Montesquieu Loi Inutile

subordonnés à la loi. Le conseil d’Etat peut être saisi d’un décret pris par le premier ministre et le conseil d’état vérifiera si ce décret est bien conforme à la loi, il pourrait être annulé s’il serait contraire au principe de légalité. Ce principe limite le risque d’arbitraire mais ne l’écarte pas totalement car la loi elle-même peut être liberticide (opposée à libérale, porte atteinte à une liberté). On en vient au second principe attaché à l’Etat de droit, celui de la soumission de la loi elle-même

République, c’est une puissance de commandement publique (et non particulière ou privée) ; elle est imprescriptible, la puissance de commander est perpétuelle ; elle est inaliénable. Et elle existe essentiellement dans « le pouvoir de donner et de casser la loi », qui inclut selon lui tous les autres caractères de la souveraineté tels que la possibilité : de déclarer la guerre ou de conclure la paix, de connaître tous les jugements en dernier ressort, de gracier les condamnés, de nommer les principaux officiers

notion d’intérêt apparait avec toutes ces évolutions sociales et peut devenir une clé de lecture intéressante sur la société. Par contre, concernant la notion de valeur, son émergence est plus floue. Un point de repère néanmoins est offert par Montesquieu et sa notion de « mœurs » dans L’esprit des lois (1748). Ce concept de mœurs est un héritage d’une idée plus ancienne, héritage d’une communauté chrétienne. Les communautés étaient considérées comme un ensemble de personnes qui partagent une

face du droit de vie et de mort des sujets du noble sur ses terres. Il y a enfin et surtout la sociabilité religieuse, dans la mesure où la charité chrétienne consiste à glorifier le geste même du soulagement de la pauvreté. Voici un paradoxe que Montesquieu, à qui son père avait donné pour parrain un pauvre, avait déjà relevé : le christianisme fait de la pauvreté une vertu (surtout lorsqu'elle procède d'un libre choix) ; mais par là même, il ne permet plus d'assurer le devoir général de charité qu'il

: Droit, justice, morale et religion normes Remise en cause de la hiérarchie des normes 4 La formulation de la règle de TD2 : La hiérarchie des normes droit (expression et intelligibilité de la norme) L’accès au droit 5 Le style judiciaire TD3 : La loi et la codification Lecture et interprétation des décisions de justice nationale 6 Les méthodes d’interprétation TD4 : La jurisprudence du droit Droit et littérature 7 Le principe de non rétroactivité TD5 : Le raisonnement et l'interprétation juridiques

courtisans : les « roués » (hommes cyniques et séducteurs) aux côtés du Régent vont apparaître et conduirent un mouvement de désacralisation des valeurs et repères du siècle précédent.   La critique sous toutes ses formes se pratique avec allégresse : Montesquieu publie ses Lettres Persanes, en 1721, qui vise avec son arme satirique le pouvoir religieux et politique ; Voltaire ose des petits vers contre le Régent, qui lui feront connaître un court exil. L'esprit de non-conformisme devient la règle. La Régence

(Molière) Une phrase complexe comprend une proposition principale et une ou plusieurs propositions subordonnées. Exemple : Je trouvai, il y a quelques jours, dans une maison de campagne où j'étais allé, deux savants qui ont ici une grande célébrité." (Montesquieu) Parmi les propositions subordonnées, on distingue |Les propositions subordonnées relatives |Les propositions subordonnées conjonctives |Les propositions subordonnées conjonctives| |

le pouvoir sur l’esprit Puis le pouvoir s’exercera sur l’esprit en récusant les auteurs communément admirés. « Nous prouverons que de Voltaire est sans génie ; que Buffon toujours guindé sur des échasses, n’est qu’un déclamateur ampoulé ; que Montesquieu n’est qu’un bel esprit ; nous reléguerons d’Alembert dans ses mathématiques ». Il s’agira ici de contrecarrer le pouvoir des grands esprits, des philosophes, sans apporter pour autant des études sérieuses et réfléchies. Le contenu des reproches

produit un effet-utile-performantDéfendre :-se battre pour-protéger-soutenir-donner une voix-faire savoirIdées-idéaux-pensées-valeurs-visionX-analphabétisme-bouclier (ça ne rentre pas trop dans le thème)Inefficace :-impuissante-inopérant-infructueux-inutile, vainAbandonner :-attaquer/dénoncera)Des combats gagnés (justice) → ‘’J’accuse’’ de Zola : montre l’efficacité de la Littérature à faire justice → Au Bagne

siècle), différent de la tyrannie ou du despotisme (Gouvernement sans loi d'après Montesquieu). En effet, le totalitarisme, ce n'est pas un despote qui exerce de façon arbitraire son pouvoir pour éliminer ses ennemis, mais plutôt des hommes dont leur pouvoir est a son apogée dès lors que toute adversité est supprimée : son but n'est pas un moyen de conserver le pouvoir, mais de soumettre l'humanité à des lois implacables (loi de la nature pour Hitler, de l'histoire pour le communisme). Les composantes