Montesquieu De La Constitution Anglaise

part, par un fort mouvement de remise en question ainsi que par l'établissement d'une plus grande tolérance et, d'autre part, par l'affaiblissement de la monarchie, suivi de la fin de la suprématie française en Europe et du début de la prépondérance anglaise. Des personnalités comme Voltaire, J.-J. Rousseau, B. Franklin ont certainement marqué leur époque de même que Frédéric II de Prusse, Lavoisier, Diderot et Goethe. Pourquoi le siècle "des Lumières" ? Ce siècle fût appelé Siècle des Lumières

substituer au gouvernement ou à l'Église; sa classe dirigeante est restée imprégnée de puritanisme et s'est plus préoccupée commerce que de philosophie : elle s'est satisfaite des acquis de sa révolution de 1689. Voltaire dans les Lettres anglaises, Montesquieu dans l'Esprit des lois ne sont à proprement parler ni républicains ni démocrates. Voltaire a vu l'Angleterre, rapidement; il a surtout lu John Locke, le théoricien de la révolution de 1688, qui fait l'éloge de la monarchie constitutionnelle

l’Angleterre qui a su tirer profit de l’invention de la machine à vapeur (automatisation de l’industrie), l’économie anglaise est ainsi plus florissante. A partir de 1786, la France et l’Angleterre ont un accord de libre-échange, qui est la traduction juridique des thèses des économistes libéraux: les marchandises peuvent circuler librement. On supprime les entraves douanières, les usines anglaises, très modernes, permettent la production de marchandises à faible coût, et de meilleur qualité que les biens

de se battre) et la sanction. C'est l'existence de règles fondamentales qui sont, connues et avec une autorité qui s'assure de l'application de ses règles. Ex: Somalie ou Éthiopie: Etat avec des règles mais personne ne sait qui doit regarder constitution de la Libye. Le droit sans autorité ne vaut rien. Toute société quel quelle soit, dispose de règles fondamentales. Une société ne peut pas exister sans droit. Mêmes les sociétés primitives connaissent des règles juridiques. Claude Levi-Strauss

(AFDC, Paris, 25-27 septembre 2008. Atelier 6 – Constitution, pouvoirs et contre- pouvoirs). Revue française de Droit constitutionnel, 83, 2010 LA DOCTRINE CLASSIQUE DE LA « SÉPARATION DES POUVOIRS » Durant de longues décennies, la plupart des manuels et traités de droit constitutionnel français ont consacré un chapitre à la question de la « séparation des pouvoirs » et ils l’ont présentée de la manière suivante. Dans De l’esprit des lois, Montesquieu aurait le premier érigé une théorie selon laquelle

juridique est donc hiérarchisé. Ce qui permet de dire que la loi fiscal n’est pas un rapport de force, donc sa dimension objective, c’est la constitution. Le seul moyen de dire qu’objectivement la constitution est du droit c’est de la supposer valide. Kelsen appel cette supposition la norme fondamentale. Kelsen explique qu’on peut supposer valide qu’une constitution d’un ordre juridique efficace et c’est l’histoire qui permet de le juger. L’ordre normatif est différent de l’ordre juridique. Conception

n’est plus défini par sa souveraineté, mais par son identification à un ordre juridique et sa soumission au droit. * Pour lui l’Etat se définirait par sa coïncidence avec le droit. Etat donc l’ensemble des règles, hiérarchisé et dominé par la Constitution, applicables sur un territoire et à une population donnée. Etat : appareil de direction d’une société donnée (« les gouvernants ») en tant qu’il est doté d’un pouvoir très particulier, un pouvoir souverain qui s’exerce sur une certaine population

reconnaît ni la République de Platon ni la Cyropédie de Xénophon comme appartenant exactement au genre utopique ; il considère ces œuvres comme relevant de la catégorie des traités de politique pareils à ceux de Félix Bodin, Nicolas Machiavel et Montesquieu. « Tout au plus, dit-il, peut-on ranger, si l’on veut, la Cyropédie dans la catégorie des utopies pédagogiques et le mettre à côté de Télémaque, auquel il servit d’ailleurs de modèle4. » Selon Régis Messac, les récits utopiques répondent à un besoin

responsabilité pol du gvrmt devant le parlement. La naissance du régime parlementaire, c'est à la fois une construction intellectuelle de la SP mais qui repose sur une réalité pol et institutionnelle historique britannique. Sous la monarchie constit anglaise, puisque c'est dans le cas de cette monarchie qu'est né le principe même de la responsabilité pol devant le parlement. Dans un 1er temps la mise en cause des ministres reposait sur une responsabilité pénal des ministres qui a inspiré les constituants

une norme valide car une autre norme habite le parlement a adopté des lois et au dessus de la constitution il n’existe aucune autre norme donc si on admet que la constituon qu’elle est le fondement de la validité de la loi etindirectement et indirectement la validité de l’agent des impôts c’est parce qu’on présuppose que la constitution est valide si on accepte pas se presuposer selon lequel la constitution est une norma valide il est serait donc impossible de faire la différence entre le commandement