Montaigne Barbare

MONTAIGNE ; Les Cannibales, Extrait II Le passage que nous allons étudier est extrait du livre I chapitre 31 intitulé « Les Cannibales » dans lequel Montaigne dénonce ma barbarie et tient à démontrer que les hommes les plus barbares ne sont pas ceux que l’on croit. I. Anthropophagie chez les brésiliens a. Une démarche d’ethnologue * L1 « ils ont leurs guerres » Montaigne parle de la guerre des brésiliens car il est impossible de comprendre l’anthropophagie sans le contexte.

fait d’évoquer la vie des peuples « barbares » nous amène-t-il à réfléchir sur nous, peuples « civilisés » ? La notion de barbarie est fréquemment associée à celle de civilisation. Le barbare est le non civilisé tout comme le civilisé est le non barbare. Mais alors, qu’est-ce qu’être barbare ? Et qu’est-ce qu’être civilisé ? « Il n’est pas un signe ou un acte de civilisation qui ne soit en même temps un acte de barbarie » disait Edgar Morin. Les termes de « barbare » et « civilisé » viennent de l’Antiquité

départ) III. La critique de Montaigne a) Les modalités de la critique : - Implicite et indirecte (fausse naïveté des Indiens / développement esprit critique) - Une critique plus directe du narrateur (modalisation du propos : balbutiements, prétendus / Montaigne s’inclut : « notre religion ») b) L’objet de la critique : - Opérer un renversement (primitif, barbare, cannibale = idées des Espagnols vis-à-vis des indiens / mais Indiens bons et Espagnols barbares) - Opposition Indiens / Espagnols

Des cannibales, Essais, Montaigne Introduction Montaigne est né en 1533 et mort en 1592. Il est éduqué selon des principes humanistes avec une grande ouverture culturelle sur l’Antiquité. Il apprend le latin dès sa plus tendre enfance. Entre 1539 et 1547, il lit beaucoup tout en faisant ses études au Collège de Guyenne à Bordeaux. Entre 1547 et 1557, il fait un séjour à Paris et peut-être des études à Toulouse. En 1557, il est nommé conseiller au Parlement de Bordeaux. En 1558, début de son amitié

retransmises par médias ont provoqué mouvements de foules, 39 morts. À partir de cet évènement on a commencé à parler de hooliganisme en Europe. Ce drame fait entrer mot hooligan dans vocabulaire européen. Terme très vite assimilé à une image de barbare des stades. Pb, plus on en parle, plus sa devient un pb. En France, qst phénomènes violences dans les stades a été très lgtps oublié, comme si pas hooliganisme en France. Ignoré par tous ( journalistes, service de police, historien, sociologue,

vendre chèrement sa vie. Dans le même temps un vieux Sauvage armé d'un arc s'approche de lui et se dispose à le percer d'une flèche ; mais après l'avoir ajusté, tout d'un coup il abaisse son arc, et court se jeter entre le jeune Officier et les deux Barbares qui allaient le massacrer; ceux-ci se retirèrent avec respect. Le vieillard prit l'Anglais par la main, le rassura par ses caresses, et le conduisit à sa cabane, où il le traita toujours avec une douceur qui ne se démentit jamais ; il en fit moins

notion d'humanité n'est apparue de tardivement et souvent limitée à la tribu ou au clan. Cela conduit donc à un paradoxe : en refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les "plus sauvages" ou "barbares" de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leur attitude typique". "Le barbare, c'est celui qui croit à la barbarie". (3) Il critique ensuite ce qu'il nomme le "faux évolutionnisme" qu'on trouve dans tout discours sur les races et consistant en une "tentative pour supprimer la

la conception du pouvoir sous les mérovingiens: une conception barbare opposée à la tradition romaine Les romains avaient clairement perçu la notion d’Etat qui d’une certaine manière permettait déjà à Rome d’assurer une certaine continuité du pouvoir et qui était le fondement de l’autorité impériale. On peut dire qu’à Rome il y a une prise en considération de la chose publique: l’empereur a conscience qu’il gouverne dans l’intérêt de tous. Cette conception est d’ailleurs une conception assez

penser qui nous sont étrangères. Ainsi l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque (puis gréco-romaine) sous le même nom de barbare ; la civilisation occidentale a ensuite utilisé le terme de sauvage dans le même sens. Or derrière ces épithètes se dissimule un même jugement : il est probable que le mot barbare se réfère étymologiquement à la confusion et à l'inarticulation du chant des oiseaux, opposées à la valeur signifiante du langage humain ; et sauvage, qui veut

séductions, adoptions. Avec jugements de valeur affirmant une supériorité sur les autres. En fonction de sa culture on juge les autres. L’ethnocentrisme: Lévi-Strauss: « le barbare est celui qui croit a la barbarerie » il considére ethnocentrique de juger une autre culture en fonction de la sienne. Déclaré que se sont des barbares, c’est dire qu’ils n’ont pas de culture et rejettés ce qui n’appartient pas a sa culture. Toutes les cultures se valent et ont un droit egal d’existence. Aucune ne sont modèle