Ménalque Caracteres

et qui donne lieu aux genres des caractères. C’est Théophraste qui s’approprie ce genre « Les caractères », qui est un ouvrage portant sur les mœurs au carrefour de la philosophie, des sciences et de la morale. Il pose un regard aussi lucide qu’animé sur les vices et les travers de l’humanité. Il influence la littérature du XVIIe siècle puisqu’il sera imité par la Bruyère qui se considère comme son continuateur officiel avec son œuvre du même nom « Les Caractères ». Cette œuvre ambitionne à corriger

Le corpus proposé comporte trois textes. Le premier est la vingtième fable intitulé L'avare qui a perdu son trésor du livre IV écrite par Jean de la Fontaine en 1668. Le second passage Giton extrait de l’œuvre Les Caractères, écrit en 1688 par La Bruyère. Le dernier L'argent est un roman naturaliste d’Émile Zola publié en 1891. Ces trois textes dénoncent des défauts humains avec différents procédés. Quels défauts humains liés à l'argent chacun de ces textes dénonce-t-il et par quels procédés blâment-ils

I. LA QUESTION SUR LE CORPUS Par quels procèdes la guerre est-elle dénoncée dans ces textes ? - C’est à la fin du XVII siècle, en 1688, que Jean de La Bruyère publie Les caractères, une œuvre de brèves pièces littéraires qui compose une chronique essentielle de l’esprit du XVIIème siècle. La Bruyère a publié ce recueil de 420 « remarques », sous forme de maximes (aborde des questions morales, psychologiques ou politiques, et énonce une vérité universelle), et c’est un ensemble de brèves pièces

Les Caractères, La Bruyère (1688-1696) Chapitre IX, « Des Grands » « Pamphile » Pamphile ne s'entretient pas avec les gens qu'il rencontre dans les salles ou dans les cours : si l'on en croit sa gravité et l'élévation de sa voix, il les reçoit, leur donne audience, les congédie ; il a des termes tout à la fois civils et hautains, une honnêteté impérieuse et qu'il emploie sans discernement ; il a une fausse grandeur qui l'abaisse, et qui embarrasse fort ceux qui sont ses amis, et qui ne

Les quatre textes qui composent le corpus, sont argumentatifs, sur la question de l’homme. Nous constatons qu’ils nous viennent d’époques très différentes, un du XVIIème siècle, « Phédon» extrait de Les Caractères de de La Bruyère. Un du XVIIIème siècle, « Misérable » article de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Le « Discours à l’Assemblée » de Victor Hugo du XIXème siècle. Mais aussi « L’Homme révolté » d’Albert Camus du XXème siècle. Un argumentaire utilisant des genres différents mais

d'un grand divertissement même pour ceux qui étaient critiqués. Toutefois, le discours indirect n'est pas sans inconvénient. En effet, certaines œuvres peuvent rester incomprises. Cela, nous pouvons le constater à travers un des extraits de Les Caractères de La Bruyère, traitant sur la noblesse. Dès la première lecture, le lecteur peut s'interroger sur le sujet de ce texte car il n'est pas évident. Il faut alors se pencher davantage dessus et le relire pour enfin se douter que celui-ci critique les

premier extrait s’agit d’une pièce théâtrale (Le Misanthrope, Molière, 1666), le second c’est une fable de Jean de La Fontaine (La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf, 1668) et le dernier c’est une maxime de Jean de la Bruyère (Les Caractères, 1688). Ces trois extraits dénoncent l’image négative de l’homme en parlant de sa vanité. Jean de la Bruyère, Molière et Jean de la Fontaine montrent son opposition à ce défaut inévitable mais aussi ils se montrent contre l’orgueil. La fable

d'identifier les caractères de la règle de droit, c'est-à-dire de la distinguer d'autres règles qui ne présente pas de caractères juridiques CHAPITRE 1 : LES CARACTERES DE LA REGLE DE DROIT La première originalité de la règle de droit est que c'est avant tout une norme de conduite. A ce titre elle présente un certain nombre de caractères qui sont communs aux normes de conduite en général. Mais la règle de droit est également et surtout une norme juridique ce qui explique qu'en plus des caractères communs

L'amateur d'oiseaux La bruyère est un écrivain moraliste du XVII ème siècle, son oeuvre principale est Les Caractères datant de 1688, il y fait le portrait de personnages qui vont à l'encontre de l'idéal de l'honnête homme. Le passage étudié est le portrait d'un amateur d'oiseaux de chapitre de la mode des Caractères. Nous verrons à travers le portrait d'un passionné dont la passion devient une corvée rendant le personnage fou, comment La Bruyère aborde la question de l'homme. Tout d'abord,

remarquer que la notion de littérature telle que nous la concevons de nos jours date des dernières années du XVIIIe siècle. Avant, elle était quelque chose qu’on pouvait avoir, à laquelle on pouvait appartenir6, comme la Bruyère le disait dans Les Caractères ou Les Mœurs de ce siècle (1688) : « des gens d’un bel esprit et d’une agréable littérature ». La « littérature » comme on en parlait à l’époque s’opposait au « public ». De nos jours, la littérature est plutôt considérée comme une œuvre écrite