Méditation Métaphysique Sixième

Refuser l’évidence est la bonne attitude à adopter si on veut justement constituer une connaissance universelle, une connaissance valable pour tous, une connaissance qui ne pourra se discuter. C’est la démarche de Descartes dans les « Méditations métaphysiques » et dans « Le discours de la méthode ». Descartes procède à un doute méthodique, lui permettant justement de refuser méthodiquement toute évidence et de constituer une connaissance ferme et constante qui ne pourra être refusée ou contestée

situation actuelle. Sans confrontation à un problème, il n’a pas de mouvement, il n’y a que l’immobilisme. Le doute et la remise en cause des idées préconçues est donc la base de toute réflexion comme l’a démontré Descartes dans ses « Méditations métaphysiques ». Mais remettre en cause toutes les idées est-il l’objectif de la pensée ? N’est-ce pas qu’un début qui doit se concrétiser ? Une autre citation peut nous aider à répondre : « La critique est facile, mais l’art est difficile » (Destouches)

C'est comme agir dans le sens de la vérité et de la justice. D’autres sortes de libertés existent, dont les suivantes auquel que je vous parlerai. Bibliographie (1) DESCARTES, René, Méditations métaphysiques, France, Flammarion, 7 janvier 1993 (2) David Hume, le traité de la nature humaine 2 (II, 3, 2), France, Flammarion, 1991 (3) Épictète, la manuel d’Épictète et extrait, Dresde, chez les frères WALTHER, 1780, http://books.google.com/books

Il peut se faire que l’on réfléchisse avant d’agir et que l’action soit ratée. On peut alors penser que la conscience a été un obstacle pour l’action. Il est vrai que l’action exige que le sujet ne tergiverse pas éternellement. Dès lors, l’homme d’action semble bien différent de l’homme de cabinet, perdu dans ses pensées et qui ne met jamais la main à la pâte.Pourtant, une action inconsciente n’en est pas une : elle est bien plutôt une simple réaction digne tout au plus d’une bactérie ou d’un insecte

en présence de mon semblable ? Est-ce le produit d’un jugement ? Par exemple, lorsque je me mets à la fenêtre, que c’est l’hiver, je ne vois que des bonnets et des manteaux et par un jugement j’affirme que ce sont des hommes… (Descartes, Méditations Métaphysiques). Mais ce n’est qu’une hypothèse : comment suis-je certain que l’autre est conscient ? Le problème se pose donc bien vite : comment alors prouver l’existence de la conscience, cette substance immatérielle qui par définition ne peut se voir 

la raison lui semble pouvoir éclairer la foi, sans la nier pour autant. C’est en ce sens qu’il propose ce qu’il pense être une preuve rationnelle de l’existence de Dieu, appelée preuve ontologique. Comme le montre Descartes dans son œuvre Méditations Métaphysiques : Je ne puis pas penser Dieu, mais si j’ai l’idée d’un être premier, il est nécessaire qu’il ait toutes les perfections. Or, l’existence est une perfection. Donc Dieu existe. Ainsi, parce que j’ai l’idée de Dieu, je puis déduire que Dieu

admettre sans que nous ayons la possibilité de vérifier leur exactitude et parfois, celles-ci se trouvent être erronées. Douter est donc indispensable pour s’approcher de la vérité. C’est cette idée que développe Descartes dans sa première Méditation Métaphysique lorsqu’il nous dit  « Il y a déjà quelques temps que je me suis aperçu que dès mes premières années j'avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables ".  Ces opinions ne sont donc pas le fruit d'une réflexion; elles ne sont pas passées

phénomènes ("sauver les phénomènes" = ce ne sont pas les apparences qui sont trompeuses, mais nos sens et notre jugement qui sont faillibles). cf. + PLATON, cf. Platon, République VII, : les ombres sur la paroi de la caverne. + DESCARTES, Méditations Métaphysiques, II: le morceau de cire. + GALILÉE: géocentrisme # héliocentrisme. c)argument de la nécessité de la philosophie sur le plan pratique. - Nécessité de la philosophie pour 'régler nos mœurs et nous conduire, en cette vie’ =

à la fois l’auteur et la victime d’une illusion, d’une manipulation. On soulève là le caractère paradoxal de l’expression, il y a là une contradiction. De même, cette idée est d’autant plus fondée puisque, Descartes nous montre dans les Méditations Métaphysiques, le cogito ; « je doute, donc je pense, donc je suis » et par là, « Rien ne peut être en moi, c’est-à-dire dans l’esprit dont je n’ai conscience ». De fait, pour Descartes, je sais que je suis une chose qui pense, c’est-à-dire une réalité

afin de ne rien omettre. Descartes appliqua d'abord avec succès ces préceptes pour les règles d'arithmétique, avant d'atteindre un âge assez mûr pour les appliquer à la philosophie. Descartes reconsidère tout ce qu'il sait au cours de méditations métaphysiques ; tout objet, toute chose et toute pensée devient alors faux et illusoire. Or, puisque tout est illusoire, il se demande comment savoir avec certitude qu'il existe lui-même, qu'il n'est pas lui-même néant. Pour Descartes, le simple fait