Fables de la fontaine
Le récit suit une progression claire, où l'on peux distinguer deux principales parties : le deuil de la Lionne à la cour (v. 1 à 16) et l'histoire du cerf (v. 24 à 51). Les deux épisodes sont interrompus par un commentaire de La Fontaine (v. 17 à 23) créant ainsi un effet d'attente, de suspens. Il dénonce explicitement la condition des courtisans de son époque. La structure est en quelque sorte théâtralisée car on pourrait comparer les deux parties aux actes d'une pièce de théâtre et l'intervention de La Fontaine à l'entracte.
La Fontaine met en place le deuil de la Lionne de façon théâtralisée. L'enterrement donne lieu aux nombreuses condoléances des courtisans : "certains compliments de consolations - Qui sont surcroît d’affliction" (v. 4 - 5). Ils partagent également la souffrance du Roi et "à son exemple, rugissent en leur patois messieurs les courtisans" (v. 15-16). C'est une scène pathétique. De plus, la diérèse du mot "affliction" souligne la longueur du rituel.
Il évoque ensuite l'aventure du cerf et focalise l'attention sur ce personnage devenant l'élément perturbateur du bon déroulement de la cérémonie funeste. Il est le seul à ne pas être touché par la mort de la