Montaigne Sur La Conscience

christianisme, un univers réconcilié qui permettrait de faire progresser la sagesse des hommes. Les grandes œuvres de l’humanisme -Littérature Erasme, Eloge de la folie, 1511, Adages, 1500. Thomas More, Utopie, 1516. Rabelais, Gargantua, 1534. Montaigne, Essais, 1580. Ronsard, Odes, 1550. Du Belley, Les Antiquités de Rome; Les Regrets, 1558. Jodelle, Cléopâtre captive, tragédie, 1553. -Peinture Léonard de Vinci, La joconde, 1503-1505. Raphaël, L’Ecole d’Athènes, 1509-1510. Michel-Ange

CONSCIENCE On peut définir la conscience comme la faculté de se représenter aussi bien le monde que soi même I. Le problème métaphysique de l’identité Dire qui est le moi ce serait saisir ce qu’une personne a d’essentielle, ce qui subsisterait lorsque tout ce qui est accidentel serait perdu. Mais il semble impossible de saisir une telle essence puisque rien n’est constant en l’homme. Si le moi existe, la conscience serait incapable de la connaitre. On ne parvient donc pas à connaitre ce qui

sa vigueur lorsqu’il suffit désormais d’un clic pour devenir ami ? De même, l’amitié classique était extrêmement intime, « l’amitié est une âme en deux corps » disait Aristote, l’amitié de Montaigne et La Boétie est telle qu’ils ne « retrouvent plus la couture » qui a joint leurs âmes (De l’amitié, Montaigne). Cependant, à cette intimité s’oppose désormais, dans les réseaux sociaux, comme Mathilde Dangeau le rappelait à juste titre « L’Extimité », mot proposé par Jacques Lacan, que Serge Tisseron

dire que| | |l'Homme ne doit pas craindre la mort. En énonçant cette thèse, certains enjeux sont considérés: la liberté et | | |le sens. (1)La liberté est restreinte par la conscience de la mort et la crainte de celle-ci. Les croyances | | |envers la mort briment la liberté, car si nous ne la craignons pas, toutes les restrictions (croyance au |

héritage (une éducation nécessaire pour rendre une culture dynamique). Elle aura alors pour rôle l'incarnation de la valeur dans la vie quotidienne : ainsi l'homme pourra passer d'un état sauvage, à un autre état, grâce au « devoir être » (idéal de la conscience). C'est la concrétisation de ce qui doit être, pour être homme. Cependant l'homme est un animal culturel, il est le seul être qui possède la faculté d'inventer des réponses à ses besoins et aux défis de son environnement. Ainsi, on peut voir la

pensée des hommes depuis des siècles. Dans les Essais de Montaigne « Que philosopher c’est apprendre à mourir », L’auteur nous rappelle que la mort est une composante irréductible de l’existence et qu’il ne faut pas avoir peur de partir puisque ce moment arrivera. Il ajoute que de comprendre cela, rend l’homme libre « C’est une perfection absolue et pour ainsi divine que de savoir jouir de son être ». Ainsi par son argumentation, Montaigne console le lecteur sur cette question angoissante qui habite

établir deux sortes d'ignorance : l'ignorance consciente, celle du sage et du savant, et l'ignorance ignorée, celle de l'ignorant. Dans ses Essais, Montaigne distinguait déjà ces deux ignorances : "L'ignorance qui se sait, qui se juge et qui se condamne, ce n'est pas une entière ignorance : pour l'être, il faut qu'elle s'ignore soi-même." ; à l'instar de Montaigne, Victor Hugo disait du savant qu'il "sait qu'il ignore". Le sage et le savant, par leurs réflexions, tentent de trouver une réponse à leurs questionnements;

L'utopie Présente les mœurs et l'organisation politique et social d'un monde imaginaire idéal, met en évidence les travers de notre société → critique implicite. Dès l'Antiquité (Royaume d'Alkinoos dans l'Odyssée, La République de Platon). XVIIIs : Montaigne imagine les Troglodytes, Voltaire imagine L'Eldorado dans Candide. XXe : Contre-utopies (Meilleur des mondes d'Huxley, 1984 d'Orwell) IV - Les atouts de l'argumentation indirecte Appel au goût pour les histoires et aux émotions. Touche un

termes « se » et « soi-même » précisent l’orientation de la connaissance de soi par soi-même qui évoque et spécifie le caractère subjectif de la question et donc du thème. Cette recherche de connaissance entraîne le sujet à réfléchir et à prendre conscience de certaines de ses réactions ou émotions qu'il tente par la suite d'expliquer. Se pose alors le problème de la capacité d'explication lié par exemple à la limite du langage ou à celle des moyens utilisés. Dès lors on peut donc se demander si nous

l’imagination, c’est-à-dire la reproduction d’un objet sensible en son absence. Ou, l’acception désigne une visée de la conscience vers un objet absent ou inexistant (Sartre.) I ] POUR OU CONTRE ? A – EST-ELLE REVOLTE CONTRE LA RAISON ? 1) Les opposants Platon : Il faut remonter aux Idées. L’image est de l’ordre du sensible Elle est donc illusoire car elle mutile la réalité. Montaigne disait de l’imagination qu’elle était la « folle du logis. » Tout un courant intellectualiste s’oppose à l’imagination