Oberman La Lettre De Senancour

| Les misérables | XIXe | Romantique | | Victor Hugo | Le mendiant | XIXe | Romantique | Un mendiant respectable => choix spirituel. Figure poétique + sacralisation. | Victor Hugo | Extrait d'une lettre | XIXe | Romantique | Récit du choc ressentit(quand il assiste au marquage au fer d'une femme). | Victor Hugo | Dernier Jour d'un condamné | XIXe | Romantique | Récit du parcours du vol à l'exécution | Victor

et surtout aristocratique, offrent des œuvres sans intrigue ou les héros sont remplis d’angoisse existentielle. Également, cette tendance applique avec délicatesse l’analyse psychologique qui permet d’étudier leur cœur affligé. Oberman, de Senancour, 1804, offre des lettres qui s’apparentent à un journal intime que le héros adresse à un ami. Ce roman de confidences, plonge le lecteur dans l’univers mélancolique du héros tout comme dans le roman René, de Châteaubriand.

Soleil quand tout avait été subjugué aux vœux du monarque. Parmi les écrivains les plus significants de l’époque, seulement Chateaubriand était pour le régime, et pas pour longtemps ; Mme de Staël et B. Constant étaient exilés, presque persécutés, Senancour – inconnu. L’influence de Mme de Staël est surtout ici : même si son ouvrage manque d’art, mâme si elle connaît mal la littérature allemande qu’elle donne en exemple à France – elle a mis en circulation, au moment le plus favorable, des idées et

littérature et les arts. - D’autre part un public populaire qui consomme des journaux à sensation et des romans feuilletons. ➢ Les Belles Lettres Cependant la littérature reste réservée à une élite sociale. Le mot « Littérature » est inventé en 1800 : Mme de Staël publie De la littérature. Auparavant, on employait l’expression « Les Belles Lettres », notion très extensible qui englobait l’histoire, la poésie, le droit... La littérature se caractérise par une restriction du champ disciplinaire

éléments qui font de cet extrait une sorte de poème lyrique ? Senancour Oberman (1804) Sixième année, troisième fragment « De l’expression romantique, et du ranz des vaches » Œuvre typique du roman d’introspection des premières années du siècle, Oberman passa pratiquement inaperçu lors de sa publication en 1804. Conçu sous l’influence de Rousseau et de la Nouvelle Héloise, l’ouvrage est composé de 91 lettres que le héros, Oberman, adresse à l’un de ses amis. Le romanesque séduit les imaginations

siècle, Chateaubriand entend un état où d’inutiles” rêveries” sans objet font du jeune homme un être exclu et solitaire, dès lors qu’il n’a plus l’appui de la religion. Le ton mélancolique dans René rappelle parfois celui d’Oberman de Senancour, le genre celui des Rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau et la plainte celle du Werther de Gœthe. Pour mieux étudier l’idée du “Vague des passions”, il est intéressant de réfléchir aux différentes passions

la charrette (fin XII°). - Roman de Renart. XVI°siècle - Rabelais : Gargantua (1534), Pantagruel (1532) XVII°siècle - Honoré d’Urfé : L’Astrée (1632-33) - Mlle de Scudéry : Le Grand Cyrus (1649-53) - Guilleragues : Lettres de la Religieuse portugaise (1669) - Scarron : Le Roman comique - Mme de La Fayette : La Princesse de Clèves (1678) Cervantès : Don Quichotte. XVIII°siècle Abbé Prévost : Manon Lescaut (1731) - Diderot : La Religieuse (1760),

Charles Sorel : Histoire comique de Francion Paul Scarron : Le roman comique Antoine Furetière : Le roman bourgeois 3. Le Roman épistolaire Rousseau : Julie ou la Nouvelle Héloïse Montesquieu : Lettres persanes Choderlos de Laclos : Les Liaisons dangereuses Senancour : Obermann Diderot : La Religieuse 4. Le roman libertin Au XVIIe siècle, le libertinage est un courant philosophique qui met en question et les limites de la raison et les dogmatismes religieux ; il récuse les systèmes

spatiale. De par l’instabilité politique et la Révolution récente, on retrouve ce besoin d’ailleurs, sous différentes formes chez certains auteurs à travers leurs personnages. Certains auteurs, comme Senancour, pense que l’existence est bonne, mais triste : on voit ceci à travers Oberman, qui dans la lettre XVIII, décrit son existence en une phrase : « Ma situation est douce, et je mène une triste vie. ». D’autres répandent que c’était une époque horrible ; Musset le manifeste dans La confession d’un

Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, tourmenté, et comme possédé par le démon de mon coeur. » • Adolphe : Ellénore est vivement atteinte par la lettre reçue : « Son agitation devint extrême. » Le héros, Adolphe, se lance alors dans une tirade révélant son propre tourment et son désir aigu de la convaincre : « Faible, tourmenté, continuai-je, j’ai pu céder un moment à une instance cruelle ; mais