Neron Britannicus

perçue comme incestueuse, l'empereur dut acheter des sénateurs et déclarer publiquement ce genre de mariage comme étant autorisé. Il eut de ces femmes cinq enfants, trois filles et deux garçons, dont l'un d'eux mourut encore enfant. Il adopta également Néron, le fils d'Agrippine. Il s'entoura de plusieurs affranchis estimés en particulier son secrétaire Narcisse et son intendant Pallas. C'est sous l'impulsion de cet entourage qu'il prit la plupart de ses décisions sans même s'en rendre compte. Il mit à

se montre un administrateur capable et un grand bâtisseur public. Son règne voit l'Empire s'agrandir : cinq provinces s'ajoutent à l'Empire dont la Bretagne, en 43, (où il se rend pour obtenir les triomphes, se voyant ainsi décerner le surnom de Britannicus, ainsi qu'à son fils), la Lycie, la Mauritanie, la Norique et la Thrace. Il s'intéresse personnellement aux affaires publiques, se penchant sur les lois et présidant les procès publics. Il va jusqu'à publier vingt édits par jour. Il étend la

normalement rattachée à son rang. Il s’agite dans tous les sens, tel un enfant, gesticule pour se faire comprendre et exprimer ses émotions. Il apparaît de façon franchement ridicule dans cet extrait, très loin de la tyrannie majestueuse de Néron dans Britannicus de Racine un épigone d’Ubu Roi ? Peut-être faut-il voir dans cette ambivalence du personnage de Caligula, une trace de la pièce explosive d’Alfred Jarry, parue à la toute fin du XIX°s. Pareillement, le Père Ubu, soumet la Pologne à ses volontés

respectivement 8, 14 et 4 scènes) et en vers (884 alexandrins) de Jean Racine. C’est la seule comédie qu'il ait écrite. Il s’est inspiré des Guêpes d’Aristophane mais en a retiré toute la portée politique. La pièce de Racine, qui suit Andromaque et précède Britannicus, est une farce inattendue dans son œuvre. Un juge sort de chez lui par la fenêtre, des chiots urinent sur la scène, deux jeunes amoureux se jouent du père de la jeune fille, le tout en alexandrins. La pièce a été représentée à l’Hôtel de Bourgogne

passion Démesure humaine -Elle refuse de reconnaitre l’affection qu’elle avait pour elle et sa confession n’a aucune reconnaissance envers elle. -Il y aucune autre issus : La mort est sa punition. -P a une mort bienséante (contrairement à Britannicus) -P est soulagé comme après l’accomplissement d’un vœu ancien - « Par un chemin plus lent descendre chez les morts » : Enfer. Pour aller au Paradis on monte au ciel. -Le poison peut représenter la passion : les deux se sont infiltrés dans

endroit qui est une chambre dans le palais de Nron Rome. Le dcor ne change donc pas. Britannicus se droule en 24 heures laction commence avant le dbut du soleil et se termine la tombe de la nuit. Enfin, la pice comporte une seule intrigue qui la rythme la perscution de Britannicus par Nron travers lenlvement de Junie. De plus, nous pouvons constater que la biensance est respecte. En effet, la mort de Britannicus est rapporte sur scne et non reprsente, de mme que la mort de Narcisse. Enfin, la notion

de Titus que les Flaviens prennent une place notable dans le cercle impérial grâce à l’avènement de l’empereur Claude, qui permit leur protection par l’affranchi Narcisse. Titus fut ainsi élevé dans la cour impériale aux côtés du fils de Claude, Britannicus, qui mourut empoisonné à l’âge de quatorze ans. Il bénéficia donc d’une éducation raffinée dans un milieu de luxe, apprenant entre autres les lettres grecques et latines enseignées par son précepteur Sosibius en Sabine. L'auxiliairNé à Aquae Cutiliae

sa chambre, et la baisait toutes les fois qu'il y entrait. Les autres survécurent à leur père, savoir trois filles, Agrippine, Drusilla et Livilla, nées dans trois années consécutives; et trois enfants mâles, Néron, Drusus et Caius César. Le sénat, sur les accusations de Tibère, déclara Néron et Drusus, ennemis publics. VIII. Opinions diverses sur le lieu où naquit Caligula Au milieu de nos camps le sort qui l'a fait naître, À l'amour des soldats le désignait pour maître. IX. Il inspire

hors scène. Ce dernier consiste à faire annoncer par un personnage un acte choquant qui vient de se dérouler afin de ne pas le représenter et donc de ne pas choquer le lecteur. On en retrouve notamment chez Racine dans sa pièce Britannicus, pour annoncer le crime de Néron par exemple. La lecture faisant appel de manière continue à l’imagination ces hors scènes prennent donc un tout autre sens lorsqu’ils n’ont pas été déclamé à un lecteur passif. Le théâtre n’est pas seulement un texte, c’est aussi

contes qui font appel aux monstres, suscitent à la fois crainte et émerveillement comme le fantastique de manière générale. La tragédie enfin présente de tels monstres qui suscitent des émotions ambivalente. Pensons aussi au personnage central de Britannicus Néron, mais aussi au tyran Caligula présenté par Camus dans son œuvre éponyme. Par monstres, il faut donc entendre soit l’objet de la création, soit de manière plus générale, ce qui se distingue pour avoir dépassé une limite qu’elle soit physique