Métathéâtralité

monstration du pathos au théâtre, posant que sa saisie sur scène ouvre la voie à son intelligence. Étudiant d’abord des critiques avancées par Quignard et Brecht, G. Declercq prend appui sur Racine (Iphigénie) et Sophocle (Ajax furieux) pour définir la métathéâtralité tragique, mettant à distance l’attraction fascinante du spectacle des passions. Pour une herméneutique du pathos Le pouvoir du pathos en action consiste à mettre en relation l’esprit et le corps, relation dont la problématique est largement

limites inhérentes aux exigences de divertissement facile de ce même public. Notre travail interrogera le sentiment ambivalent d’Anouilh face au public et l’influence que ce sentiment a exercé sur sa dramaturgie, en étudiant le recours à métathéâtralité dans La Grotte (1961/1961). Anouilh a eu recours à des procédés métathéâtraux tout au long de sa carrière théâtrale, sous diverses formes2, mais La Grotte est une des pièces où apparaît le mieux sa vision du

n’est pas seulement un ressort comique mais aussi un témoignage des conditions de représentations réelles de l’époque de Marivaux, nous assistons ici à toute les difficultés que peut rencontrer une véritable troupe de comédiens. Grâce à ce jeu de métathéâtralité, Marivaux nous invite à observer ce qui se passe derrière la représentation, à découvrir les ficelles d’une pièce mais surtout les obstacles qu’elle peut rencontrer au XVIIIème siècle. *** II- La réalité du théâtre 1) Les querelles de troupes

ne veux pas jouer? E: Jouer à quoi? On pourrait jouer à Pozzo et Lucky“ p.23: „E: Quel est notre rôle là-dedans? V: „Notre rôle?“ p. 44-45: „V: Charmante soirée […] On se croirait au spectacle. E: Au cirque. V: Au music-hall. E: Au cirque.“ Métathéâtralité = Ensemble des procédés qui exhibent (=montrent) le caractère théâtral de ce qui est joué (effet de distanciation, Brecht) - double-entente avec le spectateur → certaines répliques = commentaires du public qui critiquent la scène/la pièce

Macbeth / Macbett : répétition tragique et... de Véronique lochert • 67 La répétition, une « grosse ficelle du théâtre » Si la répétition est associée à la tonalité comique, c’est peut-être surtout parce qu’elle produit un puissant effet de métathéâtralité. Soulignant l’artifice du discours, elle met aussi en évidence son propre artifice. le recul produit par la conscience du jeu théâtral, qui annule toute compassion, constitue un ressort comique efficace. dans Macbett, la répétition crée un effet

l’histoire d’une professeur de piano qui est tombée amoureuse de son élève, un homme marié et plus âgé qu’elle avec lequel elle travaille un morceau de Mendelssohn. D’une manière extrême, Une pièce espagnole affiche donc l’autoréflexivité et la métathéâtralité. A première vue, l’emboîtement de ces trois niveaux de jeu – des acteurs qui jouent des personnages qui répètent une autre pièce – peut paraître difficile à saisir par le spectateur et susceptible de semer la confusion. Regardée de plus près

Cuierrier, Stéphane, «Dernier autoportrait suivi de Esquisses», mémoire de maîtrise, 1991, xxi, 237 p. Dir. : Monique Bosco. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1992 v.003; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1992 v.003; Microfilm; CÉTUQ. Cura, Luis, «Théâtralité et métathéâtralité dans le théâtre québécois contemporain (1980-1990)», mémoire de maîtrise, 1991, 159 p. Dir. : Jean Cléo Godin. Cote : UdeM D. Thèses PQ 35 U54 1991 v.019; UdeM L.S.H. PQ 35 U54 1991 v.019; Microfilm; CÉTUQ. Cusson, Jean, «Ernest Choquette, sa

analyse intéressante et précise des procédés de réécriture : l’excellente connaissance de l’hypotexte shakespearien a fourni matière à des premières parties aussi utiles que précises, mais aussi à des développements tout à fait pertinents sur la métathéâtralité ou sur la façon dont B. Strauss conçoit la littérature (à l’inverse, d’une certaine manière, de son Titus, qui voue aux gémonies les Lucrèce et autres Philomèle…) Remercions, pour conclure, tous les candidats admissibles pour l’ensemble de leurs

résonances sans le forcer », de faire surgir les enjeux du texte dans le monde d’aujourd’hui, de présenter la scène comme un espace de combat. Mais en même temps − il s’agit là d’une impression de spectatrice −, vous sembliez faire ressortir la métathéâtralité que contient en germe le texte de Corneille, avec ses décrochements de tons, ses appels presque directs au public, en brouillant la limite entre scène et salle. Cette mise en abyme du théâtre, dans un jeu avec l’illusion théâtrale, vous permet-elle