Montaigne Des Cannibales Bon Sauvage

1 L'ORAL DU BAC DE FRANÇAIS LES 23 TEXTES DE VOTRE ORAL SOMMAIRE 3 Présentation de l'épreuve 9 Foire aux questions 11 Questions pour l'entretien 15 19 23 28 31 35 38 42 Montaigne (1) Montaigne (2) Diderot, Bougainville Voltaire, L'Ingénu Nouveau Apollinaire, « Zone » « Le Pont Mirabeau » « Mai » « La Prose du Transsibérien » Nouveau 47 Baudelaire, « Invitation au voyage » 51 Rimbaud, « le Bateau ivre » Nouveau 55 « Tu es plus belle… » 59 63 67 71 Dom Juan I, 2 III, 2 IV, 3 V, 2 76

philosophes. L’apprentissage du latin et du grec est préconisé par Rabelais dans Pantagruel, et les philosophes antiques font régulièrement leur apparition dans les textes humanistes, tels que ceux de Montaigne, qui dit par exemple entretenir une authentique « familiarité » avec Sénèque, qui serait pour Montaigne une « source et un modèle ». Ses textes sont d’ailleurs régulièrement entrecoupés de phrases latines, langue qui lui était à la fois « maternelle » et « naturelle ». Platon est également régulièrement

Le civilisé et le sauvage Introduction : En 1859, C. Darwin publie L’origine des espèces. Il y présente une théorie qui expliquerait la transformation et la diversité des espèces. Cette théorie s’appuie sur le principe de l’hérédité et sur l’existence d’une ascendance commune. Toute espèce animale et végétale serait donc soumise à des variations et à des évolutions spontanées. Ainsi, l’homme civilisé et l’homme sauvage ne seraient pas si différents du fait de cette ascendance commune et de

sur autrui ? Support : Une œuvre intégrale : Candide, Voltaire Un groupement de textes Lectures analytiques Un groupement de textes : 1. « Des coches », Montaigne, Essais, III, 6 (orthographe modernisée), 1580, de « La plupart de leurs réponses » à « si horribles hostilités et calamités » 2. « Des Cannibales », Montaigne, Essais, I, 31 (orthographe modernisée), de « Or je trouve » à « les moindres et imparfaites, par la dernière » 3. Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXX, 1721

conte philosophique au service des Lumières ? Le mythe du bon sauvage, qui s'est constitué suite à la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, en 1492, est l'idéalisation des hommes vivants au contact étroit avec la nature. Un mythe, et non pas un réalité. Conformément à sa définition le mythe désigne un récit symbolique et figuratif qui révèle une vérité, " un mensonge qui dit vrai", selon la formule de Cocteau. Le "bon sauvage" symbolise les aspects de la condition humaine et traduit ses

ordonnés de les évangéliser sauf si les indigènes étaient cannibales, la guerre devenant ainsi légitime voire recommandée. Pour les conquistadores, la liste des populations cannibales s’allongeait à ? proportion des besoins en esclaves des colons. On voit ici, en plus d’une justification légitime qui sert de couverture à des intérêts égoïstes, l’ethnocentrisme des colonisateurs blancs qui considèrent le cannibalisme comme quelque chose de sauvage, d’irrationnel, projetant ainsi leurs propres critères

ou la Vie Sauvage. [Michel Tournier) Au XXème siècle, de nombreux genres littéraires se virent renouvelés, les traditions et les innovations d’écriture se mêlent jusqu’à offrir de véritables multiples visages au roman. Les créations s’enchainent : Le nouveau roman, le surréalisme ou encore l’Existentialisme. Les Grands auteurs du 16ème siècle servent parfois d’inspirations aux intellectuels. Ainsi, reprenant le « mythe du bon sauvage » déjà évoqué par Montaigne dans Des Cannibales, chez Diderot

lui-même comme un occidental malgré ses multiples appartenances. Et par là, nous invite donc à une réflexion sur la façon de se comporter à l’égard d’autrui. Ainsi, pour comprendre d’où l’auteur parle et quelle sera la nature de son propos, il est bon de se rapporter à la préface de l’ouvrage. Todorov commence en effet, à rappeler qu’il a fait la connaissance avec le mal pendant la première partie de sa vie alors qu’il habitait dans un pays soumis au régime stalinien. Cela l’a rendu sensible aux

« vieillard ». [Annonce des axes] Le récit de cette anecdote vécue, mise en scène de façon alerte [I], l’amène à réfléchir sur notre société : le « sauvage », par son regard candide et décapant, domine le dialogue par sa sagesse [II]. À travers ses propos, Léry met en lumière les défauts du monde dit civilisé et semble faire l’éloge de ces prétendus « sauvages » qu’il présente comme un modèle pour nos sociétés [III]. I. Mise en scène d’un récit de voyage pittoresque 1. Un récit et un dialogue plaisants

penserais-tu ?... » → Émergence de cette notion dans les relations humaines ( et  sexuelles ) sous la forme de la jalousie. C’est pour cela que les femmes offertes en cadeau de bienvenue sont devenues « folles ». II. Éloge des Tahitiens: Le mythe du bon sauvage a. L'absence de notion de propriété → Partage et absence de propriété au niveau des femmes: «Nos filles et nos femmes nous sont communes » → La formule destinée à marquer le lecteur : «Ici tout est à tous » = Allitération en (t) → Opposition