon essaye de nous faire comprendre, c’est que l’idée du bien est perçue en dernier, celui-ci est la source de toutes bonnes choses sur terre. Pour moi, Platon m’invite à sortir de ma caverne (mon ignorance) à la lumière (soleil des idées), passer du monde sensible au monde des Idées, de l’ignorance à l’instruction ainsi que de l’illusion à la réalité.

acquis une base non négligeable de connaissances sur le monde qui l’entoure pour provoquer une transformation de sa compréhension de la réalité et un épanouissement de son esprit. Ce déclic propose un dépassement intérieur nous mettant face à notre ignorance.

Ainsi, pour arriver à un raisonnement rationnel et pour convaincre Criton, Socrate utilise la méthode Socratique. En effet il utilise la maïeutique pour faire comprendre à Criton, conscient de son ignorance, qu’il peut accoucher des vérités qu’il porte en lui. On nomme ceci le principe de la simple ignorance (je sais que j’ignore). Ainsi, tout au long du dialogue, Socrate pose des questions et affirme des choses à Criton pour lui faire prendre conscience de ce qu’il ignorait et surtout pour lui montrer

ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse del'Univers. Or, apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance. Ainsi donc, si ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à laphilosophie, c'est qu'évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une fin utilitaire. Et ce qui s'est passé

A. - Il me semble que non. S. - Ainsi, tu comprends que les erreurs de conduite également résultent de cette ignorance qui consiste à croire qu’on sait ce qu’on ne sait pas ? A. - Que veux-tu dire par là ? S. - Nous n’entreprenons de faire une chose que lorsque nous pensons savoir ce que nous faisons ? A. - Oui. S. - Ceux qui ne pensent pas le savoir s’en remettent à d’autres ? A. - Sans doute. S. - Ainsi les ignorants de cette sorte ne commettent pas d’erreur dans la vie, parce qu’ils

réplique que la volonté n'est rien d'autre qu'un mot qui ne signifie rien de concret et que justement leurs actions sont dépendantes de leurs envies et leurs pulsions mais dont ils ne connaissent pas la cause de ces pulsion, et c'est donc de cette ignorance là que Spinoza fait référence. Et pour finir le troisième moment arrive lorsqu'il donne un deuxième exemple pour appuyer de nouveau sa thèse à partir de « De même, quand nous regardons le soleil, … » à « la cause de cette imagination que nous

tranquille ? A. - Je m’en remettrais au pilote. S. - Tu ne varies donc pas sur les choses que tu ignores, si tu sais que tu les ignores. A. - Il me semble que non. S. - Ainsi, tu comprends que les erreurs de conduite également résultent de cette ignorance qui consiste à croire qu’on sait ce qu’on ne sait pas ? A. - Que veux-tu dire par là ? S. - Nous n’entreprenons de faire une chose que lorsque nous pensons savoir ce que nous faisons ? A. - Oui. S. - Ceux qui ne pensent pas le savoir s’en remettent

savoir. Par ce terme, savoir, on peut entendre science. Mais la science elle-même ne crée-t-elle pas indéfiniment de nouveaux questionnements, au fur et à mesure qu'elle avance des réponses ? Ainsi, quand la science met fin à une ignorance, aussitôt d'autres ignorances apparaissent. Dans ce cas, la science, loin d'être une absence d'ignorance, en est plutôt un générateur, comme la quête infinie d'un savoir dont les lacunes iront grandissantes tandis que l'homme tentera avec peine de les combler.