Nationalisme Et Les Tensions Internationales

alliances, surtout défensives, entre Etats et l’expansion des mouvements nationalistes. Doc 3 : L’Allemagne , une nouvelle puissance européenne La montée en puissance de l’Allemagne est l’un des principaux facteurs dans l’augmentation des tensions entre Etats européens. En effet, la victoire de la Prusse sur la France, en 1871, permit l’unification de l’Allemagne et la création d’une nouvelle puissance dans le cœur de l’Europe. La volonté, de la part de l’Allemagne, de se comporter comme une

les trois causes de la « régression dans la sauvagerie » au XXème siècle, qui s’est traduite par une « sauvage indifférence aux être humains ». Premièrement, la dynamique de la « passion de l’égalité » à l’œuvre dans les relations internationales (Tocqueville). Le message de l’égalité des conditions a conduit à sacrifier la liberté dans de nombreux cas (régimes communistes). Une nouvelle dynamique s’ouvre avec la mondialisation qui autorise des comparaisons permanentes, alors que l’égalisation

compétition face à cette course à la richesse). (document 1) - une puissance démographique (elle constitue 26% de la population mondiale. De plus la conquête des nouveaux mondes -Amérique, Australie, Nouvelle Zélande...- engendre des migrations internationales : d'abord les britanniques, puis tous les autres pays européens vont partir à la conquête des nouveaux mondes; en tout, 40 millions d'Européens auront quitté l'Europe en 1800 et 1913. De plus, ces émigrations diffusent la civilisation européenne

connu un niveau de vie et de libertés personnelles supérieur à celui des autres États communistes. Toutefois, sa mort en 1980 créa un vide politique qui, s'accompagnant d'un ralentissement économique durant cette décennie, créa dans la population des tensions et des anxiétés qui furent exploitées par des dirigeants nationalistes, comme le Serbe Slobodan Milosevic et le Croate Franjo Tudjman. En novembre 1989, la chute du mur de Berlin signait la fin de la guerre froide. Peu de temps après, la république

Sud-Est en passant par l’Afrique, le Proche-Orient, l’Asie centrale. Ces régions constituent les pôles où la conflictualité a atteint son paroxysme ces dernières années. Cette conflictualité a changé de nature depuis une vingtaine d’années. • Les tensions internes, issues de mouvements sécessionnistes et/ou indépendantistes ont souvent pris le pas sur les conflits interétatiques. Cette carte est donc un premier moyen d’aborder l’asymétrie, la dichotomie du monde entre les régions « pacifiques »

fait du Cône Sud, sa chasse gardée. Toutefois, l’ambition de Brasilia de construire un espace stratégique régional dont il tiendrait le leadership s’est avéré incompatible avec le projet d’approfondissement du Mercosur et a contribué à attiser les tensions avec les autres membres, notamment l’Uruguay et le Paraguay. Enclavés par les géants brésilien et argentin, les deux pays ont souvent accusés leurs partenaires de les tenir à l’écart de certaines discussions et de ne pas tenir compte des asymétries

donc de fortes tensions et résistances dues à ces excès. Sa régulation par les grandes organisations internationales et régionales piétine. Aucune gouvernance mondiale n'apparaît, alors que les problèmes se posent de plus en plus à l'échelle du monde : questions environnementales ou questions démographiques ou sanitaires. B) Les Etats sont-il dépassés ? Le pouvoir des Etats apparaît donc comme remis en question par les acteurs transnationaux et les institutions internationales d'un cotés, par

  XXe   s.   ;   depuis   les   années  2000  :  Chine  et  Inde  (BRICS),  Viêtnam.     -­‐  2.  L’Asie  de  l’Est  en  pointe  dans  le  processus  d’intégration.     a)   Division   internationale   du   travail   à   l’échelle   asiatique  :   délocalisations   des   pays   industrialisés   vers   les   pays   en   développement   (ex.  :   Japon,   Corée   du   sud   vers   Chine,   Viêt-­‐Nam)

Asie et se diffusant ensuite en Afrique et en Amérique latine. Les pays libérés des colonisateurs affichent vite leur soutien à ceux qui subissent encore la colonisation, et s'organisent progressivement afin d'avoir plus de poids sur la scène internationale. Ainsi apparaît le Tiers-Monde, expression crée par le démographe Alfred Sauvy par analogie au Tiers-État français de la révolution, qui désigne ce groupe de pays tout juste sortis de la colonisation et le plus souvent en retard de développement

secret. Des groupes d'ouvriers, les « leudites » brisent les machines en signe de protestation contre la généralisation du machinisme. Cependant, tous ces éléments conjugués n'aboutissent pas automatiquement à une explosion révolutionnaire. Les tensions auraient pu s'apaiser dans la continuité de l'ordre établi. Mais aussi bien en France qu'en Allemagne, un événement clé va libérer brusquement des énergies jusque là contenues. B. Un mouvement libéral En 1848, un vent de liberté souffle sur