Nature Morte Vivante

route de Nice et auxquels l'un d'eux devait se joindre. La bande descendait avec un élan superbe, irrésistible. Rien de plus terriblement grandiose que l’irruption de ces quelques milliers d’hommes dans la paix morte et glacée de l’horizon. La route, devenue torrent roulait des flots vivants qui semblaient ne pas devoir s'épuiser; toujours, au coude du chemin, se montraient de nouvelles masses noires, dont les chants enflaient de plus en plus la grande voix de cette tempête humaine. Quand les derniers

qui ne porte pas de titre, est consacrée à l’évocation d’une servante, morte au moment de l’écriture. Ce poème est composé de vingt-deux alexandrins en rimes plates, séparés en deux ensembles d’inégale longueur. L’évocation semble ainsi suivre le fil du souvenir, sans schéma préconstruit. Baudelaire s’abandonne au libre cheminement de sa pensée, qui mêle la précision d’un souvenir intime et la réflexion sur la mort et la nature humaine. Nous nous demanderons donc comment le poète réussit à évoquer

(1922), L’Habillement de l’Epousée (1939) -Salvador Dali (1904-1989) : Nature Morte Vivante (1956), Lion, Cheval, Dormeuses Invisibles (1930) -René Magritte (1898-1967) : Querelle des Universaux (1928), La Trahison des Images (1929) -Joan Miro (1893-1983) : La Sieste (1925) -Man Ray (1890-1976) : Le Violon d’Ingres (1924), Peinture

approcha et s’exclama : « c’est étonnant comme cette tête ressemble à ma sœur Angéla ! » Théodore regarda et, en effet, remarqua que ce qu’il avait pris pour une cafetière était le profil de sa chère Angéla. Il demanda immédiatement si elle était morte ou vivante, et l’hôte lui répondit qu’elle était décédée depuis deux ans, après un bal. Théodore comprit alors qu’il ne rencontrerait plus jamais le bonheur sur terre. Le portrait ovale : C’est l'histoire d'un homme blessé et de son domestique qui s'installent

entre en moi comme dans un moulin Notre vie disais-tu si contente de vivre Et de donner la vie à ceux que nous aimions Mais la mort a rompu l'équilibre du temps La mort qui vient la mort qui va la mort vécue La mort visible boit et mange à mes dépens Morte visible Nush(1) invisible et plus dure Que la soif et la faim à mon corps épuisé Masque de neige sur la terre et sous la terre Sources des larmes dans la nuit masque d'aveugle Mon passé se dissout je fais place au silence. Paul Eluard, Le Temps déborde

=> Composé de 43 poèmes ainsi que des fragments sans titres. => Les poèmes n’ont pas forcément de lien entre eux. I) Le poète éveillant la nature. Avant le passage du poète : => La nature est morte : chp.lex. de l’inertie, de la mort : « rien ne bougeait », « morts », « ombres ». Ce chp.lex. est ici utilisé par R. pour montrer à quel point la nature est immobile, sans vie. => Les ombres de la nuit son ici assimilées à l’inertie, par extension à la mort, de plus les phrases sont négatives

ferment le poème. Dans ce poème le narrateur marche dans un bois au lever du soleil, éveillant la nature après la nuit, chassant et pourchassant l’aube. Ce texte peut être lu comme le récit d’un enfant réveillant la nature à l’aube, ainsi que comme une quête amoureuse ou encore le récit d’un rêve. AUBE J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombre ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives

Corpus : extraits « Mémoires d'Outre-Tombe », Chateaubriand, « Sylvie », Gérard de Narval, « La morte amoureuse », Théophile Gautier. Les trois textes du corpus sont écrits en prose et appartiennent au courant romantique du 19e siècle. Ils ont été écrits à peu près au même moment, entre 1836 et 1854. Le texte A est un extrait de « Mémoires d'Outre-Tombe » (1848/1850), l'autobiographie de François René de Chateaubriand (1848/1850). Le registre est lyrique, avec une tonalité épique. Le lyrisme

est entourée par la nature. Lors de sa dernière escapade Emerentia se couche sur le sol, s'enfonce dans les taillis et se recouvre de feuille, alors que lors de sa mort, on la retrouve, blottie, dans une petite fosse qu'elle avait creusé, elle même, dans la terre, au milieu des haricots. Il y a aussi dans ces deux extraits une idée qui se répète, celle de la mort : p. 46 '' C'est une naissance, c'est comme si elle avait été morte et, à présent, elle est de nouveau vivante.'' p. 69 '' Aujourd'hui

On remarque que l’entrée de la grotte qui est décorée par une plante et des fleurs : le thème de la nature est donc aussi présent, il y a une esthétique et une harmonie malgré le contexte de la mort. Finalement, on peut voir dans la paroi intérieure de la grotte une inscription : "J'ai passé comme la fleur, j'ai séché comme l'herbe des champs." Qui est en fait une référence a la mort de la nature. Pour finir, à l’arrière plan on voit la forêt et une croix qui tient vers le ciel tout en haut. C’est