Oedipe Roi Sophocle Innocent

contemporaine1 », ne faiblit pas. En ce seul printemps, on peut voir dans l’hexagone Les Bacchantes d’Euripide à la Comédie française, Le Sang des Atrides, d’après L’Orestie d’Eschyle, au Théâtre de la Bastille, Ajax de Sophocle au Théâtre du Granit de Belfort, Electre de Sophocle au Théâtre Sorano de Toulouse, Hécube, d'après Euripide, au Théâtre Gyptis de Marseille, Médée de Sénèque au Théâtre Rutebeuf de Clichy, et une variation contemporaine, Médée-Matériau d’Heiner Müller, au Théâtre des Amandiers

PEDAGOGIQUE THEATRE La peinture poignante du héros grec Philoctète portée aux sommets par Laurent Terzieff. Du 10 au 12 février 2010 à 20 heures au Théâtre Bel Image Durée du spectacle : 2 heures (sans entracte) PHILOCTETE Variation à partir de Sophocle Texte Jean-Pierre Siméon, mise en scène Christian Schiaretti CONTACTS : Julie Pradera Marie Rosenstiel Extrait Philoctète Oh étrangers qui êtes-vous que faites-vous là ? fous mille fois ou très égarés pour imaginer aborder cette île plus morte

d'Œdipe incarne lui aussi un trait essentiel du caractère humain : le fameux complexe mis en lumière par Freud en particulier – le jeune enfant désire séduire sa mère et éliminer son père. Ce mythe a également fait l'objet de nombreuses reprises depuis Sophocle, qu'on pense par exemple à La Machine infernale de Cocteau. La récriture des mythes ne cherche certes pas l'originalité mais rappelle au lecteur leur importance en les revivifiant et peut même lui permettre de (re)découvrir ces histoires, ces personnages

les défauts des hommes de son siècle. La Fontaine se sert donc de la forme plaisante de l’apologue pour critiquer implicitement le pouvoir royal, à une époque où l’absolutisme est de plus en plus fort, et où les luttes pour s’attirer les faveurs du roi menacent l’ordre politique du royaume. Par ailleurs, cette Europe du XVIIe siècle souffre de plusieurs maux, la charge des taxes, la famine et subit un fléau dévastateur : la peste. La Fontaine s’empare alors de ce dernier sujet lui permettant de mettre

s’est fait arrêter pour avoir été prise sur le fait. Créon tente de la sauver : il essaie de la « ramener à la raison ». Mais elle reste sourde et impassible à ses arguments, elle « ne veut pas comprendre ». CRÉON Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes. Et Dieu sait si j'aimais autre chose dans la vie que d'être puissant... ANTIGONE Il fallait dire non, alors ! CRÉON Je le pouvais. Mais, je me suis senti tout d'un coup comme un ouvrier qui refusait un ouvrage. Cela ne m'a pas paru

médiévale, La Fontaine a ajouté cette fable le tribunal des animaux. « Les animaux malades de la Peste » présentent une transposition animal de la société féodale pour faire la satire de la justice et du pouvoir. Dans cette fable sont mis en scène le roi et ses sujets. Le jugement que rendent les animaux rèunis en conseil par le lion, pour cause de peste et sur fond de culpabilité collective, condamne le plus faible, l’âne, qui doit expier une peccadille (très légère faute) arbitrairement élevée au

Dieu pour punir et pour inciter les hommes à découvrir les auteurs d’un meurtre non élucidé est Œdipe roi de Sophocle. Ce dernier explique à travers l’oracle que la peste s’abat sur la ville puisqu’un crime est resté impuni et qu’il faut rechercher les meurtriers de Laïos. Œdipe mène l’enquête et la vérité se révèle enfin : Œdipe a bien tué son père et a épousé sa mère. Jocaste se pend. Epouvanté, Œdipe se crève les yeux et part en exil. L’origine exogène de la maladie est également l’une des explications

l’amour, des plaisirs et de la beauté. Elle a pour égal Vénus dans la mythologie romaine. La légende la plus connue concernant Aphrodite est celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Éris, la seule déesse à ne pas être invitée au mariage du roi Pélée et de la nymphe de la mer Thétis, jette par dépit une pomme d’or dans la salle du banquet avec l’inscription « À la plus belle ». Zeus refuse de choisir entre Héra, Athéna et Aphrodite, les trois déesses qui, selon lui, méritent la pomme. Elles

sont déjà noués et se resserrent irrémédiablement sur les personnages jusqu’à les confronter avec leur fatalité : la mort. Ainsi on peut voir dans cette scène 6 où la tension est à son comble, Théramène rapporter la mort d’Hippolyte à son père, le roi Thésée, lors d’une confrontation dont le dénouement était connu d’avance contre la créature envoyée par le dieu Neptune. Pour comprendre cette scène il est important d’expliquer la place que prend le registre épique puis de montrer la figure d’Hippolyte

confession de l’âne qui avoue un péché mineur, vers 49 à 54, ce qui suscite l’indignation générale et débouche sur sa condamnation unanime vers 55 à 62. La morale, qui succède au récit dans les deux derniers vers, explique que la force est toujours innocente, et la faiblesse toujours coupable. C’est donc dans un contexte tragique que La Fontaine situe son récit, en exposant d’abord les ravages d’un fléau interprété comme un châtiment divin, puis en montrant comment s’opère le choix d’un bouc émissaire