Morale Explicite Cour Du Lion

les injustices de son temps. La forme de la fable correspond parfaitement à l’idéal classique de brièveté, et du « plaire et instruire ». Les obsèques de la Lionne obéit évidemment à ces principes du classicisme, mais tire son originalité de sa longueur et de ses multiples rebondissements. Le récit conte la cérémonie d’obsèques de la femme du Lion, de la reine, et décrit les réactions des courtisans, puis plus particulièrement celle du cerf. Nous nous demanderons comment l’auteur arrive ici à dresser

Commentaire composé : La Fontaine : La Cour du Lion (livre VII, fable 6) | |Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître | |5 |De quelles nations le Ciel l'avait fait maître. | | |Il manda donc par députés | |10

La Cour du Lion Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître De quelles nations le Ciel l'avait fait maître. Il manda donc par députés Ses vassaux de toute nature, Envoyant de tous les côtés Une circulaire écriture, Avec son sceau. L'écrit portait Qu'un mois durant le Roi tiendrait Cour plénière, dont l'ouverture Devait être un fort grand festin, Suivi des tours de Fagotin. Par ce trait de magnificence Le Prince à ses sujets étalait sa puissance. En son Louvre il les invita. Quel Louvre ! Un vrai

La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion La Génisse, la Chèvre, et leur sœur la Brebis, Avec un fier Lion, seigneur du voisinage, Firent société, dit-on, au temps jadis, Et mirent en commun le gain et le dommage. Dans les lacs de la Chèvre un Cerf se trouva pris. Vers ses associés aussitôt elle envoie. Eux venus, le Lion par ses ongles compta, Et dit : « Nous sommes quatre à partager la proie. » Puis en autant de parts le Cerf il dépeça ; Prit pour lui la première en

terre » (v.3). Ainsi, les animaux acceptent leur sort devant la suprématie du « céleste courroux » (v.19), et reconnaissent avoir péché, à l’image du Lion : « pour nos péchés cette infortune » (v.17), qui invite tout le monde à se confesser. Puis, le récit se clôt par un dénouement superficiel. En effet, l’Âne ingénu, répondant à l’invitation du Lion à se confesser, « vint à son tour et dit… » (v.49). Celui-ci ayant simplement brouté l’herbe d’autrui fut immédiatement accusé de « crime abominable »

accompagnés d'une morale implicite ou explicite. (Il s'est inspiré d'Esope, Ésope est un écrivain grec d'origine thrace à qui on attribue la paternité de la fable comme littérature ou genre littéraire ). Implicite : ce qui est sous-entendu. Explicite : qui est dit clairement, sans sous-entendu. Ces Fables dénoncent aussi une humanité corrompue et injuste par l'usage du pouvoir, de l'argent, où l'honnêteté subit le mensonge. Ces textes font un tableau satirique de la cour de Louis XIV. Mais

animaux Lion réunit tous le monde, on voit que les animaux remplacent les gens de la cour Délibération : plusieurs discours rapportés : ¤ (Lion et l'âne) : discours direct [ "…" ; "je"; "nous"] Plus vivant : - effet de réalité suite a l'actualité - révèle la personnalité - intention du locuteur Le Renard va détourné le discours du roi pour le rendre en sa faveur Voir que l'âne va être puni injustement Faute (minime) / Lion faute (Grosse)

construit sa fable de 55 vers comme une pièce de théâtre, ce qui lui donne un caractère dynamique. Elle est relativement longue, comme le sont souvent les fables du deuxième recueil. Dès le premier vers, la situation initiale est présentée : "La femme du Lion mourut". Elle est rapide et précise, on pourrait la qualifier de scène d'exposition. Cependant, ce premier vers paraît un peu redondant par rapport au titre qui précise déjà la situation : "Obsèques". Ce mot insiste sur la gravité et la solennité de

AmorcePour commencer, les fables de la Fontaine sont retranscrites dans plusieurs livres à différentes années. La cour du lion quand à elle est présente dans le second recueil des Fables de la Fontaines écrite entre 1678 et 79. Dans cette fable la Fontaine va critiquer le roi et ses courtisans en utilisant différent animaux pour relever les vices de la cours. Problématique Nous allons donc démontrer comment la Fontaine critique la noblesse et ses courtisans à travers ses fables. Lecture du texteAnalyse

crime comme une peccadille (petit pêché) et finit sur une morale. C'est un tribunal. La Fontaine utilise l'argumentation indirecte, il dénonce le pouvoir absolu du Roi.  2. Variété, diversité   Versification (rimes embrassées qui lient les vers et longueurs irrégulières), accélération   Alternance récit / discours   Polyphonie   Différentes tonalités (ironie, tragédie)  1. Le pouvoir : le roi et les courtisans   Personnages : lion brutale et injuste   Utilisation de modélisateurs /