Moraliste Est Il Un Moralisateur

LITTERATURE DU XIX SIECLELE THEATRE FRANCAISE AU XIX SIECLEBIBLIOGRAPHIE · Victor Hugo , Hernani , éd. G. Gengembre, Paris, Pocket, 2009 · Victor Hugo, Ruy Blas , éd. G. Rosa, Paris, Librairie Générale Française, 1994 · Musset, On ne badine pas avec l’amour , éd. F. Lestringat, Paris, Flammarion, 1999 · Labiche, un chapeau de paille d’Italie

d’alcooliques et d’exclus chez Zola et Maupassant. C’est que ces artistes se donnent pour tâche de rendre compte de la « réalité » telle qu’elle est, toute la réalité, en particulier celle de leur temps. Certes, bien qu’ils refusent d’adopter un ton moralisateur, certains dysfonctionnements sociaux, certaines perversions des valeurs sont dénoncés. Zola revendiquait d’ailleurs hautement une telle mission politique pour le roman. Est-ce pour autant ce qui continue d’assurer le succès des romans réalistes

soucie que du bonheur d'autrui, soigne les blessés, aide la veuve et l’orphelin au péril de sa vie, ne répand que le bien, fait la leçon à Paméla : «Faire ensemble de bonnes actions, c’est l’unique manière de nous aimer.» (page 90), car il est moralisateur, prêcheur. Il est d’abord, malgré sa bizarrerie (Paméla le juge : «Un peu toqué vous aussi, mais bon» [page 89]), apprécié par tous les gens dans le besoin («Les éclopés, les pauvres diables, les femmes trompées, tous ceux qui avaient quelque peine

31. Interrogation rhétorique : indignation Expliquer ≠ définir III – Un texte représentatif de l’esprit des Lumières : Une pensée autonome en train de s’exercer. Un exemple de l’espoir d’examen Rejet des préjugés et […] l.32 – 40  Les moralistes, la religion Les préjugés ont embarrassé la connaissance de l’homme. Importance de l’observation (voc. de l’observation). La philosophie au service di bonheur de l’homme.   Le romantisme : Mouvement littéraire européen. Un

ci-dessus. C’est à ce titre et seulement à ce titre qu’elle peut être considérée comme valide, au bénéfice d’inventaire, c’est à dire tant qu’une représentation plus précise de cette réalité psychique ne viendra pas s’y substituer.   3.3 – Critique moraliste et philosophique 3.3.1 - Sartre : Comment une censure peut-elle être inconsciente ? (…) la censure, pour appli quer son activité avec discernement, doit connaître ce qu’elle refoule. Si nous renonçons en effet à toutes les métaphores repré sentant

de ce théologien des humeurs qu’était Burton eût dû s’appliquer d’abord au savant d’Oxford, dont la vie s’écoula dans l’étude érudite et acharnée de tous les livres de la bibliothèque de Christ Church. De tels paradoxes sont fréquents chez les moralistes, dès lors que l’on met en relation leurs actes et leurs pensées. Si l’amour de l’étude est un acte de penser, né de la solitude, qui se concrétise parfois par des travaux écrits, l’écriture n’est elle qu’une oisiveté laborieuse, sans prétention

elles seront guérissables. Ce st les psg qui intéressent l’auteur. Ce qu’ils ft doit être le révélateur de ce qu’ils sont. N.B. : Month a insisté sur la portée morale de ses œuvres. S’agit pr lui d’ « être à la fois un moraliste, i.e. celui qui étudie les passions, et un moralisateur, i.e. celui qui propose une certaine morale. » (D’une pièce à l’autre, rép opposées). III Introduction à La Reine Morte Plusieurs façons d’aborder cette œuvre. Ai choisi trois angles d’attaques : la RM comme tragédie

-plaisir de la conversation mondaine : le décousu et le discontinu. - plaisir de la chute / mémorisation pour l’instruction. -mise en scène théâtrale d’une petite saynète. -siècle où le fragment est de mise : Pensée, maximes : réflexions des moralistes liée à cette époque.; netteté et clarté dans la mise en forme de la pensée. Vision de la cour par La Bruyère dans son chapitre De la cour et des Grands. I) Lieu de tous les vices et des artifices (et de la dissimulation). A ) Masque

cultivé, courtois). La littérature classique devait, de plus, être réaliste, sans toutefois manquer de respecter les règles de la bienséance55. L’époque classique est une période où on retrouve un climat religieux et moralisateur. Pour les classiques, tout auteur était un moraliste. Il pouvait vouloir révéler une vérité pour corriger la société. « Plaire et instruire » étaient l’un des buts de la littérature classique. Pour se légitimer, les œuvres de fiction devaient donc pouvoir démontrer leur

arts corrompent les mœurs, que le bonheur est dans la vie simple, que la vertu dépend non de la science mais de la conscience ! Habitués à des écrits spirituels ou à de froides dissertations, les contemporains se laissèrent prendre à l'âpreté du moraliste, à l'éloquence de son style. Pour les lecteurs de 1750, le ‘’Discours sur les sciences et les arts’’, qu’on allait appeler conuramment « le premier Discours », rendait un son nouveau. Cette éloquence sans cesse nourrie de réminiscences classiques