Néologisme

un manifeste, Défense et illustration de la langue française, publié en avril 1549 sous la signature de Joachim Du Bellay. Son contenu vise à mener une réflexion sur les moyens d’enrichir la langue française par des emprunts, la fabrication de néologismes, le rappel de mots disparus, etc.

LE "CHOCOHOLISME" EST un néologisme qui définit l’addiction au chocolat. Combien sommes-nous à éprouver une attirance particulière pour ce mets délicat, délicieux et, ô combien, nourrissant ? Du simple carré pour clore le repas à la tablette engloutie comme lot de consolation, le chocolat ne laisse pas indifférent. Alors que noir et très amer, il est peu apprécié spontanément, il gagne en succès lorsqu’il est plus doux. C’est parce qu’il est gras et sucré qu’on l’aime ! Et cela s’explique : à

de se divertir, en même temps que de s’instruire. Ainsi, dans Tartuffe, les comiques de farce sont mis en relief par les acteurs, ce qui amuse d’autant plus le public. Par exemple, Dorine insiste sur le comique de mot «  Tar-tu-fié  ». Ainsi le néologisme est plus apparent et le spectateur en rit davantage. * Cependant, regarder une pièce de théâtre peut s’avérer restreignant pour le lecteur qui préfère s’imaginer lui-même les personnages, le ton de leurs répliques, le décor, les costumes…Lorsque

matérialisme : « on se garde tout » l’avidité et les luttes enragées pour conserver nos objets dont on ne veut pas se séparer. Ces appareils deviennent l’objet d’un chantage lors des disputes du couple : « … excuse-toi ou je reprends tout ça ». Avec des néologismes ou des mots valises, le poète crée à son tour de nouveaux produits « mon tabouret à glace », « mon repasse-limace », « atomixeur ». Plus on progresse dans le texte et plus les objets imaginés désignent des fonctions inutiles, absurdes et destructrices

Moderne vient de modernus en latin, qui signifie récent, actuel. L’Epoque moderne se déroule à la fin du Moyen Age et amorce l’époque contemporaine selon les historiens alors que dans le langage courant nous situerons la modernité au 21ème s. Le néologisme de la modernité, né à l’époque romantique et est associé à l’idée d’innovation qui s’applique à la poésie qui remet en question des codes du langage. Pour Baudelaire la modernité réside dans les thèmes abordés. Le poème en prose et une innovation

Le mot multimedia - ou plus souvent employé en français multimédias - provient du pluriel du terme latin medium. Ce buzzword s'est développé vers la fin des années 1980 (néologisme créé en 1978 par François Billetdoux1), lorsque les CD-ROM ainsi que les bornes interactives se sont développés. Il désigne alors les applications qui - grâce à la mémoire stockée sur le CD ou sur Internet et aux capacités de l'ordinateur - peuvent générer, utiliser ou piloter différents médias simultanément : musique

métaphores recherchées. Ainsi, pour dire un fauteuil, les Précieux disaient « les commodités de la conversation » et pour nommer les dents « l'ammeublement de la bouche ». Mais quand ces figures de style de suffisaient plus, ils utilisaient des néologismes tels que « féliciter, enthousiasmer, savon, anonyme, incontestable ». Ainsi, certains des termes précieux sont restées , comme « furieusement » ou encore « hardi » pour parler d'une couleur mixte. La Préciosité n'étant pas une école littéraire

constituent deux aspects contemporains. Il y a d'une part l'apparition du "verlan" et le langage des jeunes, caractérisé par son flou et sa contraction, denses. En outre, le développement du "franglais", la simplification via les SMS débouchent sur des néologismes. Néanmoins, en contrepoint de ces ressources, il faut constater une nette progression de l'illettrisme de 10 à 15% chez les plus jeunes et une orthographe en chute libre. Cette dépréciation a pour effet une perte de sens pour la langue et une certaine

donne naissance à la jeune vie pleine d’idéal du E, puis à la maturité un peu corrompue du I, qui évolue dans la vieillesse vers la sérénité du U, avant le jugement dernier de l’Oméga. Une lecture qui montre la magie des mots (sonorités, rythmes, néologismes ou mots anciens…) On peut donc dire que la conception rimbaldienne de la poésie mélange les thèmes du “mage” hugolien, du médium baudelairien et de l’inventeur d’un nouveau langage (de Mallarmé au surréalisme). http://commentairecompose

Les néologismes sont vitaux pour une langue quelle qu"elle soit à cet égard le français ne fait pas exception,il faut bien nommer les réalités nouvelles mais évidemment il est souhaitable de les désigner avec des mots de la langue française (quitte à puiser comme cela s'est déjà fait dans l'ancien français par exemple!) plutôt qu'avec des mots directement empruntés à l'anglais.  Pour ce qui est du langage SMS, on peut penser qu'il s'agit là  d'une mode, il ne tiendra pas étant donné qu'il n'est