Nef

propriété de l’évêque, réservé au culte. Ces deux espaces ont plus tard été matérialisés en clôturant le chœur par une grille, dont il reste encore de beaux spécimens à Chartres par exemple, ainsi qu’en Espagne. Chaque individu avait libre accès à la nef où l’on parlait de tout ce qui touchait à la vie communale, jusqu'à y donner des représentations théâtrales. On peu ainsi dire que, suivant le dicton « les murs ont des oreilles », nos chères vieilles pierres ont été les témoins d’une partie de l’histoire

harmonie avec l'architecture de la cathédrale. Le décor derrière les statues représente les derniers feux du style roman : entrelacs, colonelles, et feuilles d'acanthe témoignent des influences passées. Une fois à l'intérieur, se dresse d'abord la Nef, construite en 1194, commencée avant le reste de l'édifice c'est l'espace dans lequel se tiennent les fidèles pour assister aux célébrations religieuses. Elle comporte sept travées ainsi qu'un labyrinthe dans le dallage (comme dans les cathédrales d'Amiens

permet d'avoir une très belle perspective du monument. L'intérieur de la cathédrale est au moins aussi impressionnant que l'extérieur. Il est mis en valeur par un étonnant jeu de lumière facilité par les nombreuses ouvertures : les 5 travées de la nef, les orgues réputées les plus grandes de France, le chœur aux remarquables boiseries, conservant quelques statues d'origine et fermé par une petite grille. Il renferme le trésor de la cathédrale : le reliquaire de la Sainte Couronne d'Epines et d'autres

siècle et les plus grands architectes et artistes de la renaissance se succèdent tels que Raphaël, Perruzzi, Michel-Ange qui réalisa la grande coupole, Vignole, Giacomo della Porta, Carlo Maderno qui modifia le plan pour en faire une croix latine (la nef plus longue que le transept) et finalement le Bernin (qui était en charge de la construction de deux clochers, mais le premier s'effondra suite à une erreur de calcul… La basilique Saint Pierre n'a donc pas de clocher !). Le Bernin réalisa aussi la

II. La construction s’étant étendue sur de nombreuses décennies (deux siècles) sur l’emplacement d’anciens temples païens, le style n’est pas d’une uniformité totale ; elle possède ainsi des caractères du gothique primitif (voûtes sexpartites de la nef) et du gothique rayonnant : on remarque particulièrement l’audace des arcs-boutants du chœur. Sa façade occidentale est un chef-d’œuvre d’équilibre architectural. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept, sont parmi les plus grandes d’Europe

été#aménagé#un#déambulatoire#qui#permet#aux#pèlerins#de# tourner#autour#de#la# sainte# tandis#que#les# moines#prient#(doc.#1). 2.&Décrivez&les&éléments&caractéristiques&de&l’art&roman. L’art#roman#se#caractérise#par#l’adoption#du#plan#en#croix#latine#(nef#et#transept#de#longueur#différente,# doc.# 1)# et# d’un# chevet# ouvrant# sur# des# absides# ;# par# la# voûte# en# plein# cintre# et# une# faible# lumière# provenant# du# chœur# et# de# la# tour>lanterne#(doc.# 3)# ;# par# l’adoption# de# riches#

bâtiment, ni les colonnades. De la base du bâtiment, il ne changera que l'ouverture, et la hauteur des arcs pour donner plus de luminosité à la salle. Ses plans sont peu novateurs, ils reproduisent ceux d'une basilique cruciforme à 5 travées dans la nef de dimensions colossales (95 m de long pour la plus grande), et trois dans le transept. La principale, est assortie de multiples piliers comportant de multiples ramifications. Les trois façades du monument représentent, chacune, un moment de

basilique romane. L’édifice connaitra plusieurs incendies. construction du transept nord et du chœur actuels un nouveau maître et ses sculpteurs connaissaient Chartres et la Bourgogne : le croisillon sud adopte le style gothique construction de la nef (et du jubé aujourd’hui disparu) l’évêque Conrad de Lichtenberg (1273 – 1299) pose la première pierre de la façade. Travaux de maître Erwin de Steinbach, (notamment la rosace) ; à sa mort en 1318, son fils Jean (+1339) continue le chantier. un incendie

trois nefs). Saints-Serge-et-Bacchus (518 ) est une église à plan centré, inspirée des édifices palatiaux6. Sainte-Sophie (532-537) est essentiellement une église à plan centré ; l'influence de la basilique ne se manifeste que dans la longueur de la nef centrale5. La basilique Saint-Vital de Ravenne est également construite vers la même époque. Rapidement, le plan centré devient prédominant dans l'architecture byzantine et à partir du ixe siècle une de ses variantes va définitivement s'imposer : la

peinture ou un dessin exécuté à la main qui décore et illustre un texte manuscrit. Le Scriptorial d’Avranches 3. Visite architecturale : l’intérieur d’une église a) Le plan de l’église = plan de la croix latine ; le chœur est orienté vers l’Est la nef, les bas-côtés, le transept , la croisée du transept, le chœur avec sanctuaire et autel ; le déambulatoire avec chapelles orientées ou rayonnantes b) Les éléments d’élévation : l'arc en plein cintre (demi-cercle) et des voûtes en pierre en berceau ou