Morale De La Parure

nombreuses œuvres sur la société de son temps et l’éclaira « aux lumières de la raison». Il développa largement l’idée, tout comme beaucoup de ses contemporains, que l’homme devait pourvoir exercer librement afin de pouvoir accéder une totale indépendance morale et spirituelle. Dans Les Lettres persanes, qu’il publia anonymement en 1721, il imagine la correspondance de deux seigneurs persans, Rica et Usbek, qui auraient quitté leur ville d’Ispahan pour un voyage d’études, qui les aurait finalement conduits

nouvelles, La Princesse de Montpensier et La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette rompt avec les traditionnels romans fleuves du baroque et privilégie des intrigues épurées qui mettent l’accent sur la psychologie des personnages et sur les questions morales qui les tourmentent. Le classicisme est un courant littéraire de la 2nde moitié du XVIIème siècle, qui recherche l’équilibre et la mesure dans la représentation de l’être humain ; il privilégie l’usage de la raison. Il cherche à établir un idéal esthétique

autre héros, le duc de Nemours. Le cortège des présentations est prestigieux et glorieux, car des titres comme « duc » ou « vidame » viennent de la très haute aristocratie française, et les personnages jouissant de ces titres ont de grandes qualités morales et galantes. Le duc de Nevers, par exemple, fait « les délices de la cour » (ligne 4) ; ses trois fils sont présentés comme « parfaitement bien faits » (ligne 5), et parmi eux, le prince de Clèves apparait comme « brave et magnifique » (ligne 7).

sont internes. Mademoiselle de Chartres est d'une beauté exceptionnelle. Dès les premières lignes du roman, l'on se rend compte de l'importance de l'apparence à la cour (jeux de parures, il faut attirer les yeux, provoquer l'admiration...). Elle est « l'une des plus grandes héritières », et reçoit une éducation morale, en acquérant un système de valeurs très fort, des qualités de cœur comme la droiture, la sincérité, l'honnêteté. Elle est élevée non pas dans le respect des convenances, mais dans

de ces portraits, de ce qu’ils traduisent de l’air du temps. Dans l’extrait de la Princesse de Clèves, roman classique, nous retrouvons les valeurs propres à l’esthétique de ce siècle. Il s’agit d’un portrait glorieux :« l’on admira sa beauté et sa parure… », (l.6-7). Le personnage se caractérise par sa pudeur et sa bienséance. On le voit à travers l’emploi de la litote :« je n’ai pas d’incertitude (l.27). Il appartient à la noblesse et ce rang social entre en harmonie avec la noblesse de cœur et la

l’esprit, représentant le sommet de la conscience humaine. La bavette rabattue du compagnon exprime le travail de spiritualisation de la matière. Voila pour la description. Quand au reste, quel symbole voir dans ce tablier, Il est la première parure que l’on porte après avoir été dénudé, mis à nu. Il exprime la virginité et la candeur de celui qui vient de naitre à de nouvelles dimensions de lui. C’est un symbole du travail, il manifeste la volonté d’agir et de travailler avec un cœur pur à

dans l’exercice de ses fonctions, avec un droit de retrait dans certains secteurs Dans le cadre de leurs fonctions, les membres du personnel de l’État devraient veiller à ne pas porter de signes très apparents tels un couvre-chef, un vêtement, une parure ou un accessoire ayant un caractère démonstratif important, porté de façon facilement visible et qui véhicule une signification d’appartenance religieuse. Il est entendu que les signes discrets, par exemple une petite épinglette ou un petit pendentif

personnages une description physique, pourtant avec le regard l’aspect extérieur joue un rôle essentiel l’un pour l’autre. • Lecteur reste en indifférence face aux traits individuels qui ne sont évoqués que par des termes imprécis : « d’une sorte », « sa parure », « un air » avec des déterminants indéfinis. B. Variation du point de vue • Emploi fréquent du pronom personnel « elle » -> intérêt sur la princesse de Clèves jusqu’à la l.12 • Verbes de perception : « ouï parler », « cherchait des yeux

suffit d’observer les hommes tels qu’ils sont aujourd’hui : individualistes, narcissiques, cupides et ambitieux. Pour se faire une idée de la véritable nature de l’homme. Certes, l’homme moderne s’est entouré d’une multitude d’artifices aussi bien moraux que matériels, mais ce n’est que pour mieux dominer son tempérament infernal et contenter son oisiveté. De tout temps les hommes n’ont eu pour priorité que le l’assouvissement de leurs besoins et de leurs désirs. Et affin constater que cette vérité

(470-399 av JC) pour sa part n’a rien écrit ; il philosophait dans les rues d’Athènes, ne cessant de dialoguer en interrogeant ses concitoyens. Socrate, figure emblématique du philosophe, n’a qu’un objet de réflexion et d’étude, les affaires humaines, en morale et en politique, et donc la Vertu entendue comme la valeur par excellence. Quels buts l’homme doit-il poursuivre pour être véritablement un homme et pour être heureux? Les hommes ignorent ce qu’ils font et ce qu’ils savent. En interrogeant les Athéniens