Naïades

figure de Phlégyas, le nocher, chargé de conduire Dante et Virgile jusqu’à la ville infernale de Dité, renvoie au Torse du Belvédère (IVe av. J-C, Musée Pio-Clementino à Rome). Et pour finir, il faut également parler de l'influence de Rubens, avec les naïades du Débarquement de Marie de Médicis à Marseille (1610, musée du Louvre), dont il s'inspire pour la coloration, par petites touches de couleurs pures juxtaposées, des gouttes d’eau sur les corps de damnés. D'ailleurs, il en a fait une esquisse : Torse

tableau il n’y en a pas = Pieds au 1ier plan devraient être + grand / à la tête (raison religieuse) -Illusion = Pieds dépassent du lit -Influence de Donatello = Pathétisme Bataille des Dieux marins -Intérêt pour la mythologie antique : Tritons VS Naïades = Allégorie du désir -Vasari évoque les talents d’AM en gravure Ferrare = Ville italienne de la famille Este : Famille importante -Développement d’un art de cour = Travail pour Alberti, AM, FR, … Palais Schifanoia = Commande de la décoration d’une

aériennes ruisselantes de glu ou parées de minuscules coquillages, plongeant dans l’onde noire de suif et de boue comme les tentacules de pieuvres géantes. C’est la demeure divine des miengu sacrés des Duala, génies craints et vénérés de tous, sirènes ou naïades dispensatrices de toutes leurs fortunes, bonnes ou mauvaises. Puis, subitement, une voix de stentor s’élève par-dessus la clameur sourde, tandis que les palétuviers touffus en reprennent au loin l’écho, par saccades tardives et émouvantes

avec ordre. Je me laissai aller alors dans le grand fauteuil d’Utrecht, les bras ballants et la tête renversée. J’allumai ma pipe à long tuyau courbe, dont le fourneau sculpté représentait une naïade nonchalamment étendue ; puis, je m’amusai à suivre les progrès de la carbonisation, qui de ma naïade faisait peu à peu une négresse accomplie. De temps en temps, j’écoutais si quelque pas retentissait dans l’escalier. Mais non. Où pouvait être mon oncle en ce moment ? Je me le figurais courant

la fin du XIX ème siècle avec un âge d'or entre 1930 et 1950. Elles serviront à la conception d'affiches, de publicités cartonnées et de cartes postales qui représentent de manière optimiste - déjà ! - les clients des sodas fountains, des jolies naïades, les vedettes de cinéma, présentées pour la première fois en Europe lors d'une rétrospective Art ou Publicité ? En décembre 1996 au Carrousel du Louvre. De 1906 à 1956, Archie Lee et son agence D'Arcy Advertising vont décliner le même message, tout

vocabulaire des registres de la morbidité et de la dilection : Malade (1), meurs (6), pleurent, larmes (16-17) développent figurativement le motif de la tristesse automnale. 6. Evocation du surnaturel : allusions mythologiques nixes (nymphes, naïades) ou allusion au fantastique par l’étrangeté des cheveux verts de la Lorelei, attributs de l’ondine (déesse des eaux dans la mythologie nordique) ; Ou, encore, par les circonstanciels : Aux lisières lointaines, Au fond du ciel, renvoient aux confins

l’impression qu’elle va nous quitter, ce qui est assez inhabituel. Par ailleurs, pas de décor, pas de narration, ce n’est pas vraiment un portrait… On est très loin des tableaux académiques de l’époque, qui représentent la femme en naïade ou en Vénus idéalisées, comme le font Cabanel ou Gérôme, par exemple. Si bien que l’on comprend que le sujet du tableau est véritablement la robe portée par le modèle, Camille Doncieux : la traîne, exagérée, structure le mouvement de

| | |53 |Ecole Française fin XIXème siècle |100/ 150 | | |"Naïade" | | | |Huile sur toile (accidents et sans cadre)

de cascades Tombant dans l’or mat ou bruni ; Et des cataractes pesantes, Comme des rideaux de cristal, Se suspendaient, éblouissantes, À des murailles de métal. Non d’arbres, mais de colonnades Les étangs dormants s’entouraient, Où de gigantesques naïades, Comme des femmes, se miraient. Des nappes d’eau s’épanchaient, bleues, Entre des quais roses et verts, Pendant des millions de lieues, Vers les confins de l’univers ; C’étaient des pierres inouïes – 143 – Et des flots magiques ; c’étaient

de cascades Tombant dans l’or mat ou bruni ; Et des cataractes pesantes, Comme des rideaux de cristal, Se suspendaient, éblouissantes, A des murailles de métal. Non d’arbres, mais de colonnades Les étangs dormants s’entouraient, Où de gigantesques naïades, Comme des femmes, se miraient. Des nappes d’eau s’épanchaient, bleues, Entre des quais roses et verts, Pendant des millions de lieues, Vers les confins de l’univers ; C’étaient des pierres inouïes Et des flots magiques ; c’étaient D’immenses glaces