Méchant Uniquement Parce Qu On Est Malheureux

le résultat d'un choix rationnel et objectif, et non l'adoption irréfléchie d'une attitude. Donc les notions de responsabilité et de liberté sont directement liées, dans la mesure où être responsable c'est être libre. Si l'on punit quelqu'un c'est parce qu'on le considère libre, et on le suppose libre car responsable de ses actes. Donc pour le sens commun, la responsabilité consiste à avoir agit après réflexion. Quand on déclare un individu irresponsable, c'est qu'on le déclare mentalement irresponsable

ce que l’on pourrait attendre, c’est la mé- chante qui triomphe dans la société et la jeune fille innocente, victime répétée d’injustices jamais compensées, connaît une mort misérable. On a donc l’idée d’une contre-morale qui fait triompher le méchant capable de prendre son destin en main, quel que soit le prix qu’il fasse payer aux autres. • Attention : la formule est du marquis de Sade, mais il ne s’agit pas de rester enfermé dans la conception de cet auteur pour traiter le sujet. Même si

moment-là qu’il décide de lire des œuvres de philosophes pour trouver les réponses à ses questions. Après avoir lu plusieurs livres, il en vient à la conclusion que les philosophes ne peuvent pas répondre à ses interrogations, car ils se contentent uniquement de défendre une thèse sans rien apporter de nouveau. Pour lui ses interrogations ne peuvent être résolues car l’esprit humain est trop borné. Ses questions sont les suivantes : « Mais qui suis-je ? Quel droit ai-je de juger les choses ? et qu’est

favoriser le bonheur d'un être raisonnable est un problème tout à fait insoluble ; il n'y a donc pas à cet égard d'impératif qui puisse commander, au sens strict du mot, de faire ce qui rend heureux, parce que le bonheur est un idéal non de la raison mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques, dont on attendrait vainement qu'ils puissent déterminer une action par laquelle serait atteinte la totalité d'une série de conséquences en réalité infinie. » Ce qui apparaît

montrant que la vertu triomphe du mal mais en inversant cette perspective : il montre comment le vice sans cesse triomphe dans l’existence, récompensé par dieu. Tout le récit de Sade pose un problème théologique majeur : comment se fait-il que les méchants soient favorisés dans leur existence s’il y a un dieu dont on poursuit la morale divine ? Explication de texte : Le préambule (p29-30) Remise en contexte Dès la page 31, présentation d’un diptyque : les deux sœurs et leur problème d’orpheline :

«  Etre méchant ce n’est pas seulement faire le mal, c’est le vouloir ; ce n’est pas seulement le vouloir, c’est le vouloir en toute connaissance de cause. » A. Comte-Sponville, Le goût de vivre et cent autres propos. Le mal est à la portée de n’importe qui : de l’enfant qui tire la queue du chat malgré les remontrances de ses parents à Monsieur Tout-le-Monde qui martyrise ses enfants. Pour autant la méchanceté est une qualification qui ne doit pas tromper du fait de son usage courant, voire

étincelles issues d'une grande flamme, et cette flamme est la source de tout ce qui a été et de tout ce qui sera." Sagesse Celte "La peur mène à la colère, la colère à la haine et la haine au côté obscur." Maître Yoda "Le sort commun des malheureux est de ne pas vouloir croire ce qui leur est favorable." Sénèque "Les dictateurs à toutes les époques ont appris rapidement que si vous voulez affaiblir la volonté d'un peuple,alors vous devez détruire leurs rêves,rendre leurs mythes incompréhensibles

échangés ont la même valeur, c’est à dire lorsque chacun d’eux est échangeable contre un même troisième ; derrière l’équivalence exigée par la justice des objets échangés, nous reconnaissons l’affirmation de l’égalité des personnes des échangeurs. C’est parce que chacun d’eux a les mêmes droits qu’aucun des échangeurs ne doit être lésé. C’est aussi le principe de prélèvement des impôts indirects, quel que soit son revenu, chacun paye la même taxe sur un litre d’essence. La justice distributive : elle établit

écrit alors qu'il avait moins de 20 ans, il analyse les rapports maître/esclave, qui de tout temps ont été une constante des sociétés humaines. Sa thèse est que nous ne sommes en esclavage que parce que, quelque part, nous le voulons bien ; car cet esclavage, dit-il en substance, ne peut être uniquement expliqué que par notre lâcheté, car les opprimés sont mille fois plus nombreux que les oppresseurs. Sa réflexion, qui à bien des points de vue reste très moderne, peut nous éclairer sur des situations

la raison dans le domaine de l’action doit juger du caractère moral d’un acte ou d’une conduite. La relation que l’individu entretient avec les règles est donc primordiale. L’exigence de la rationalité comporte une exigence universelle : « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne universelle », voilà la loi morale à laquelle, selon Kant dans la critique de la raison pratique pur, tout homme doit se soumettre. Or on ne peut pas souhaiter le mal