Nous Sommes Régis Par Une Constitution Mais La Constitution Est Ce Que Les Juges Disent Qu Elle Est

plus particulièrement le code civil utilise une grande division, la « summa division ». Le droit français, a une sorte de vision double, il distingue d'un côté, les choses et de l'autre, les personnes. Au regard du code civil, nous ne sommes pas des citoyens nous sommes des personnes. Tous les êtres humains sont des personnes au sens du code civil. Mais cette division s'articule de tel manière que tout ce qui n'est pas une personne est forcément une chose. Une division qui capte donc tout. Quand le

une démarche spéciale dans laquelle il raisonne, calcule évalue les moyens à mobiliser et à mettre en œuvre pour réaliser son objectif et sa vision. Malgré cette habilité à gérer les situations risquées, plusieurs acteurs tels que ( BERNOUX 1990), disent que le comportement d’un entrepreneur ne peut pas être défini dès le début, mais il évolue en fonction des actions envisagées et des situations dans les quelles il se trouve. Importantes sont les contributions et les clarifications faites par les

incroyance et corruption de la jeunesse ; il aurait pu échapper à la mort mais il préfère mourir, par « civisme » Platon (427-347) - élève de Socrate, marqué par la mort de son maître ; en garde une rancune contre la démocratie et cherchera la constitution idéale, qui garantit la justice - ce qui prime chez Platon est la question du Bien et de la Justice ; le reste en découle - idéalisme platonicien : ce qui est réel est éternel, donc idéal ; les êtres sensibles ne sont que les copies des Idées

livrés la négation d'un monde surnaturel. Le Code civil ignore la religion ; un siècle plus tard, Planiol a cette phrase terrible : « Les morts ne sont plus des personnes ; ils ne sont plus rien » 2 , condamnation confirmée par notre droit positif 3 . Sommes-nous résolus à cette finitude ? La quête de transcendance, la remontée du religieux (en des formes parfois aberrantes), la vogue actuelle de la cosmologie portent à croire 1 2 3 Siéyès, Qu'est-ce que le Tiers État ?, rééd. PUF, 1982, 44. Planiol

livrés la négation d'un monde surnaturel. Le Code civil ignore la religion ; un siècle plus tard, Planiol a cette phrase terrible : « Les morts ne sont plus des personnes ; ils ne sont plus rien » 2 , condamnation confirmée par notre droit positif 3 . Sommes-nous résolus à cette finitude ? La quête de transcendance, la remontée du religieux (en des formes parfois aberrantes), la vogue actuelle de la cosmologie portent à croire 1 2 3 Siéyès, Qu'est-ce que le Tiers État ?, rééd. PUF, 1982, 44. Planiol

de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 évoque dans son article 4 « les bornes » de la liberté qui ne « peuvent être déterminées que par la loi » qui n’exprime plus la volonté d’un Roi, mais celle de la nation (la volonté générale). Le Roi (Rex, regis) est l’homme droit, l’homme juste, qui va droit ou qui met droit, d’où droiture, rectitude, régulation…A chaque fois, on retrouve la même racine indo-européenne RK ou Reg. Le droit est le contraire de ce qui est « tordu » (« tortueux ») qui se dit

pour créer un organisme, ils rédigent et signe un acte constitutif qui fonde l’OI. Acte constitutif par lequel les Etats membres abandonnent une partie de leurs compétences…ils énoncent les règles de fonctionnement de cette structure. Les OI sont régis par le principe de spécialité, en dehors de leurs compétences elles ne sont pas censées intervenir. L’OI est doté de la personnalité international (sujet autonome du D international public, donc l’OIG est opposable à des Etats non membres) et donc

l'Homme, ne peut le satisfaire, et sa critique impitoyable ne s'arrête que lorsqu'il a dressé sur les ruines du monde religieux et "hiérarchique" l'individu autonome, sans autre règle que son égoïsme. D'après Feuerbach, les attributs de l'homme jugés à à tort ou à raison les plus élevés lui avaient été arrachés pour en doter un être imaginaire "supérieur" ou "suprême" nommé Dieu. Mais qu'est-ce que l'Homme de Feuerbach, reprend Stirner, sinon un nouvel être imaginaire formé en séparant de l'individu

des entretiens que « Le xxie siècle sera religieux [dans d'autres citations : "spirituel"] ou ne sera pas ». Cette formule deviendra rapidement célèbre. Il la dénoncera par la suite, niant l'avoir prononcée : « Il [André Malraux] m'a dit que nous sommes la première civilisation dans l'histoire du monde à ne pas avoir de centre, de transcendance, de sens à la vie qui l'informe en tant que civilisation. Très sensible à la technologie moderne — « Pensez donc, en l'espace d'une seule vie j'ai vu les

procédures de faillite…). Progressivement ces règles et instit commerciales se sont figées. Au fur et à mesure on s’est posé la question de les fixer dans des textes. 16ème et 17ème siècles : transcription des règles dans des textes. Les juridictions des juges et consuls (anciens tribunaux de commerces) ont été créés en 1543 par un édit. Le droit commercial a pris forme pendant tous ces siècles. L’apport de la Révolution : suppression des corporations et affirmation de la liberté des commerces. Les corporations