Nous sommes la nuit

terre est ravagée, plus un seul arbre, plus une seule plante. Ici, la végétation n’est que cadavre ! Nous nous heurtons dessus à chaque pas, il y en a tellement. C’est à peine croyable ! La tranchée se réveille peu à peu. J’ai erré deux heures cette nuit, absolument perdu. Les traces des asseaux y sont nombreuses et saisissantes, aussi ces couloirs qui nous servent d’habitation sont incommodes et horriblement inconfortables (mais je ne pense pas vous apprendre grand-chose en vous disant cela). Tout

moins la manifestation d'une forme nouvelle, pressentie au 18è siècle mais pas complètement réalisée. Dans une lettre à un des ces amis, le poète déclare s'être inspiré du Gaspard de la Nuit de Aloysius Bertrand, il écrit : "C'est en feuilletant pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit que l'idée m'est venue de tenter quelque chose d'analogue". Le Spleen de Paris ou Petits Poèmes en prose est une oeuvre ouvertement moderne qui amorce une confrontation entre prose et poésie

d’eux-mêmes, qui donc chaque fois les expulse ? Kadhim Jihad Hassan, les exilés L'exil est rond L’exil est rond Un cercle, un anneau : tes pieds en font le tour, tu traverses la terre, Et ce n’est pas la terre Le jour s’éveille et Ce n’est pas le tien, la nuit arrive : Il manque tes étoiles Tu te trouves des frères, Mais ce n’est pas ton sang. Pablo Neruda, Chants libre d’Amérique latine La solitude est comme une pluie La solitude est comme une pluie Elle monte de la mer à la rencontre des soirs, Des plaines

Le temps à peine de reprendre notre souffle. Puis il faudra revenir. C’est le cycle des tranchées. Mais lui, il aura plus de temps. Une semaine. Peut-être un peu plus. Loin d’ici. Son masque de fatigue aura le temps de disparaître. Nous sommes tous les trois sains et saufs. Boris, Jules et moi. Tous les trois en vie. Oui. Mais plus vieux de milliers d’années. BORIS Je ne pensais pas que la mort pouvait avoir le visage d’un gamin de dix-huit ans. Ce gamin-là, avec ses yeux clairs

appartement où j’ai très bien dormi. Pendant le premier week-end nous sommes allées à la meilleure discothèque. Nous avons eu beaucoup de plaisir notre première nuit ! Nous dansons sur les tables et autour des poteaux, nous avons pensé que nous étions très cool et à notre âge, c’était assez cool. Je ne peux pas me rappeler si c’était la même nuit ou une autre nuit, mais un soir nous sommes restées réveillé toute la nuit, probablement à partir du décalage d’horaire et quand le soleil se lève

pour avoir dépassé les codes des mœurs → une société corrompue) ◦ didascalies « Venise » → époque du « carnaval » → soit le lieu où tout peut se passer (carnaval = masques) ◦ moment dans la nuit (didascalies : « C’est une fête de nuit » ; « au clair de lune. ») • présence de la mort : ◦ atmosphère mystérieuse : nuit et masques + ombre (didascalies « masques et de musiciens, à demi éclairées. » et « clair de lune. ») ◦ champ lexical de la mort → (« horribles », « sinistre », « mystérieux », « ténébreuse

La nuit du château de Versailles Nous étions trois amis : Sarah, Nathalie et Loïc. Nous étions les meilleurs amis du monde .Il ni en avait pas d’autre comme nous. On pouvait se faire confiance les uns au autre. Nous étions partis visiter le château de Versailles. Il était sublime, merveilleux. Un vrai paradis. Le parqué était d’une couleur parfaite et tellement brillant qu’on aurait pu croire qu’il venait d’être ciré. Il y avait aussi des tableaux qui dataient du XV||° siècle avec des représentations

toujours chez moi une oscillation entre l’amour et l’amour d’aimer. Tu vois, je peins. Je te peins avec mes mots, je joue. C’est la même rêverie qu’en ta présence, si tu veux, mais avec une dimension laborieuse en plus. L’art est travail, puisque nous en sommes aux poncifs. Toi, tu te fiches de cela, non ? Tu es, simplement, et tout le reste n’est que digression. De nos deux modes d’être, ou de vivre, je ne sais en toute sincérité lequel est le plus positif, ou cohérent, ou raisonnable, si tu préfères. Choisit-on

Expression écrite : Sortie à Comblain Jeudi 13novembre nous nous sommes rendus à Comblain-au-Pont pour une visite de la grotte de l’Abîme mais avant cela nous avons été accueillis au Centre d’information par 2 animateurs présentés comme guide pour toute la journée. Partagez en 2 groupes, nous avons eu un échange d’idées entre nous suite à la question : « que savons-nous des chauve-souris ? » nous avons émis des hypothèses et quelques questions auxquelles l’animateur n’a pas répondu tout de

m’y rendre, j’allais dîner au Sacré-Cœur, où se retirent les prêtres lorsqu’ils sont à la retraite. J’ai été mobilisé à Bayonne, au 49ème R.I. Ce régiment avait été dissout à la fin de la Première Guerre et reconstitué pour la Seconde. Nous sommes à la fin du mois d’août 1939 et je suis assez contrarié de devoir partir d’abord parce que la guerre est déclarée mais peut-être et surtout parce que je suis chasseur depuis toujours et qu’à cette période de l’année, je « prépare » un terrain, c’est-à-dire