Nostalgie De Chateaubriand

pense que l'art doit servir les hommes par une participation directe de l'écrivain aux problèmes de son temps. Les auteurs représentatifs du Romantisme sont Chateaubriand (1768-1848), Lamartine (1790-1869), Musset (1810-1857) et Hugo (1802-1885). b) Une œuvre littéraire romantique: « Nuit de Printemps » de François Renée de Chateaubriand Le ciel est pur, la lune est sans nuage : 
 Déjà la nuit au calice des fleurs 
 Verse la perle et l'ambre de ses pleurs ; 
 Aucun zéphyr n'agite le feuillage

moi[modifier] Chateaubriand Voisin de l'autobiographie qu'illustre l'imposant Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand (1848), le roman autobiographique à la première personne marque le début du siècle avec le goût pour la confession intime cachée derrière un prête-nom, en associant lyrisme et narcissisme pour explorer le mal de vivre d'une génération. Il constitue l'un des apports importants duromantisme à la littérature avec des œuvres personnelles comme René (Chateaubriand -1802), Corinne (Madame

Héritier des romantiques, Baudelaire manifeste lui aussi une mélancolie profonde qui fait penser à un retour du mal du siècle. Mais sa mélancolie, son spleen, n’est pas le plaisir aristocratique de l’âme désabusée par une tristesse sans cause, à la Chateaubriand, ni la souffrance mélancolique de l’amour perdu, à la Lamartine. Le spleen baudelairien est beaucoup plus personnel et complexe. C’est un état pathologique: 2 - c’est le souvenir des mille blessures que lui a infligées la vie et qu’il garde

notion de personnage héroïque car lui est un personnage ambitieux mais l’aristocratie veut l’éliminer. Enfin, Julien Sorel est un personnage romantique mais qui se trouve victime de la Restauration, il est alors dans la regret et dans la nostalgie. En effet, c’est un héros passionné qui rêve d’une ascension sociale similaire à la celle de son idole, son livre préféré est les mémoires de st Helene qui a recueilli les mémoires de Napoléon et cache un portrait de ce

Héritier des romantiques, Baudelaire manifeste lui aussi une mélancolie profonde qui fait penser à un retour du mal du siècle. Mais sa mélancolie, son spleen, n’est pas le plaisir aristocratique de l’âme désabusée par une tristesse sans cause, à la Chateaubriand, ni la souffrance mélancolique de l’amour perdu, à la Lamartine. Le spleen baudelairien est beaucoup plus personnel et complexe. C’est un état pathologique: c’est le souvenir des mille blessures que lui a infligées la vie et qu’il garde, avec pudeur

éclairée qui voyait la fin de la Terreur, et une chance de propager partout en Europe les bénéfices de la Révolution. Or, la chute de Napoléon Ier et la Restauration (Louis XVIII, Charles X, Louis Philippe), plongent cette jeunesse dans ce que Chateaubriand nommera « le mal du siècle », cette mélancolie que ressentent ceux qui vivent dans un monde dans lequel ils ne se reconnaissent pas. Les auteurs se réfugient alors dans une écriture du moi, faite de sensibilité, et expriment leur mélancolie

à employer l’adjectif «romantique». Le romantisme est né en Angleterre et en Allemagne vers 1795, mais déjà une sensibilité nouvelle s’exprimait avec les œuvres de Rousseau ou le Werther de Goethe (1774). Au début du XIX siècle, en France, Chateaubriand et Mme de Staël annoncent aussi le romantisme, l’un par son goût pour l’introspection, l’autre par sa curiosité envers la littérature allemande, mais ce n’est qu’en 1820 que le courant romantique s’impose en France. À partir de 1827, année où Hugo

bagne, en déguisant son identité et prenant une étiquette respectable d’institutrice, au fin de compte elle est fabricante de fausse monnaie. Le père Alaveille symbole du pouvoir, Chaufa ouvrier bagnard Pascal jeune soldat qui s’ennuie et qui à la nostalgie. C’est également l’exotisme, il compare la presque île de Ducos à un corset. Les déluges de pluie, la végétation très pénible pour la marche. La littérature sentimentale, Armande qui souligne l’amour les larmes, les rêves romanesques, L’aventure :

mais également sur la recherche de l’harmonie entre l’être et la nature qui l’environne. Le « mal du siècle »(qui sera expliquer par Peter), thème favori du théâtre et de la poésie romantique, est fortement présent dans les écrits de René de Chateaubriand. Il met l’accent sur l’exploration du « moi » . En 1802 il crée le personnage de René qui souffre d’une passion incestueuse pour sa sœur. C’est ainsi que le héros romantique instable et angoissé est né. Madame de Staël, qui a popularisé en

sous les mensonges de l’apparence, masochisme ou plaisir de la destruction, l’attitude d’Octave lui procure douleur et amère satisfaction à la fois. Version nouvelle du mal du siècle: au «vague des passions» à la manière de Chateaubriand succède le scepticisme glacial. La nostalgie de l’innocence hante ce héros prisonnier de sa solitude morale: «Hélas, hélas! mon innocence! Hélas les jours d’autrefois!» Le roman offre ainsi le trajet exemplaire d’un jeune romantique prenant conscience de la réalité