Montaigne Eloge De La Digression

la part du Prince qui voit clair en eux et fait l’aveu d’une mélancolie profonde, réelle ou fictive, sans en révéler la cause. Des « tragédiens de la Cité » passant par Elseneur occasionnent entre le Prince et les acteurs qui paraissent de pures digressions sur l’art de jouer la tragédie ; mais lors d’un soliloque, alors qu’Hamlet se reproche ses atermoiements au vu de la douleur fictive des comédiens, il a soudain l’idée d’utiliser une pièce de théâtre imitant le récit du meurtre de son père pour

guette le personnage dans son ascension sociale. Le roman de Kourouma est traversé par le souffle sec de l’harmattan et bien des impressions ressenties à la lecture sont durables. La lourdeur – visuelle et phonique – de Balla dit mieux que toute digression la pesanteur macabre qui s’est emparée du village natal de Fama, Togobala. Mais l’œuvre littéraire n’est pas affaire que de sensualité ou de sensibilité. Elle est porteuse de significations ou de questionnements. Forte de son humus sensoriel, l’œuvre

Paris, Éd. du Seuil, 1982. 11. “Le jeu de l’altérité : Notes d’un souterrain, de Dostoiëvski” in Poétique de la prose, suivi de Nouvelles recherches sur le récit, Paris, Éd. du Seuil, coll. Points, 1987, voir aussi Éd. du Seuil, 1978, et Aubier-Montaigne, 1969. 12. “Les fantômes de Henry James”, in La notion de littérature et autres essais, Paris, Éd. du Seuil, coll. Points, 1987, voir aussi GF, 1992, 1970, et Éd. du Seuil, 1971. LA NOTION DE “RECIT EXEMPLAIRE” CHEZ T. TODOROV 91 Après

mensongère d’un spectacle de théâtre, dont Dieu seul serait le véritable auteur et metteur en scène. Avant d’être une forme littéraire, le songe est une obsession métaphysique à l’époque moderne, et le dialogue qu’entretiennent, par textes interposés, Montaigne, Descartes, Pascal1 et Hobbes au sujet d’une vieille aporie sceptique (quels sont les critères qui permettent, à coup sûr, de distinguer le songe de la veille), fait de la question du songe la pierre de touche de la pensée moderne. Le terme «

fait avant lui Montaigne: "chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage"[Note 2]. Même quand on semble d'accord, il apparaît qu'en réalité les goûts sont divers (§2). Les sentiments sont variés même quand les discours sont identiques. Cela donne une apparence d'accord. Mais en réalité, on s'accorde seulement sur l'usage des mots, pas sur leur signification. Il en va de même en esthétique que dans le domaine de la morale. Hume développe cet exemple, qui semble une digression, §3. Les jugements

de bravoure «  détachable  » du reste de l’œuvre, entretient des liens intrinsèques avec le reste du récit. Le plaisir esthétique de narrer et décrire le bel objet, le bel endroit, remplit des fonctions spécifiques qui inscrivent cette apparente digression dans un réseau de ramifications symboliques avec le reste de l’œuvre et font sens, au final, en renvoyant le lecteur à d’autres passages de l’œuvre qui évoquent l’objet ou son sujet. À travers ces descriptions, le lecteur est également poussé à

genre et de la forme : prose poétique (poème en prose) conte en forme d’énigme qui se boucle sur lui-même (l’énigme enfin expliquée) forme en partie lyrique et incantatoire dès lors que la Lune prend la parole discours épidictique complexe, mêlant éloge et blâme (les bienfaits devenant malédiction) 2) Sélection des éléments les plus saillants : - l’ambiguïté et l’ambivalence (recension des caractérisations ambiguës ou oxymoriques) - le merveilleux et l’étrange (le « naturel » de l’intervention

de manière allusive ou sont envisagés seulement comme moyens de succès oratoire. Dans l’ensemble, Aper gomme tout référent historique ou politique en présentant une figure abstraite d’orateur, dans des situations extrêmement schématisées. Son éloge repose simplement sur des invariants 4 Cf. Cogitore 2009 ; Devillers 2010a. 5 Cf. Cogitore 2009, 48-50 ; Gallia 2009, sur l’opposition de Maternus à l’entourage du prince.118 R ap ha ël le C yt er m an n fondamentaux de la pratique oratoire : un

et scientifiques grâce au salon de son père. A cause de son opposition à Napoléon, elle est contrainte de s’exiler en Suisse où elle va à son tour créer un grand salon littéraire où elle reçoit des écrivains germaniques. Elle publie De l’Allemagne, éloge de la littérature allaemande, de l’imagnation, où elle présente l’Allemagne comme une sorte de pays modèle, pays de liberté. Elle propose des traductions partielles. Elle donne un extrait du Faust de Goethe (traduit par Nerval en 1827). Le roman

Programme de littérature française III 4ème année Guide pour le contrôle de connaissances 1.Humanisme et Renaissance. L’École lyonnaise. Rabelais. (p.2) 2.La Pléiade. Ronsard et Du Bellay. (p.6) 3.La crise de la renaissance. Le baroque. Montaigne. Agrippa d’Aubigné. Du Bartas. Sponde. Chassignet. (p.11) 4.Le XVIIème siècle. L’écrivain et la société de la cour. Les « modernes ». Malherbe. Théophile de Viau. Saint-Amant. Tristan l’Hermite. (p.17) 5.Le roman et la nouvelle dans la première