Mutisme sélectif

ils craignaient les réponses » ; « c’est tout juste s’ils ne nous accusaient pas d’avoir survécu ». Certaines phrases expliquent le silence des déportés dans les années qui suivent 1945 « il était impossible de leur raconter nos épreuves. Le mutisme a commencé ». Des phrases des survivants mettent bien en évidence l’incommunicabilité de l’expérience incommunicable : « si on leur répondait… au plus profond, opaque, indicible de l’expérience vécue, ils devenaient muets » ; « nous n’avons pas

multiples formes de bombardement et de mitraillage permanents qui leur infligent, outre la mort, souvent dans des conditions horribles, des violences physiologiques (mutilations, démembrement, éviscération) et psychiques (crises d’angoisse, tremblements, mutisme…). 3. Les documents font directement référence aux pratiques de combat inhérent à la guerre de position ou de tranchées, qui, chronologiquement, s’est déroulée de fin 1914 jusqu’au printemps 1918. 4. La puissance de feu technologiquement inédite et

research et ailleurs, cherchaient à promouvoir de nouvelles approches qui fussent à la fois moins gestionnaires et plus qualitatives que celles qui avaient été conduites jusqu’à présent. Ces chercheurs, issus soit d’une génération ancienne condamnée au mutisme et au déclin par l’orientation quantitative de la réforme des années soixante, soit de la « génération élargissement » sensible aux perspectives sociales et sociétales, tentaient de bousculer les choses, de ressusciter d’anciens courants de recherche

bien que j’aie réussi à la lui cacher. Je voulais qu’il m’utilise… Aussi, je l’ai emmené, presque de force, chez une ancienne connaissance, Christine, une rouquine prétentieuse et vulgaire, qui jouait les entremetteuses dans un club extrêmement sélectif. Christine ne me supportait pas. Le sachant, je prenais un plaisir sadique à la voir grincer des dents chaque fois qu’elle me croisait. J’étais certaine qu’elle aurait envers Christian les mêmes réticences, mais, pour une raison que je n’ai pas comprise

techniques ne savent communiquer avec leurs équipes que lorsque tout va bien. En temps de crise, et alors que la communication devient autrement plus cruciale, ils élèvent facilement la voix, adoptent une stratégie d’évitement ou se murent dans le mutisme le plus total, ce qui crée un mal-être et un sentiment d’humiliation et de frustration au sein de l’équipe. Dans la plupart des cas, la situation dégénère en « mise au placard » puisque tout dialogue est rompu. Deuxièmement, la surcharge de travail