Montlignon

leur résidence. L’adresse au lecteur «Connaissez-vous» (v. 5) forme comme une diversion, en même temps qu’elle associe un tiers au dialogue que le poète engage avec lui-même et ses souvenirs. Le lieu mélange la précision («la colline / Qui joint Montlignon à Saint-Leu», v. 6) à la poésie des noms: c’est une colline — et un enjambement du vers 5 au vers 6 — qui joint les deux villes. La terrasse fait le lien entre «le bois sombre» et le «ciel bleu». Elle s’incline cependant, symbolisant un équilibre

Victor Hugo (1802-1885) Recueil : Les Contemplations livre IV *** Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! - Lorsqu'elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant... Connaissez-vous, sur la colline Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s'incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C'est là que nous vivions, - Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! Je l'entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait dans la rosée, Sans bruit

: “Ô souvenirs ! printemps ! aurore !” Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! - Lorsqu'elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant... - 5 Connaissez-vous sur la colline Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s'incline Entre un bois sombre et le ciel bleu? C'est là que nous vivions. - Pénètre, 10 Mon cœur, dans ce passé charmant ! - Je l'entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait

IX : “Ô souvenirs ! printemps ! aurore !” Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! - Lorsqu'elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant... - 5 Connaissez-vous sur la colline Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s'incline Entre un bois sombre et le ciel bleu? C'est là que nous vivions. - Pénètre, 10 Mon cœur, dans ce passé charmant ! - Je l'entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait dans

------------------ IX souvenirs printemps aurore souvenirs printemps aurore Doux rayon triste et rchauffant - Lorsquelle tait petite encore, Que sa sur tait tout enfant... - 5 Connaissez-vous sur la colline Qui joint Montlignon Saint-Leu, Une terrasse qui sincline Entre un bois sombre et le ciel bleu Cest l que nous vivions. - Pntre, 10 Mon cur, dans ce pass charmant - Je lentendais sous ma fentre Jouer le matin doucement. Elle courait dans la rose,

: “Ô souvenirs ! printemps ! aurore !” Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! - Lorsqu'elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant... - 5 Connaissez-vous sur la colline Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s'incline Entre un bois sombre et le ciel bleu? C'est là que nous vivions. - Pénètre, 10 Mon cœur, dans ce passé charmant ! - Je l'entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait

Foucher, père de Mme Hugo. Les lieux importants de la vie du poète jalonnent le recueil : Jersey, et la maison de Marine-Terrace, lieu de l’exil entre 1852 et 1855, après le coup d’État du 2 décembre 1851. Dans le poème IX, « la colline/Qui joint Montlignon à Saint-Leu » évoque La Terrasse, château occupé par la famille Hugo entre 1840 et 1842, à Saint-Prix, dans le Val d’Oise, dans la forêt de Montmorency. Comme le dit la Préface, il s’agit bien des « Mémoires d’une âme » et non pas d’un document

spécialistes des gares Les élus municipaux Eaubonnais agissent au sein de deux entités : la commune d'Eaubonne et la Communauté d'Agglomération Val et Forêt (CAVF). CAVF regroupe les communes d'Eaubonne, Ermont, Franconville, Le Plessis-Bouchard, Montlignon et Saint-Prix. Chaque commune est représentée par 5 conseillers municipaux (pouvant inclure maire et maires adjoints). CAVF prend maintenant en charge : * la distribution et le traitement de l'eau potable * le financement et l'organisation

Contemplations, Villequier Ô souvenirs ! Printemps ! Aurore ! Ô souvenirs ! Printemps ! Aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! - Lorsqu'elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant... - Connaissez-vous, sur la colline Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s'incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ? C'est là que nous vivions, - Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! Je l'entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle courait dans la rosée

Et meurent en sursaut !   Villequier, 4 septembre 1845.   IX.   Ô souvenirs ! printemps ! aurore ! Doux rayon triste et réchauffant ! – Lorsqu’elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant… –   Connaissez-vous sur la colline Qui joint Montlignon à Saint-Leu, Une terrasse qui s’incline Entre un bois sombre et le ciel bleu ?   – C’est là que nous vivions. – Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! – Je l’entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement.   Elle courait dans la rosée,