Neurohormone

nécessaires à un déroulement normal de la spermatogenèse. La sécrétion de testostérone étant dépendante de celle de LH, la question du contrôle de cette sécrétion hypophysaire se pose. 2. L'hypophyse est sous le contrôle de l'hypothalamus - Une neurohormone indispensable à la libération des gonadostimulines La glande hypophyse est suspendue par une tige à l'hypothalamus, zone nerveuse à la base de l'encé­phale. Des destructions de groupes de neurones hypothala­miques entraînent un arrêt de la libération

développement de l’utérus et leur chute en fin de cycle provoque l’apparition des règles ou menstrues. Un nouveau cycle utérin débute le 1° jour des règles. Le cycle ovarien est contrôlé par le complexe hypothalamohypophysaire (CHH) (cf. fig4 p115). La neurohormone GnRH, sécrétée par l’hypothalamus, stimule l’hypophyse, qui à son tour libère alors deux hormones stimulant les ovaires : ce sont les gonadostimulines FSH et LH. Les hormones ovariennes influencent en retour le CHH : tout au long du cycle par

monoxyde d'azote ou oxyde nitrique NO) ; neuron-specific enolase (NSE, métabolisme énergétique) Protéine S-100 (cellules gliales), Glial Fibrillary Acid Protein (GFAP). Neuropeptides (VIP, endorphines, enképhalines, substance P, neuropeptide Y) ; neurohormones hypothalamiques : somatolibérine, gonadolibérine, thyréolibérine, corticolibérine, somatostatine). 03/04/2014 Année Universitaire 2013-2014 43 LE TISSU NERVEUX Quelques Définitions Pathologies Méthodes d’Etude Le Neurone 03/04/2014 Année

parle alors de para-hormone. A l’extrême il existe des cellules sécrétrices qui agissent sur elle-même, par voie autocrine. On parle alors d’auto-hormone. Dans le cas particulier où l’hormone est sécrétée par un neurone. On parle alors de neurohormone. Ces différentes types d’hormones agissent sur des tissus cible via des récepteurs spécifique de l’hormone. Cette liaison se traduit par des effets biologiques consécutifs à des modifications l’activité cellulaire de ces tissus. Remarques :

L’hypothalamus commande la sécrétion des hormones hypophysaires : Certains neurones de l’hypothalamus ont une activité spontanée. Ce message nerveux commande une libération pulsative de GnRH dans le sang par ces mêmes neurones : la GnRH est une neurohormone. La GnRH stimule la sécrétion d’hormones hypophysaires, FSH et LH. La variation de la concentration plasmique des hormones hypophysaires, appelées gonadostimulines, constitue le message hormonal contrôlant l’activité des organes effecteurs

l'esprit. En exemple, il est intéressant de citer la glande pinéale, ou épiphyse (cf. Illustration 4), qui est une glande endocrine située dans le cerveau : C'est une hormone qui se développe le jour afin d’oeuvrer la nuit ; elle sécrète une neurohormone, la mélatonine, important régulateur du rythme chronobiologique, appelée aussi hormone du sommeil.. Elle est liée aux fameuses dépressions hivernales, périodes manquant cruellement de lumière. La mélatonine est une hormone antioxydante que

précurseur d’une crise cardiaque : Les principales glandes endocrines Hypothalamus Hypophyse Thyroïde et parathyroïdes Thymus Epiphyse Surrénales Pancréas Ovaires Testicule Épiphyse (glande pinéale) mélatonine Hypothalamus Neurohormones ADH, ocytocine αMSH Libérines, inhibines… Hypophyse 7 hormones PRL, TSH, ACTH, GH, FSH, LH, MSH La glande pinéale (Ou épiphyse) La glande pinéale • Sécrète une hormone la nuit : la mélatonine • Reçoit des afférences de neurones

ne se dissipe dans le milieu environnant. Cette thermogenèse est ordonnée par la partie postérieure de l'hypothalamus. Qu’est-ce que l’hypothalamus ? L’hypothalamus est tout simplement une partie du cerveau, synthétisant et sécrétant des neurohormones grâce à ses connexions avec l'hypophyse. Il intervient dans la régulation des fonctions du comportement (sexuels, alimentaires, de défense, de stress, de thermorégulation, du cycle circadien) . [pic] Hypothalamus en couleur. Une réaction

sécrétion dans le courant sanguin. cette hormone va aller agir sur des cellules cibles portant les récepteurs spécifiques à cette hormone. Certains neurones déversent leur sécrétion pour aller agir sur une cellule cible via le courant sanguin : neurohormone. La transmission par voie paracrine comprend des cellules voisines qui communiquent entre elles par une sécrétion de voisinage. Certaines molécules peuvent être neurotransmetteurs et hormones voire paracrine à la fois : Par exemple la noradrénaline

dans une cavité osseuse (selle turcique). Directement reliée à l’hypothalamus par l’infundibulum (qui croise les nerfs optiques dans la région du chiasma), elle est formée de 2 lobes : • l'un, postérieur tenant en réserve et sécrétant les neurohormones synthétisées par les neurones hypothalamiques qui se terminent à ce niveau. • l'autre antérieur, composé de cellules hormonosécrétrices. La vascularisation de l'hypophyse est caractérisée par un réseau porte, permettant à une veine issu d'un groupe