Narine

placements montrent que le sommeil est éternel. Le mot « haillons » désignant des tissus déchirés montre que le « soldat » a participé à un combat. Aussi dans l’expression « Les parfums ne font pas frissonner sa narine » on remarque que « pas » est placé à l’hémistiche pour accentuer le fait que ses narines ne frissonnent pas. Jusqu'à la fin nous pensons qu’il dort, dans la première partie du dernier vers le mot « tranquille » le démontre, cependant la deuxième partie du vers nous annonce la cause de sa mort

| |  |Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta | |35 |D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine : | | |Il se fût bien passé de faire cette mine, | | |Sa grimace déplut

paysages de bonheur et de calme (cf dernier tercet) - Fusion harmonieuse de l’odorat (parfum), de la vue ( vert), ouïe (chant), et le goût (fruits savoureux ) - Sensation de correspondance est également reprise dans les paronymes : marine, tamarinier, narine -Allitérations en liquide [l] et [m] ( Mer ( les perceptions et les mots se confondent ( Harmonie C- Les habitants de l’île -N’apparaissent que dans des formes indéterminées : « des hommes…des femmes » - Les hommes caractérisé par leur beauté

du plus ancien au plus récent: | | | |- le groupe des Primates à |- le groupe des primates à orbites fermées, | | | |narines rapprochées, |- le groupe des primates à narines rapprochées, | | | |- le groupe des Primates à |- le groupe des primates sans queue | | | |orbites fermées.

bercements du loisir embaumé!" (V.24/25). Des pléonasmes soulignent l'évident: "vague marine", "verts tamariniers", il y a un effort de simplicité, d'harmonie caractéristique de la paresse.  -1ère strophe: "Je respire l'odeur", 4ème strophe: "m'enfle la narine"= le poète devient oisif ce n'est plus lui qui respire mais le parfum qui lui parvient. De plus, il est emporté: "guidé par ton odeur". -La fécondité se donne également à travers la profusion de "voiles et de mâts"v.11. III/ L'Idéal atteint dans

d’amour .Au contraire pour le soldat, tous les verbes utilisés sont des verbes de fatigue et de faiblesse ce qui entame le dénouement. Soldat : bouche ouverte (v5) il est étendu (v7)-Pale dans son lit (v8)- il dort (v9) ne font pas frissonner sa narine (v12) Verbes (action ou état) Verbe d’action, impératif Nature : Chante (v1) Accrochant (v2), Soldat : Dort (v7) étendu (v7) dort (v9) Sourirait (v10) frissonner (v12) Vocabulaire connotatif (sens) Vie :

grand festin, Suivi des tours de Fagotin. Par ce trait de magnificence Le Prince à ses sujets étalait sa puissance. En son Louvre il les invita. Quel Louvre ! Un vrai charnier, dont l'odeur se porta D'abord au nez des gens. L'Ours boucha sa narine : Il se fût bien passé de faire cette mine, Sa grimace déplut. Le Monarque irrité L'envoya chez Pluton faire le dégoûté. Le Singe approuva fort cette sévérité, Et flatteur excessif il loua la colère Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette

tableau de comparaison de caractères morphologiques et anatomiques entre ces espèces .On remarque que le macaque, le gibbon, l’outang-outan, le gorille le chimpanzé et l’homme présentent le même caractère concernant les narines (rapproches) alors que le singe araignée a des narines écartées .Ce qui prouve le fait que le singe-araignée appartienne a un autre groupe de descendance que les autres qui est le groupe des platyrrhiniens et que c’est le moins évolué .De plus ,le singe-araignée a une queue

de lui, il sourit dans son sommeil, le vers 10 apporte quelque chose d’étrange : est-ce un sourire forcé ? Est-il fatigué ? La nature devient une mère, elle le berce car il a froid : c’est inquiétant. - Deuxième tercet : l’inquiétude revient ; sa narine est inerte. Au vers 13 on retrouve quelque chose de paisible, alors que le dernier vers est une surprise : sa blessure est sérieuse le lecteur surpris va relire le poème autrement, à la recherche de l’inquiétante étrangeté (Freud : quelque chose qui

stéréotypes traditionnels • L’ours : maladresse et lourdeur « boucha sa narine » • Lion : l’autorité, la puissance, la tyrannie, la violence • Singe : la flatterie. Il est obséquieux (= politesse excessive). Il fait parti des courtisans. • Renard : conforme à la tradition du roman de renard : intelligence et dissimulation 2) Parallélisme entre le monde animal et le monde humain     Les animaux sont personnifiés (narine, mine, grimace, flatteur, rhume, odorat, vocabulaire de la monarchie).