Néo-Destour

indépendant. En Indonésie, deux mouvements réclament l’indépendance : le Parti communiste indonésien, et le Parti national indonésien de Soekarno. Au Maroc, les nationalistes forment le parti de l’Istiqlal (« indépendance »). En Tunisie, c’est le Néo-Destour, dirigé par Bourguiba qui lutte pour l’indépendance. En Algérie, Ferhat Abbas unifie les mouvements nationalistes et des émeutes éclatent en 1945. Dans les colonies d’Afrique noire, les élites sont fortement imprégnées de culture occidentale et

s’intéresser à l’émancipation du Maghreb. Après 1945, dans les protectorats français du Maroc et de la Tunisie, des forces politiques indigènes revendiquent l’indépendance. Ces forces correspondent au parti de l’Istiqlal au Maroc, et au parti du Néo-Destour en Tunisie. Mais la France refuse de leur accorder leur indépendance. Puis, en 1956, elle finit par reconnaître l’indépendance des deux pays sous la pression de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui dénonce la politique de la France. L’émancipation

1949 Indépendance officielle de l’Indonésie 1952 Début de la Guerre des Mau-Mau au Kenya contre l’armée britannique (1952-56). Indépendance en 1963 Arrestation et déportation d’Habib Bourguiba, chef du parti nationaliste tunisien (Néo-Destour) ==> Violences, attentats terroristes et contre-attentats en Tunisie (1952-54) 1953 Renversement et arrestation du sultan du Maroc Mohammed V, accusé de soutenir les nationalistes de l’Istiqlal ==> Recrudescence de la violence au Maroc

à l’indépendance. _ Dès la fin de la première guerre mondiale émergent des mouvements nationalistes dans les colonies : ils rejettent l’autorité française et le statut de dominé qui est le leur. (L’Etoile d’Afrique du Nord de Messali Hadj, le Néo Destour de Bourguiba…) CONCLUSION. (Bilan et ouverture) _ Bilan : rappeler l’attachement des Français à leur empire car les colonies sont une source de richesse et de puissance pour la France, mais cet attachement s’effrite à la veille de la deuxième

des institutions et remplacement par le présidentialisme. Régime parlementaire adopté et adapté : recherche de la stabilité gouvernementale en adoptant un système de parti unifié ou dominant (en général parti qui a conduit à l’indépendance) : Neo Destour en Tunisie, parti démocratique en Guinée. Parlementarisme rationalisé : moyens juridiques donnés au gouvernement pour maitriser la procédure législative et éviter la mise en jeu trop fréquente de sa responsabilité devant le parlement. Malgré ces

face aux troubles liés à l'indépendance du Maghreb qui sont de plus en plus violents. Pierre Mendès France investi en juin 1954, lui, opte pour la négociation avec les indépendantistes Marocains et Tunisiens que sont l'Istiqlâl marocain et le Néo Destour tunisien contrairement à ses prédécesseurs qui préconisaient une politique de fermeté. Cette politique de négociation sera poursuivie sous Edgar Faure et aboutira sous Guy Mollet avec l'indépendance du Maroc et de la Tunisie en mars 1956; En

son ancrage continental, se détourne quelque peu de l'outre-mer. Pour une décolonisation acceptée Dans les protectorats d'Afrique du Nord, la tentation de la répression a répondu dans un premier temps aux revendications indépendantistes du Néo-Destour tunisien et de l'Istiqlal marocain. C'est Pierre Mendès France qui, en juillet 1954, négocie les conditions de la marche à l'indépendance, devenue effective deux ans plus tard. En Afrique noire, les positions françaises ont, là aussi, évolué.

un gouverneur général, une assemblée algérienne de 120 membres votant le budget élus par une moitié européenne et l’autre musulman. Cela-dit ce nouveau régime refuse l’égalité des droits. Tous ces pays sont nationalistes politiquement mais le néo destour tunisien est soutenu par un syndicat ouvrier puissant tandis que le prolétariat industriel des villes est en plein boom économique. Alors lors des élections de 1948 à l’assemblée algérienne et celles de 1951 à l’assemblée nationale sont truquées

réalité les vecteurs d’une reconquête, d’une anti-croisade, dont les victimes collatérales sont les Arabes chrétiens, qu’ils soient coptes, chrétiens d’Irak ou de Syrie, chrétiens orthodoxes libanais ou autres. Le kémalisme a été la référence du Néo-Destour en Tunisie, des partis baasistes en Syrie et en Irak, du nassérisme en Egypte ou du culte de Kadhafi en Libye. Cette forme de gouvernance était exclusive de toute influence des religieux et de leurs affidés, ce qui explique largement la totale incompétence

son ancrage continental, se détourne quelque peu de l'outre-mer. 2. Une décolonisation acceptée Dans les protectorats d'Afrique du Nord, la tentation de la répression a répondu dans un premier temps aux revendications indépendantistes du Néo-Destour tunisien et de l'Istiqlal marocain. C'est Pierre Mendès France qui, en juillet 1954, négocie les conditions de la marche à l'indépendance, devenue effective deux ans plus tard. En Afrique noire, les positions françaises ont, là aussi, évolué.