Négationnisme

d'appartenance à la communauté juive. La mémoire du génocide devient dès lors constructive de son identité. Pour la première fois, la spécificité du génocide est affirmée devant l'opinion internationale. 3) La lutte contre le négationnisme • Définition : négationnisme : ensemble des thèses persistant à nier la réalité du génocide des juifs et des tsiganes. • Alors que la mémoire juive commence à s'imposer dans les années 1970, elle est attaquée par des thèses négationnistes réfutant l'existence

en combattant l’ALL. 1984/1992 > le scandale du fleurissement de la tombe de PETAIN. C_1990 : le temps du devoir de mémoire. Les années 90 ont étés des années de reconstruction mémoriel. La loi GAYSSET sanctionne « l’expression public du négationnisme ». En 1995 CHIRAC reconnait la participation de la FR à la déportation des juifs. L’église & la police se repentissent. Depuis la mémoire de la SHOAH ainsi que des édifices sont très présent dans la politique. .

puis Auschwitz. - Avec le procès de Touvier et Papon, la vision officielle française est remise en cause. La population juive, rescapée des camps, se morfond dans un mutisme et n’est amenée à témoigner que lors de la « naissance » du négationnisme (= refus de l’existence des camps), pour rétablir la vérité. IV. La question coloniale DISENCUS : La France n’a cependant pas accordé l’indépendance de ses colonies comme l’indique le discours de Brazzaville de 1944 dans lequel De Gaulle

génocide mais en 1923, ces responsables seront amnistiés. En 1920, l’Arménie se soviétise et rejoint l’URSS en 1922. En 1923, l’Arménie occidentale est reprise par les Turcs lors du traité de Lausanne. Le nouveau chef Turc Moustafa Kémal établit le négationnisme d’Etat sur la question du génocide Arménien. Le génocide arménien ne fut que l’aboutissement des haines que les Turcs firent subir à ce peuple. Les arméniens qui même avant la première guerre mondiale ont subi l’autorité Ottomane avec

permis progressivement un devoir de mémoire surtout dans les jeunes générations, qui ne connaissaient pas forcement ce passage de l'histoire. De plus, la Shoah est le seul génocide pour lequel le devoir de mémoire est officiellement protégé des négationnismes. Ainsi contre ceux qui voudraient nous faire oublier les pages sombres de l'histoire, ne pas oublier s'impose. Emmanuel Kant parle d'un aspect totalement inconditionnel de ce devoir. Même si cela nous paralyse et nous fait souffrir, savoir regarder

historiens sont parfois appelés à témoigner aux procès. A partir de 90 on fait voter les lois mémorielles pour faire oublier ces histoires ex : La loi Gayssot est la réponse à des publications qui nient la réalité du génocide et son importance « négationnisme ». Dans les années 90, il y a une nouvelle attitude car il y a une nouvelle république et donc un nouveau chef d’Etat. En 95, c’est le président Chirac qui va reconnaître officiellement la responsabilité de l’état français dans la déportation des

les victimes « gaullistes et communistes », proclame son attachement au devoir de mémoire. Mais il approuve la grâce présidentielle. Ces prises de position sont mal acceptées par l’opinion et provoquent un scandale. II.4 L’histoire face au négationnisme* Dans une période de regain de l’antisémitisme en France à la fin des années 1970, certains polémistes qui se présentent comme des historiens nient l’existence de l’extermination. En 1978, Darquier de Pellepoix, ancien collaborateur et fonctionnaire

punir pour des paroles, en effet, selon Chomsky sur la fameuse « affaire Faurisson, d'avoir falsifié l'histoire des chambres à gaz d’holocauste » que l’on pourrait renommer l’affaire du principe de la liberté d’expression et non pas l’affaire du négationnisme. Cette permission de parole est le reflet d'une vertu démocratique qui parfois peut avoir des dérapages. C'est le but de la liberté d'expression de discuter publiquement pour trouver des solutions à réfuter la thèse des négationnistes. Ensuite

d'Eichmann (mis en place ela solut° finale) ---> prise de conscience de la volonté génocidaire des nazis films : ex Shoah de Claude Lanzman travaux d’historiens et de journalistes comme Serge Klarsfeld // contestation de la Shoah par le négationnisme (revisionnarisme): reconnaissance du massacre juifs mais pas du génocide (500 000 au lieu de 6 millions) ---> relation avec retour du nationalisme extrême droite de JM Lepen (« fours crématoire sont des détails ») 1990 : Loi Graysot condamne

doit-on tolérer l'intolérable? Ces limites sont malaisément identifiables: la liberté d'expression, par exemple, pose des problèmes extrêmement délicats (on ne saurait tolérer l'incitation au racisme... mais quelle attitude adopter vis à vis du négationnisme*?). Le débat sur ces questions est particulièrement vif aujourd'hui aux États-Unis, où les représentants de certaines minorités (femmes, Noirs, etc.) mènent une campagne contre certaines formes d'expression jugées politiquement "incorrectes".