Mythe Et Intertextualité

d’Esope ou de Phèdre, mais d’Homère et de son Iliade. La scène de bas-cour est alors transposée dans le registre épique, ce qui ne manque pas de produire un effet comique. L’évocation de certains grands noms de la légende nous place dans une intertextualité dégradée : « Amour, tu perdis Troie », cette formule solennel soulignée par l’apposition du sujet et la tournure vocative (apostrophe) fait directement référence à l’origine de la Guerre de Troie, l’enlèvement d’Hélène par Pâris. Autre exemple

réalité bien plus profonds et multiples.En effet, cette intertextualité est avant tout une source de développement et de richesse culturelle importante, puisqu’elle  fait  appel à la mémoire culturelle du lecteur et donc à sa complicité, ce qui lui pousse a prendre une position plus active par la comparaison qu’il doit établir entre le texte de départ et sa version nouvelle. De plus, en nous proposant une nouvelle interprétation d’un texte, d’un mythe ou d’un thème, ce genre littéraire peut nous apporter

et révolte et qui trouve sa meilleure expression dans le roman, le théâtre et l'essai. Son œuvre se compose essentiellement de deux cycles, et c'est le premier qui va nous intéresser car c'est effectivement dans le cycle de l’absurde (Caligula, Le Mythe de Sisyphe et Le Malentendu) que nous trouvons l’œuvre que nous allons étudier L’Etranger paru en 1942. Dans cette œuvre se caractérisent deux thèmes principaux : celui de l’absurde, d’abord, qui naît du décalage entre un besoin d’idéal et le monde

passages dans le but d'une démystification des idées provenant du texte biblique, il s'appuie donc principalement sur le registre parodique et on peut alors se demander comment Voltaire met en place la déchéance du roi Salomon ou la dégradation du mythe d'un roi extraordinaire à travers son article du dictionnaire philosophique par rapport au texte biblique. On verra dans un premier temps le commentaire désacralisant du livre des Rois puis la mise en place de la déchéance du règne de Salomon à travers

univoque, que les mythes qu'on nous présente sont forcément polysémiques. Littéralement ça n'a pas de sens. Cela va pouvoir être polysémique, le lecteur doit être actif et chercher des significations. Comment des chrétiens vont-ils concevoir ce mythe ? 3 jours après il resuscitte. Dimension symbolique, lecture allégorique. Autre lecture : Jonas régresse, il retourne dans le ventre de la mère (balaine), les fondements les plus archaïques. Il va se présenter comme un être humain responsable. Il

des littératures nationales et à poser les bases d’une littérature générale. Pourtant les principes qui fondent la démarche comparative n’ont jamais été explicites, les concepts qu’elle génère et qui l’accompagnent (influence, intertextualité, image, représentation, mythe littéraire, époque, etc.) sont imprécis et variables selon les auteurs. De nos jours, c’est la finalité de la démarche comparative qui n’apparaît plus clairement. D’un côté, le développement de la sémiotique semble vouloir abolir

secondaires de la légende introduit, depuis les Tragiques grecs, des modifications qui – par dérivation ou déviation – en changent le contexte et la signification1. Aussi, à travers les démarches d’une mémoire poétique toujours active, la trame du mythe a-t-elle été réélaborée en fonction des valeurs idéologiques propres aux différents paradigmes historiques et culturels2. Plus précisément, chaque performance des récits mythiques s’apparente à l’ensemble des représentations et pratiques symboliques

d’Esope ou de Phèdre, mais d’Homère et de son Iliade. La scène de bas-cour est alors transposée dans le registre épique, ce qui ne manque pas de produire un effet comique. L’évocation de certains grands noms de la légende nous place dans une intertextualité dégradée : « Amour, tu perdis Troie », cette formule solennel soulignée par l’apposition du sujet et la tournure vocative (apostrophe) fait directement référence à l’origine de la Guerre de Troie, l’enlèvement d’Hélène par Pâris. Autre exemple

l’intertextualité, et l’ interculturalité : « L’œuvre d’art n’est pas créée à partir de la seule vision de l’artiste, mais aussi à partir d’autres œuvres : cette affirmation célèbre de Malraux a pu permettre de définir l’intertextualité. Et cette intertextualité, quand elle mêle plusieurs langues et plusieurs cultures, est le domaine même du comparatiste ».1 Le dictionnaire du littéraire (Quadrige, 2004) définit l’influence de manière générale comme : « (…) l’action à distance d’une composante de la vie

riche en contrastes dans laquelle le roman et la nouvelle côtoient le théâtre, l’épopée se mêle à la tragédie et l’Histoire se fond dans le mythe. Particulièrement prolifique, sa production littéraire se caractérise ainsi par une grande hétérogénéité qui s’étend également aux sujets abordés par ses nombreux textes comme la première guerre mondiale, le mythe de Médée, l’ouragan Katrina, l’immigration clandestine ou encore l’épopée d’Alexandre le Grand. Cette diversité n’implique pas cependant l’absence