Muses Et Inspiration

création. C’est aussi un poème nostalgique en correspondance avec le titre du recueil, Les Regrets. [Ouverture] Dans ce poème humaniste apparaissent plusieurs éléments de la conception de la poésie chez les poètes de la Pléiade : évocation des Muses, inspiration divine et désir d’immortalité Le XVIème siècle est le siècle de la Renaissance des Arts et des Lettres ; le poète J. Du Bellay y contribua avec les membres de la Pléiade. Son recueil de poèmes, Les Regrets, paraît en 1558, il est constitué

avec le pronom démonstratif « ce ». * Présence de la souffrance vers 11 : hyperbole « mille maux » renforcé par l’allitération en [m] qui exprime la souffrance, « m’ennuient » sens étymologique signifie tourmenter, Du Bellay tourmenté par son inspiration poétique et sa perte de la liberté. * Jeu d’écho entre les quatrains et le sizain. 1 et 9, 2 et 10, 3 et 12, 5 à 8 s’oppose au 14. Opposition présent- passé. * Le sonnet repose sur l’antithèse figure majeure du sonnet, le passé est définitivement

fruit d’un laborieux travail ? I) Thèse : la création poétique naît de l’inspiration Le poète serait un être inspiré, à travers lui parlerait une voix qui vient d’ailleurs et qui mettrait dans sa bouche des mots étranges. 1- → C’est grâce à des Muses, des divinités inspiratrices qui s’emparent du poète que celui-ci peut écrire des poèmes merveilleux. Dans Ion de Platon, celui-ci évoque l’hypothèse suivante pour expliquer le génie dont fait preuve le poète lorsqu’il crée : une divinité s’introduirait

toujours vivants cf. liste des réécritures Séance 2 : Entrée dans l’univers de l’Odyssée Lecture analytique des vers 1-10 Invocation aux Muses qui permet de situer un poète dans le contexte de son poème > tradition ds la litt grecque > inspiration divine du poète = les Muses transforment le poète en voyant > le poète destinataire direct du chant des Muses ( lien la Muse, l’aède, l’auditoire > un récit = celui de l’Inventif ( Mise en scène du poète dès le premier vers = le poète désigné comme

comme Ovide lorsqu'il composa les Tristes, dont « regrets » semble être la traduction. Il s’inscrit dans une logique de rupture avec ses prédécesseurs, et cherche à exercer son art en français (« la poésie doit parler la langue du poète »): son inspiration poétique s’inscrit dans la perspective dune renaissance littéraire Un critique définit même en ces termes la poésie de la Renaissance « visité par la grâce, le poète se fait voyant. Mais, à la différence des doctrines antérieures (notamment

L’évocation pleine de regrets de l’image traditionnelle de la poésie D.B un poète qui était inspiré : Reprise de l’image du poète inspiré (théorie platonicienne) «divine ardeur ». Image du don fait par les Muses « Les Muses me donnaient ». Enjambements 2ème q contribue à relation amoureuse avec Muses. Chuchotem sifflantes + assonance [ou] v.5 → harmonie. Emploi de l’imparfait inscrit harmonie dans durée → Nourrit davantage le regret. D.B, un poète qui appartenait à 1 élite : InspiraØ + maîtrise

lamentation : s'oriente dans 2 directions : Regrets du passé où se voit heureux = plus maintenant présent dénué d'inspiration Possible référence à L'oliveParadoxe : prétend ne pas être inspiré pour finalement écrire un sonnet 9 muses avec qui se représente : en filigrane // Apollon Se présente comme celui qui avait l'inspiration et celui qui ne l'a plus 1-8 : Avant 9- fin : Maintenant 1er partie : vers interrogatif où se demande où est passé ce que possédait : anaphore ternaire

poète envers sa personne et son inspiration. Anaphore «  où est », « cet » Il s’interroge (se demande où son talent à disparu) référence à un Passé heureux. * Présent de l’indicatif réaction de l’auteur. Le premier quatrain est un état des lieux, un bilan décevant. II- 2ème Quatrain : * Rupture avec le présent Imparfait v.descrpitive évocation des plaisirs poétiques perdus. * Représentation d’un tableau mythologique avec les muses permettent l’inspiration dégagent

d'appartenance à une élite fréquentation des Muses , centre d'intérêt différent de ceux des mortels , rituels magique , il est seul ne fait pas parti des hommes rivage écarté . Tableau idéalisé . Se prend pour Apollon , enthousiasme ( dedans dieu) , le poète est un intermédiaire il laisse Apollon s'exprime. L'harmonie du tableau vert tapis exprime la douceur . Beaucoup de jeu de sonorités : -rimes internes -allitération en -S- vent léger (feutré) 3) Inspiration Perte d'inspiration hante l'artiste

La figure du poète dans l’Antiquité et l’inspiration poétique Le poète a toujours été vu, plus que n’importe quel autre auteur, celui qui est le plus inspiré ou même qui reçoit son inspiration de Dieu. Maintenant, la vision moderne dit complètement l’opposé : l’art poétique est le résultat d’un travail très exigeant et rigoureux. Ces deux aspects indissociables du poème sont l’inspiration et le travail prosodique et métrique. Origines de la poésie Le mot ‘poésie’ vient du mot latin ‘poesis’ qui