Morale Le Corbeau Et Le Renard

tout cas considéré comme moins sérieux que les autres formes d’argumentation. Cependant maints auteurs se sont servis de la fiction à d’autres fins que le plaisir de l’imaginaire, du rêve et de l’évasion. Pensons à La Fontaine qui a écrit : « Une morale nue apporte de l’ennui Le conte fait passer le précepte avec lui. » Nous sommes donc amenés à nous demander si l’œuvre fictionnelle permet à l’écrivain de défendre des idées. Nous chercherons d’abord à montrer que cette thèse est valide.

Louis XIV, les artistes devaient faire très attention à ce qu’ils disaient pour plaire à ce dernier et pour éviter la censure. C’est pourquoi critiquer la société ou le roi de manière explicite était totalement impossible. Le fait d’illustrer ses morals par des histoires imaginaires vécues par des animaux, permettait à Jean de la Fontaine de critiquer la société du XVIIème siècle tout en se protégeant d’accusations quelconques. L’emploi d’animaux donne aux fables un côté impersonnel. On s’identifie

zivfugbth deyttuytuj y uy èièi -uj - jj-j-u-tgghtghgyhy er de façon plaisante une leçon de vie. Elle se caractérise souvent par la mise en scène d'animaux qui parlent mais peut également mettre en scène d’autres entités ou des êtres humains. Une morale est généralement exprimée à la fin ou au début de la fable quand elle n’est pas implicite, le lecteur devant la dégager lui-même. Pour Phèdre, le fabuliste latin, « Le mérite de la fable est double : elle suscite le rire et donne une leçon de prudence1

il écrit, son but est de faire ressentir au lecteur ce qu'il a ressenti lui-même, la peur et le dégout. On écrit pour instruire une morale comme La Fontaine avec ses fables, il y ajoute une morale a la fin qui de nos jours sont devenus des dictons très connus, par exemple: "Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute." dans Le corbeau et le renard. Il utilise des animaux dans la plupart de ses fables pour pouvoir critiquer la hiérarchie de son temps sans se faire emprisonner. Les fables

opposés, le fort face au faible. PROBLEMATIQUE En quoi ce texte est une fable qui oppose deux végétaux personnifiés au service d’une morale ? I- Nous allons définir les caractéristiques d’une fable. « Le chêne et le roseau » est classé dans le premier recueil où on retrouve les fables les plus connues comme : « la Cigale et la Fourmi » ; « le Corbeau et le Renard ». On a la présence de deux végétaux : un chêne et un roseau qui sont personnifiés et qui agissent comme des êtres humains. Les personnages

faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse9. – Nuit et jour à tout venant10 Je chantais, ne vous déplaise. – Vous chantiez ? j'en suis fort aise : Et bien ! dansez maintenant. » 2. Le Corbeau et le Renard11 Maître12 Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage13. Maître Renard, par l'odeur alléché14, Fable inspirée d’Esope. Seule apparition de cet animal qui dans l’Antiquité symbolisait le poète insouciant. 3 Petit ver. 4 Modèle traditionnel d’économie domestique

 Table des matières 3 Préface 5 Un Corbeau devant moi croasse… (1626) 7 La Cigale et la Fourmi (1668) 9 Le cygne (1869) 11 Les Corbeaux (1872) 13 Chevaux De Bois (1874) 15 Le Chat (1880-1918) 17 Poisson (1920) 19 La Baleine (1944) 21 Ballade de la Chauve-Souris (2008) 23 La vache dans tous ses états (2009) Préface Cette anthologie poétique composée de 10 poèmes, est sur le thème des animaux, un thème ayant inspiré de nombreux poètes. Nous avons choisi ce thème

ces récits plaisants dans le but de faire passer un message. Il dénonçait principalement les préjugés et les défauts de la société Française de l’époque en mettant en scène des animaux dans le but de se moquer en donnant une leçon de sagesse et de moral. Est-ce que un récit plaisant délivre plus facilement un enseignement qu’un ouvrage de réflexion ? Dans une première partie, nous étudierons la facilité d’accroche de la fable pour les plus jeunes, l’attrait du récit plaisant et la facilité de lecture

l’argumentation : l’argumentation directe et l’argumentation indirecte, aussi appelée apologue dont Esope est considéré comme le fondateur du genre. La fontaine choisit l’apologue, et en particulier la fable et dit dans « le Pâtre le Lion » : « une morale nue apporte de l’ennui, le conte fait passer le précepte avec lui. » Dans quelle mesure placere docere n’est-ce que l’apanage de l’apologue ? Nous verrons dans un premier temps comment l’argumentation indirecte fait-t-elle passer ce précepte, puis

cachés, et des subtilités) qu’aux enfants (avec la présence d’animaux et d’un vocabulaire simple). Il s’agira donc, dans une première partie, de voir ce qui fait de La Fontaine un poéte qui s’adresse plutôt à des adultes, à travers des animaux, des morales et un vocabulaire simple. Une deuxième partie nous laissera l’occasion de constater que les thèmes abordés par La Fontaine et que les subtilités et les style de celui-ci font plutôt de lui un auteur pour les adultes. Enfin c’est à l’aide d’une troisième