Moritz Schlick

falsifiable ? Pour l'instant, disons qu'elle l'est. Ainsi, le positiviste affirmerait qu'il s'agit d'un �nonc� authentiquement scientifique. En fait, la signification d'une hypoth�se est identifi�e avec le test pertinent de sa v�racit�. Comme Moritz Schlick nous le dit, "la signification d'un �nonc� ne peut �tre donn�e qu'en indiquant la fa�on selon laquelle la v�racit� d'un �nonc� doit �tre test�e." [7] Bien s�r, ceci ne peut pas �tre vrai au sens litt�ral. Si la signification est identifi�e avec

celles que retiendra la logique du jugement. C'est pourquoi un philosophe particulièrement intéressé par une réflexion sémantique sur les fondements de © Encyclopædia Universalis France Page 13 sur 25 VÉRITÉ la théorie de la connaissance, M. Schlick, le fondateur du cercle de Vienne à la fin des années vingt, lit l'enquête du sens du mot « être » dans ces passages du Sophiste comme une sorte de manifeste de la « vraie méthode en philosophie » qui signe l'acte premier de la recherche du sens des

et représentée par les travaux de Bertrand Russell et de son élève Ludwig Wittgenstein, des savants issus de divers horizons académiques se réunissent à l’Université de Vienne à partir des années 1920 pour entreprendre, autour du philosophe Moritz Schlick, une réflexion sur les conditions de possibilité du discours scientifique. Ce Cercle compte parmi ses membres éminents les mathématiciens Hans Hahn, Kurt Gödel et Karl Menger, le physicien Philipp Franck, le sociologue Otto Neurath, le philosophe

Présentation des cours du Master « Philosophie Contemporaine» Master recherche 1 -=-=-=-=-=- Semestre 1 Enseignements spécifiques Philosophie de la connaissance, Christian Bonnet, "Science et théorie de la connaissance de Kant à Schlick" Elle-même issue dans une large mesure d'une réflexion sur la mécanique newtonienne, la Critique de la raison pure (1781) de Kant a été au centre des réflexions et des discussions de philosophie des sciences au 19ème siècle. Mais les bouleversements

d'un point de vue cognitif (voir à ce propos le théorème de Cox-Jaynes). Il va lui substituer le principe de la réfutabilité (anglais : falsifiability), dont on trouve une première esquisse chez un représentant central de l'empirisme logique, Moritz Schlick. C'est ce principe qui va devenir le critère de démarcation entre science et non-science proposé par Popper. Il peut être ainsi formulé : "Si on entend par énoncé de base un rapport d'observation, une théorie est dite scientifique si elle permet

globalement par deux grandes familles de pensée : la philosophie analytique et la phénoménologie. La philosophie analytique, philosophie dominante de la seconde moitié de ce siècle, qui prend racines en Allemagne avec Frege, en Autriche avec Moritz Schlick et Rudolf Carnap, au Royaume-Uni avec Russell et Whitehead, et en Pologne avec l'École de Lvov-Varsovie (Tarski, Kotarbiński, Leśniewski, Łukasiewicz), est majoritaire dans l'ensemble des pays anglophones et dans une grande partie de l'Europe

rationalité. On désigne par Cercle de Vienne le petit groupe de philosophes comme Friedrich Waismann, de physiciens, de mathématiciens comme Hans Hahn et Kurt Gödel, d’économistes comme Otto Neurath, qui se réunirent à partir de 1922 autour de Moritz Schlick. Celui-ci venait d’être nommé professeur de philosophie des sciences inductives à l’Université de Vienne, après avoir travaillé avec le physicien Max Planck. R. Carnap, qui avait, quant à lui, étudié à Iéna avec Frege, se joignit en 1926 à ce

peut être un peu ardu à lire. ▪ DESCARTES, Discours de la méthode ▪ SPINOZA, Traité de la réforme de l'entendement (niveau difficile) ▪ KANT, Préface de la Critique de la Raison pure ▪ ALAIN, Eléments de philosophie ▪ SCHLICK, Moritz, « La Tâche de la philosophie contemporaine » ▪ RUSSELL, Bertrand, L'Art de philosopher Une conception contemporaine de la philosophie. Passionnant et clair. ▪ REICHENBACH, Hans, L'Avènement de la philosophie scientifique, 1951

reconstruction unitaire des sciences sur une base logiciste par l'Ecole de Vienne. La chaire de philosophie des sciences inductives, fondée à Vienne en 1895 par Mach, occupée successivement par Ludwig Boltzmann (1902-06), Adolf Stöhr (1906-22), Moritz Schlick (1922-36) puis Einstein, a constitué le pivot institutionnel de ce groupe. Le "cahier jaune" publié par Hahn, Neurath et Carnap en 1929, qui est le manifeste du cercle de Vienne, est très clair dans son projet : " Le but de l'effort scientifique

continua a lire des philosophes ou e ` ´pist´mologues (notamment Russell, Bergson, Emile Meyerson) et eut des ´changes et discussions e e e avec Russell, avec le n´o-kantien Ernst Cassirer, et avec des ´pist´mologues du Cercle de Vienne : e e e Moritz Schlick, Rudolf Carnap, et Hans Reichenbach. Cette longue ´num´ration montre l’int´rˆt profond d’Einstein pour la philosophie, et son e e e e attirance plus particuli`re vers une r´flexion m´thodologique sur les fondements de la science. Il e e e est certain