Montaigne Preambule Les Essais

Une autobiographie est un récit rétrospectif en prose qu'une personne réelle fait de sa propre existence. C’est un genre littéraire qui était pratiqué par Montaigne depuis le seizième siècle et s'est surtout développé au dix huitième siècle avec Rousseau. Nombreux ont été les écrivains à se lancer dans cette aventure. Quiconque peut être apte à prendre sa plume pour parler de lui, un homme célèbre, un romancier reconnu, parfois même un simple citoyen. Chaque personne a quelque chose le concernant

philosophie. Ils n’auraient pu imaginer un état naturel si pur et si simple, comme nous le voyons par expérience, ni croire que la communauté humaine puisse se maintenir avec si peu d’artifice et de liens entre les hommes. Michel Eyquem de Montaigne (1533 - 1592), Les Essais (1580), livre I chapitre XXXI, des Cannibales. 1. amérindiens ; 2. dégénérées ; 3. époque ancienne et mythique où les hommes étaient supposés bons et vertueux. Voici le texte original, et sans coupure... : Or, je trouve,

Au XVI siècle, Montaigne et ses Essais ont permis le fort développement du genre littéraire de « L’écriture de soi ». Ce sont cependant Les Confessions, de Rousseau, qui font littéralement apparaître au XVIII siècle l’autobiographie en France. Au XIXe siècle, les « récits de vie » connaissent un véritable engouement et nombre d'auteurs vont écrire leur autobiographie, tel Chateaubriand et ses Mémoires d'outre-tombe. Philippe Lejeune est un universitaire français, auteur de nombreux ouvrages

Jean-Baptiste Chassignet, « Assieds-toi sur le bord d’une ondante rivière » Jean-Baptiste Chassignet, « A beaucoup de danger est sujette la fleur » Ronsard, « je n’ai plus que les os », 1586 Agrippa d’Aubigné, « Tout cela qui sent l’homme », Stances Montaigne, del’imagination ? Shakespeare, Roméo et Juliette Baudelaire, « Une charogne », Les Fleurs du mal Lecture de l’image: Simon Renard de Saint André, Vanités Rubens, manuel de littérature page ? Lecture cursive et activités

libre : « Je suis dans ma chambre […] me délivrent » p.86-88 Excipit « Je dévale en courant […] avec l’enfance » p.275-277 Lectures cursives-extraits- : Autoportrait : Montaigne, Essais, 1580-1595, p. 354 Rousseau, Les Confessions, 1675-1770, p. 356 Le projet autobiographique : Rousseau, Les Confessions, Préambule. Les souvenirs d’enfance : Sartre, Les Mots, 1964, p. 357 Leiris, L’Age d’homme, 1939, p. 371-372 Sarraute, Enfance, p. 23-24, p. 165 Lecture de l'image: Juan Miro

SEMAINE 24 Mardi 17 mars - CONVAINCRE, PERSUADER, DÉLIBÉRER (8) : B/ LECTURES ANALYTIQUES (5) : II/ L’ARGUMENTATION DIRECTE : IV — Michel de Montaigne [1533-1592], « Chacun appelle barbarie, ce qui n’est pas de son usage », Essais, I, 30 —> cf. manuel de littérature pp. 386-387. 1- Lecture et compréhension du texte. 2- Fiche pour le COMMENTAIRE : A- Le commentaire suppose d’abord de se livrer à une étude méthodique (ou lecture analytique) du texte : sa structure, sa progression, ses procédés d’écriture…

pensée et de ­l’argumentation Pour mener une réflexion et convaincre, il faut de la rigueur. Ces auteurs procèdent par la logique et font appel à la raison par une démonstration rigoureuse, proche de celle des sciences. Exemple : les Essais de Montaigne (livre II, chap. 12, document A) : étudier la structure du texte et la logique du raisonnement qui progresse par questions-réponses. Ces œuvres permettent d’adopter une démarche inspirée par les raisonnements mathématiques, construisant

inspiré par la propre vie de l'auteur. D’ailleurs, le pacte autobiographique confirme le plus souvent l’intérêt que l’écrivain accorde à la restitution fidèle de-ses souvenirs. II n'est pas rare en effet que celui-ci s'engage, dans une préface ou un préambule, à donner de son passé une image aussi fidèle que possible. II place alors son récit sous le signe de la sincérité, de l'authenticité. Cet engagement se traduit par exemple pour Rousseau par la promesse de (...). Cette quête de sincérité est également

projette sa propre mort sur la page, on essaie de l’apprivoiser. (Essais, Montaigne) ; « pleurer sa mère, c’est pleurer son enfance » et prendre conscience de l’échec de l’écriture autobiographique comme tentative de conjurer la mort. - une œuvre de conclusion - souvent écrite sur le tard, elle vise à faire un bilan - le livre devient l’instrument d’une quête, d’une enquête sur soi qui doit donner à l’autobiographe le sens de sa vie (Rousseau, préambule des Confessions : « Que la trompette

comme pour n’importe quel autobiographe, de restituer « l’exacte localisation des faits biographiques », pour reprendre l’expression de Jean Starobinski. Rousseau lui-même reconnaît cette difficulté à plusieurs reprises dans les Confessions. Dès le préambule définitif du livre, celui du manuscrit de Genève, il émet implicitement une réserve au sujet de la vérité, lorsqu’il affirme : « j’ai pu supposer vrai ce que je savais avoir pu l’être, jamais ce que je savais être faux ». Dans l’expression « avoir