Oedipe Tirésias Cocteau

d’ensevelir les morts est absolu, et fonde même l’humanité en tant que telle. Si Antigone a pleinement raison, point n’est besoin dans la pièce d’un débat contradictoire17. Dans la dernière création d’Anne Théron, Antigone, hors la loi, Œdipe reprend l’argument de Tirésias (vers 1030) et objecte à Créon : « On ne tue pas un mort deux fois ». Dès lors, Créon n’est plus qu’un « monarque qui agit en barbare »18. De même, Antigone (42) (2002) de Jean-Marc Lanteri

son destin, celle de Bauchau est une simple terrienne que son amour pour les siens transcende et élève. Un roman beau, magnifiquement écrit et touchant qui vaut bien la mythique tragédie. Qui est donc Antigone ? La fille d’Oedipe, oui le fameux Oedipe dont on connaît le complexe davantage que l’arbre généalogique. La fille d’oedipe et de Jocaste (Jocaste qui, je vous le rappelle, est aussi la mère d’Oedipe … ce dernier ayant tué son père et épousé sa mère sans le savoir…). Elle est la sœur de Polynice

récupère son trône ,Polynice réunit autour de lui plusieurs héros et pris la tête des armées d’Argos (ville ennemie de Thèbes).Tous périssent dans la campagne contre Thèbes. Les deux frères ennemis s’entretuèrent au cours d’un combat singulier comme Œdipe l’avait annoncé. Ainsi Créon (oncle de Polynice et d’Etéocle) devint le nouveau roi de Thèbes et ordonna des funérailles solennelles pour Etéocle mais interdit d’ensevelir son autre neveu Polynice considéré comme un traître a la cité qu’il a attaquer

institutions : acquisitions techniques). 1) Le mythe d’Œdipe Pour comprendre la signification religieuse donnée à Sophocle au drame d’Antigone, il est nécessaire de connaître quelques détails du mythe d’Œdipe. Dans la mythologie grecque, Œdipe est le roi de Thèbes, fils de Laïos et de Jocaste, anciens roi et reine de Thèbes. Alors que la reine Jocaste attend un enfant, son mari, Laïos, roi de Thèbes, demande aux dieux quel sera son avenir. La réponse de l’oracle est terrible : « Il tuera

que nous percevons. Et de ce fait, le rôle du poète est de servir d'intermédiaire entre le monde des hommes et celui des dieux (ou des idées, ou de tout ce qui dépasse les êtres humains). Fixer des vertiges (Rimbaud,  p. 206) dévoiler l'invisible (Cocteau,  p. 208), déchiffrer des signes et des symboles pour découvrir ce qui se cache derrière, tel est le rôle du poète, capable de « réveiller » la nature, comme le raconte Rimbaud dans « Aube » ( p. 191). Ainsi, dans les « Correspondances », Baudelaire

Œdipe Pour les articles homonymes, voir Œdipe (homony- les tragédies grecques. À l'époque contemporaine, la figure d'Œdipe a également été utilisée pour illustrer le mie). Œdipe (en grec ancien Οἰδίπους / Oidípous, « pieds complexe dit d'Œdipe en psychanalyse. 1 Prononciation Au début du XXIe siècle, la prononciation traditionnelle du nom, [edip][1] (voir l'article Œ), est concurrencée par [ødip], admise par certains dictionnaires récents. 2 Mythe 2.1 Naissance et exposition Avant la

que les héros mythiques sont de tous les temps. L’inspiration mythologique est une donnée fondamentale du théâtre français de la première moitié du XXe siècle (1927 Cocteau, «Orphée», 1932 Gide, «Oedipe», 1934 Cocteau, «La Machine infernale», 1935 Giraudoux, «La Guerre de Troie n’aura pas lieu», 1937 Giraudoux, «Électre», Cocteau, «Oedipe roi», 1943 Sartre, «Les Mouches», 1944 Anouilh, «Antigone», 1946 Gide, «Thésée», Anouilh, «Médée»). Dans l’atmosphère d’inquiétude des années trente, où le monde apparaît

que les héros mythiques sont de tous les temps. L’inspiration mythologique est une donnée fondamentale du théâtre français de la première moitié du XXe siècle (1927 Cocteau, «Orphée», 1932 Gide, «Oedipe», 1934 Cocteau, «La Machine infernale», 1935 Giraudoux, «La Guerre de Troie n’aura pas lieu», 1937 Giraudoux, «Électre», Cocteau, «Oedipe roi», 1943 Sartre, «Les Mouches», 1944 Anouilh, «Antigone», 1946 Gide, «Thésée», Anouilh, «Médée»). Dans l’atmosphère d’inquiétude des années trente, où le monde apparaît

biologique », 2001. 2) Une vision de l’homme enchaîné dans son malheur : Le thème tragique de la malédiction A. KAHN, Et l’homme dans tout ça ?, chap. 9 : « Pour aborder la question des relations entre génétique et liberté…L’Homme. », 2002. SOPHOCLE, Œdipe Roi, 425 av J-C : « Ah ! Ne me dis pas que ce que j’ai fait…pour les porter. ». La Bible, Le livre de la Genèse, 3, 16-4, 15 / BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal, « Abel et Caïn », 1857. E. ZOLA, La Fortune des Rougon, Préface, 1871. « Je veux expliquer

frère. Dans Huis Clos de Sartre les trois protagonistes deviennent les bourreaux et les victimes des uns et des autres pour l’éternité. Cette lutte peut mettre face à face l’homme et Dieu ou l’homme et la fatalité comme dans Don Juan de Molière et Œdipe Roi de Sophocle. Elle peut aussi, et nous allons voir que c’est souvent le cas dans la tragédie, être intériorisée et dresser l’homme contre lui-même. Ces conflits peuvent être familiaux (les Atrides se déchirent), sociaux (les conflits entre Maîtres