Mouron

: « Je demeure immobile, et mon âme abattue. / Cède au coup qui me tue. » (v. 296-297). La première décision de Rodrigue est de préserver son amour plutôt que de répondre à la demande de son père : « Allons, mon âme ; et puisqu’il faut mourir, / Mourons du moins sans offenser Chimène. » (v. 329-330). Mais finalement, Rodrigue se rend à l’évidence, il ne peut pas se soustraire à son devoir : « Je dois tout à mon père avant qu’à ma maîtresse » (v.342). Après une première phase d’abattement, première

des essais de Montaigne. Même si les trois textes évoquent le sujet de la mort, l’interprétation reste cependant bien distincte. Rabelais souhaite faire comprendre au lecteur que la mort fait partie de la vie, nous naissons, nous reproduisons et mourons, c’est donc l’idée présentée par l’auteur. L’histoire parle de la naissance de Pantagruel, mais cet heureux évènement est nuancé par un évènement tragique, la mort de sa mère et épouse de Gargantua père de Pantagruel. Son père dévasté mais fou de

Rodrigue exprime à l’aide de l’euphémisme, ‘’courir au trépas’’ (v. 321) son désir de se suicider. L’anaphore, je dois, j’attire, j’attire souligne le fait que jusqu’ici il met l’accent sur lui-même. Les impératifs utilisés « Allons, mon âme […] mourons » (v. 329-330) donnent une idée d’encouragement. Au début de la dernière étape Don Rodrigue se rend compte que la mort n´est pas la solution et que son honneur est beaucoup plus important. L’assonance dans les vers 331-332, Mourir sans tirer

jeu des oppositions et des symétries met en évidence le dilemme de Rodrigue. Les strophes 2 et 3 se terminent par une double interrogation rhétorique. • Les impératifs ont une valeur d’incitation : Rodrigue se parle à lui-même « Allons, mon âme […] mourons »(v. 329-330), « Allons, mon bras sauvons » (v. 339),« Courons »(v. 346) « N’écoutons plus »(v. 337), « Ne soyons plus»(v. 348). Dans l’avant-dernière strophe, le terme « honneur »apparaît deux fois (v. 334, 339). Cette répétition signale qu’entre

ses obsessions, et la conduit à jouir de son malheur, puis à la folie. Elle se complait à exaspérer sa situation. Profondément suicidaire, Phèdre envisage tout au long de la pièce la mort comme seule alternative à cette vie devenue invivable : « Mourons : de tant d’horreurs qu’un trépas me délivre. Est-ce un malheur si grand que de cesser de vivre ? » ( Acte III, sc. 3) Hippolyte Fils de Thésée et d’Antiope, une Amazone, il admire son père dont il loue les exploits. En dépit de son hostilité à l’endroit

III. Le point de vue de l'individu Le vêtement nous accompagne tout au long de notre existence. On nous habille dès la naissance, on nous habille aussi quand nous mourons. Le rôle du vêtement n'est pas seulement de nous protéger ou cacher les parties « intimes », il sert aussi à créer une sorte de « language » à l'être humain, il instaure une notion de communication non-verbale. 1) Dire qui je suis : Mis à part leurs premières fonctions qui est de protéger et cacher le corps humain, les

l’amour vit d’espoir, il périt avec lui : » - « Rodrigue, as-tu du cœur ? » - « Va, cours, vole, et nous venge. » - « Père, maîtresse, honneur, amour, Noble et dure contrainte, aimable tyrannie, » - « Allons, mon âme ; et puisqu’il faut mourir Mourons du moins sans offenser Chimène. » - « Qui ne craint point la mort ne craint point les menaces. » - « Aux âmes bien nées La valeur n’attend point le nombre d’années. » - « Ton bras est invaincu, mais non pas invincible. » - « A vaincre sans péril

sur sa cruauté. Nous voyons cela grâce à l'utilisation de discours direct avec les guillemets. Il fait ici son examen de conscience et décide de devenir végétarien ! ). « Eh bien ne mangeons plus de chose ayant eu vie/ Paissons l'herbe, broutons mourons de faim, …» La 3ème partie commence au vers 24 et se produit jusqu'au vers 33: C'est le revirement brutale du Loup devant le spectacle choquant des bergers qui font rôtir un animal. « Non, par tous les Dieux, je serais ridicule [...]Thibault l'agnelet

Faut-il laisser un affront impuni ? Faut-il punir le père de Chimène ? »Et lors la personnification de l’épée « m’es-tu donné pour venger mon honneur ?m’es-tu donné pour perdre ma Chimène », un chiasme « Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. » Les deux derniers dizains sont la conclusion de l’hésitation de Rodrigue , il est déterminé cela ce voit par les points d’exclamations ,il a prit sa décision ,celle de tuer le père de Chimène , il ne veut pas mourir

vaut mieux », qui marque une préférence, Rodrigue entre dans une phase de réflexion et sa parole se raffermit. • Les impératifs ont une valeur d’incitation : Rodrigue se parle à lui même, tantôt sous une forme métonymique – « Allons, mon âme […] mourons » (v. 329-330), « Allons, mon bras INTERPRÉTATIONS • Rodrigue apparaît en scène pour la deuxième fois. Dans la scène précédente, son rôle était quasiment muet. Ce monologue est le premier discours à partir duquel les spectateurs vont pouvoir confronter